L’un des derniers projets dont nous ne vous avons pas parlé en détails vient de nous contacter. Avec notre petit site et nos petites idées, nous sommes bien heureux de pouvoir parler de talents aussi créatifs que ceux du Hits Playtime. Aujourd’hui, Astray semble fermer la marche des interviews. Avec brio ?
Nous sommes une équipe de 6 étudiants: 4 game designer et 2 game artist. À noter que les game designer s’occupent également du level design et de la programmation. Pour ce qui est du Sound Design nous travaillons en partenariat avec une autre école, mais nous aussi (GD ou GA) mettons la main à la pâte.
Thomas FERRARI : Salut, j’ai 23 ans et suis chef de projet et Game Designer sur Astray, en stage chez Bouyaka pour les émissions Gameblog et Gamix.
Terry SPHABMIXAY : J’ai 26 ans et suis Game designer sur le projet. Je suis en stage de Scripteur et Level Design à WizarBox.
Cyril RAMADE : J’ai 23 ans et suis Game Designer sur Astray.
Adrien MADIN : J’ai 23 ans et suis Game Designer sur Astray. Je suis en stage chez Playsoft en tant que Game Designer
Kim FOURNEL : Hello, moi c’est Kim, 24 ans, graphiste 2D/ 3D et seule fille du groupe. Sur Astray je me suis surtout chargée de l’environnement (et de taper les gars).
Audry VASSEAUX : Bonjours, moi c’est Audry, je suis game artist dans le projet Astray, c’est-à-dire que je m’occupe de la partie graphique avec Kim qui … « aie arrête de me taper dessus !! » .
Kim FOURNEL : La première qualité pour intégrer ce genre de formation est d’être passionné. Ce sont des formations qui demandent rigueur et persévérance, et sans une volonté à toute épreuve, on peut vite décrocher. Notre école propose une formation sur les métiers du jeu vidéo qui comprend la réalisation d’un prototype en équipe en dernière année (composée de game artists et de game designer et prochainement de programmeurs). Avec le système d’alternance, cela nous permet d’avoir un pied dans le monde professionnel et de participer à de vraies productions tout en continuant à apprendre différentes techniques à l’école. Le rythme est très soutenu et il faut sans cesse jongler entre l’entreprise et l’école, mais cet apprentissage vaut bien ses quelques gouttes de sueur (rires).
Thomas FERRARI : À vrai dire oui et non…disons que c’est idyllique, car on travaille sur des choses qui nous passionne, mais d’un autre côté au sent que le cursus de game designer reste encore quelque chose de nouveau et les places à prendre sont peu nombreuses, ce qui est tout de même inquiétant. Mais de manière générale il faut avouer que c’est plutôt cool !!!
Terry SPHABIMYXAI : Quand je dis à mes amis que je suis dans une école de jeux vidéo, ils me disent « ah, tu joues toute la journée! »….
Au contraire on a encore moins de temps pour jouer, car il faut travailler même en dehors des cours.
Kim FOURNEL : Dans la mesure où c’est notre passion (voire notre raison de vivre pour certains !) oui, c’est idyllique, mais il faut bien garder en tête que cela demande beaucoup de travail et d’efforts. On utilise des technologies complexes qui évoluent sans cesse, il faut progresser en permanence…mais oui, on est évidemment ravis de faire ce qu’on fait et voir nos projets prendre vie au fur et à mesure du développement, c’est une sacrée récompense !
Audry VASSEAUX : Tant qu’on est un bosseur tout va bien, car même si ça peut devenir fatiguant on est passionné ou on l’est pas XD
Thomas FERRARI : Ça s’est fait assez tard, j’ai d’abord tenté d’autres études avant de connaître l’existence de ce genre d’étude. J’ai donc arrêté mes études en cours afin de me tourner vers l’une de mes passions, le jeu vidéo!
Cyril RAMADE : Pas de déclic, juste une passion pour les jeux vidéo depuis mon plus jeune âge.
Terry SPHABMIXAY : J’ai toujours voulu travailler dans le monde du jeu vidéo depuis mon enfance et ma rencontre avec Sonic.
Audry VASSEAUX : Zelda et Final fantasy…le premier qui dit que c’est cliché je le contrôle z XD.
Parlez-nous de Astray. Quel est son concept ?
Thomas FERRARI : Astray est jeu mêlant différents genres : plateforme, réflexion, combat. On y incarne Luka un enfant de 10 ans perdu dans un monde imaginaire et mystérieux. Mais l’intérêt principal d’Astray est bien sur la possibilité de jouer avec les lumières et les ombres. C’est pourquoi, Hazy, l’ombre de Luka fait son apparition. Le joueur devra donc coopérer tout seul à l’aide des 2 personnages. L’un évoluant dans le monde de la lumière et l’autre dans le monde des ombres. Les 2 héros ne peuvent se déplacer sans l’autre. Ils s’entraideront donc afin d’avancer ensemble. Par exemple: pour atteindre un levier inaccessible, Luka devra créer une source de lumière, qui créera une ombre sur laquelle Hazy pourra monter.
Audry VASSEAUX : Au début, l’univers était très proche de la nature, et pour cause toute l’histoire se déroulait dans la forêt. L’idée de base était de pouvoir alterner entre deux univers complémentaires via deux entités elles aussi bien distinctes. Et finalement après discutions et après plusieurs propositions nous en sommes venu à proposer l’univers que vous connaissez, c’est-à-dire un volcan métallique qui n’est autre qu’une gigantesque prison renfermant une ombre maléfique en son sein. (Reprends sa respiration…). C’est dans ce contexte à priori peu accueillant que nous avons essayé de faire quelque chose de plaisant, car après tout, nous sommes dans un jeu et on espère que vous vous amuserez avec.
