On ne parle pas assez des Minis des consoles PlayStation. En même temps, me direz-vous, ils ne font pas non plus parler beaucoup d’eux. Alors quand des développeurs nous proposent de vous parler de leur jeu qui plus est attrayant sur le papier, on ne se fait pas priver. La preuve !
Vraiment épique ?
Avouez qu’avec un titre pareil, ce jeu à intérêt d’assurer. Vous y jouez le rôle d’Alpha Dog, une sorte de Duke Nukem du futur qui va devoir traverser plusieurs mondes en pleine guerre (alien, zombie, médiévale…) armé de son seul fusil. Écrit de façon humoristique avec plein de clichés sur le jeu vidéo, le scénario de One Epic Game n’est clairement pas son principal intérêt : il existe, mais il n’a aucun autre but que de faire marrer entre deux parties. Si tant est qu’on soit un tant soit peu réceptif à l’humour si particulier pratiqué ici.
Le jeu se pose en shoot en scrolling horizontal reprenant cette fabuleuse (ou non ?) mode des « Run & Jump ». Pour simplifier : votre personnage est à gauche de l’écran et ne fais que courir. De votre côté vous ne pouvez que lui faire effectuer que deux actions : sauter et tirer. Il faut alors survivre dans des niveaux totalement générés aléatoirement, pour éviter les ennemis et les tuer, sauter sur les bonnes plateformes au bon moment et tenter de survivre à celles qui s’écroulent. C’est diabolique, mais niveau fun, très efficace.
Alors bien sûr cela n’amuse pas plus de trente petites minutes (mais c’est déjà pas mal !) et c’est là qu’One Epic Game est sympathique : il possède une bonne durée de vie. Une demi-dizaine de mondes à parcourir reste un bon moyen de passer une tout aussi demi-dizaine d’heures avec ce « petit » jeu qui demande pas mal de réflexes. C’est évidemment répétitif, ça n’a pas inventé l’eau chaude, mais on est prêt à l’excuser…
Épique difficulté
Visuellement très réussi, bien coloré et aux différents mondes qui ne jurent jamais entre eux, One Epic Game se situe aussi dans la gamme des titres qui se destinent à des joueurs patients, attentifs et qui ont du temps à perdre. Car la difficulté est élevée : si on tombe dans le vide, on recommence le niveau. Si on épuise son taux de coeurs, on recommence aussi le niveau. Cela devient rapidement une vraie course à la performance avec, je vous le rappelle, des niveaux générés totalement aléatoirement.
C’est d’autant plus diabolique que ceci amène certaines fois des actions pratiquement impossibles à réaliser, en tous les cas en apparence. Certaines fois on a de la chance jusqu’au bout du parcours où là, d’un coup d’un seul, une énorme plateforme s’effondre sans prévenir et on saute trop tôt. On perd, on recommence tout à zéro et on essaye de garder son calme pour ne pas éclater sa PSP ou sa manette PS3 contre le mur le plus proche.
De la « vraie » difficulté pour gamers dans un jeu aux apparences Casual, voilà ce qu’on aime dans One Epic Game. Loin des sempiternels et sans intérêts Doodle Jump et autres bétises populaires, One Epic Game a une réelle raison d’exister et propose un défi original. Ajoutez à cela quelques modes de survie, des missions spéciales et autres joyeusetés à débloquer pour ne pas regretter votre petit achat. Il faut juste avoir du cran, de la détermination et une bonne dose de self-control !