Le collectif One Life Remains nous a présenté leur nouveau jeu sur navigateur, à venir très prochainement sur tous les bons sites de jeux gratuits et originaux et sur nos Smartphones. En attendant d’en savoir plus, voici nos premières impressions…
Aura ou n’aura pas ?
Les petits gars d’One Life Remains présentent leur jeu comme l’expérience d’une chute contrôlée. C’est une belle image pour représenter ce qu’est le gameplay d’Aura. Dans un carré de jeu grisâtre, une sphère d’une couleur spécifique est contrôlée par le joueur. Celle-ci tombe vers le bas de l’écran. À l’aide des touches fléchées, il est possible d’orienter cette sphère de haut en bas, de gauche à droite, tout en faisant attention à une certaine inertie qui pousse irrémédiablement la sphère vers le sol. Les rotations se font plus dures, les chutes beaucoup moins contrôlables et surtout, il est impossible de retirer ses doigts du clavier sans perdre le contrôle.
Aura est un puzzle-game au visuel très épuré avec de simples couleurs pour présenter les différents ennemis/alliés du jeu. Pour finir un niveau, il faut obtenir dix séquences de chacune cinq ersatz de PNJ à gober avec sa sphère. Pour se faire, il faut avoir la même couleur qu’eux. C’est ainsi que la notion d’alliée et d’ennemie est rapidement désuète et que tout se complique sur le terrain. On commence par gober tous les blancs, avant de découvrir une petite barre de couleur qui permet de changer de teinte. On passe alors au bleu, à l’orange ou encore au vert pour toujours plus d’objets à gober et de « séquences » à faire grimper. Une fois la dixième séquence terminée, le terrain est entièrement vidé et c’est la victoire.
De très belles idées !
Dans cette version flash de démonstration, les niveaux sont dispatchés à travers une carte de la galaxie très joliment présentée. Chaque point de cette galaxie représente un niveau. Certains points sont à débloquer au fur et à mesure de la progression et, comble de l’accessibilité, le jeu propose au joueur un niveau à « son niveau » ou en tous les cas à la difficulté progressive, qui permet ainsi aux débutants d’avancer de façon logique à travers le jeu. Les autres peuvent jouir d’une totale liberté avec le risque de passer d’un niveau facile à un autre plus compliqué sans aucune raison.
Aura est original est beaucoup moins bête qu’on pourrait le penser au premier abord. De plus, si ces symphonies simples, mais enchanteresses ne sont jamais en rythme avec l’action se déroulant à l’écran, elles n’en sont pas moins accrocheuses. Elles participent beaucoup à l’ambiance froide, mais percutante d’un titre forcément pas incroyable, mais qui a beaucoup de choses à proposer au monde du jeu vidéo nomade et sur navigateur. Avec l’espoir que le test vienne confirmer tout le bien que l’on pense de ce projet…