Thomas FERRARI : la possibilité de jouer avec la lumière, un univers unique et imaginaire. Son attachement au côté old school avec une vue en scrolling horizontal.
Terry SPHABMIXAY : Je pense que l’originalité de notre jeu est la « coopération » en solo et les graphismes 3D sur un jeu en scrolling horizontal.
Thomas FERRARI : Je parle au nom de l’équipe pour dire que le plus grand défi et de devoir programmer alors qu’on suit des études de Game Design. Bien sûr il est nécessaire de connaître les principes de la programmation afin de savoir de quoi on parle, mais une section programmation et un ou deux programmeurs sur notre projet n’auraient pas été de refus!
Thomas FERRARI : Je trouve que le fait de faire un blog apporte énormément : non seulement cela nous oblige à produire en continue afin d’avoir toujours du contenu à ajouter sur le Blog. De plus il bon de se savoir suivi, même si ça implique parfois des critiques…et justement ces critiques nous permettent de prendre un certain recul sur notre projet et donc de l’améliorer. De plus cela nous a permis de se faire des contacts et de faire un peu parler de nous…comme maintenant!
Terry SPHABMIXAY : C’est une excellente idée, car les potentiels joueurs peuvent réagir et nous disent si la direction que prenons leur plaisent où non. Cet avis est très important, car contrairement à nous, ils ont le recul nécessaire pour voir les défauts et point forts du projet. Au contraire de nous qui avons la tête dans le guidon ^^
Thomas FERRARI : Bien sûr c’est un peu fatiguant, mais je ne pense que ça soit pire que dans un autre milieu.
Terry SPHABMIXAY : Il suffit juste d’avoir une capacité à ne pas beaucoup dormir supérieure à la moyenne…
Kim FOURNEL : Le plus difficile c’est quand on est en entreprise en plus de l’école. On n’a qu’une tête et il faut switcher du projet d’entreprise en journée au projet de fin d’année le soir. Le plus difficile c’est de réussir à s’organiser. C’est souvent le temps lire qui est sacrifié (ma Xbox 360 boude !).
Audry VASSEAUX : Disons qu’il faut rester le plus organisé possible et avancer régulièrement pour ne pas se retrouver à tous faire au dernier moment.
L’équipe pédagogique de notre école est venue nous faire part de la création de ce concours. Ce qui nous a emballés immédiatement!
Thomas FERRARI : Oui on aborde le concours sereinement. Nous avons confiance en notre projet et en nos idées. Bien sûr il y a une certaine pression, nous ne voulons pas décevoir les internautes. Et bon…on veut faire parti des finalistes et pourquoi pas gagner le concours…donc comme dans toutes compétitions, il y a un minimum de pression.
Kim FOURNEL : Il y a forcément un peu de pression (pour cela, il suffit de taper sur les gars et le problème est réglé ), parce que cela reste un concours et on joue le jeu. Après, je pense qu’on le prend plus comme un sympathique challenge et c’est toujours sympa de voir les différentes idées qui sortent des autres écoles.
Audry VASSEAUX : De la pression ? Non merci je n’aime pas la bière…hahahaaha……..aaa ouai….
Thomas FERRARI : En ce moment je joue à Top Spin 4 et je pense que je vais m’acheter L.A. Noire. Je joue également à Dragon Quest VI sur DS mais plutôt dans les transports.
Cyril RAMADE : Prototype, Mafia 2
Terry SPHABMIXAY : En ce moment je joue à Super Street Fighter 4 et j’avance à petits pas sur Yakuza 3 et Demon’s soul. Dans les transports en commun, je joue à Kingdom Heart Birth By Sleep.
Kim FOURNEL : En ce moment, je tente de libérer un peu de temps libre pour venir à bout de Bulletstorm et de lancer The Witcher 2. Pour le métro le matin, j’ai Phoenix Wright sur DS (Objection !).
Audry VASSEAUX : Tekken 6 sur ma psp, parce que une partie ne dure pas trop longtemps, et wii le problème c’est que maintenant je n’ai plus trop le temps de jouer pendant des heures comme avant.
Thomas FERRARI : série God of War, Shenmue, série GTA, FIFA, Mass Effect, Megaman, Yoshi’s Island.
Terry SPHABMIXAY : J’ai beaucoup de jeux cultes!!! Donc Final Fantasy 7 et 6, Secret of mana, Street fighter 2, Shining force, Symphony of the night, Super Mario Bros 3, Shenmue, Zelda A link to the past, Street of rage 2, Chrono cross, Xenogears.
Et encore plein d’autres que j’oublie.
Cyril RAMADE : Mass effect, Batman: Arkham Asylum, Zelda Twilight Princess
Kim FOURNEL : Eternal Darkness, Dead Space, Alan Wake et Gears of War.
Audry VASSEAUX: Les mêmes que ceux qui m’ont lancé dans cette voie. Je rajouterai, Skies of Arcadia, Star Ocean, Super Smash Bros, et tous les jeux oldschool qui ont pu bercer mon enfance XD.
Merci à toute l’équipe ! Si leur projet vous a convaincu, vous pouvez toujours voter pour eux 1 fois par jour sur la page du Monde.fr