Preview – Exodus (PC)

C’est grâce à la présence d’un stand Creajeux au Paris Games Week (mêlé à d’autres écoles placées toutes au fond du salon, derrière tout ce qui fait un maximum de bruit pour être sur que tout le monde s’en fiche ?) que nous avons eu la chance de rencontrer la talentueuse équipe de Galhmac Games. L’occasion de découvrir Exodus mais surtout, de s’y essayer quelques minutes…
Exodus : l’odyssée de Zoulux ?
Les inspirations sont évidemment nombreuses. Castlevania, les jeux Oddworld, des titres comme Super Meat Boy pour les nombreux pièges, mais malgré tout c’est surtout avec une atmosphère très particulière et un univers original qu’Exodus nous a été présenté. On est clairement dans le jeu mêlant à la fois une belle ambiance et du gameplay intéressant.
La planète qui nous est proposée dispose de son propre écosystème, d’un design totalement enchanteur et ne ressemble à aucune autre planète déjà vue auparavant. Sur ce point du jeu, l’équipe de Galhmac a fait des miracles : on veut vraiment en savoir plus sur ce monde nouveau et dangereux. Ajoutez à cela une carte gigantesque (une bonne durée de vie devrait être au rendez-vous si l’on en croit le nombre de tableaux) et vous aurez de quoi attendre de pied ferme ce titre si vous êtes un amateur d’Insanely Twisted Shadow Planet et des autres « caslevania-like » apparus ces dernières années qui se faisaient un poil trop rapides à terminer.
Dans la petite démo à laquelle nous avons eu la chance de nous essayer, le jeu était bien loin d’être terminé. Mais déjà, certains bons points se sont imposés dès les premières secondes. Un personnage de plus en plus charismatique tout d’abord, n’ayant rien à voir avec les premiers screenshots et qui commence sérieusement à avoir « de la gueule » comme disent les jeunes insolents. Nommé Zoulux, celui-ci est d’autant plus intéressant à manier qu’il est animé avec beaucoup de talent. Voir Zoulux courir puis marcher à petit pas pour éviter de réveiller d’adorables ennemis, qu’il va malheureusement falloir frapper en cas d’attaque : voici exactement le genre de moment de jeu qui nous en mettent plein la vue et montre tout le potentiel de ce titre. C’est simple : nous revenions d’une présentation de Rayman Origins avant de jouer à Exodus et nous avons été étonnés d’y retrouver certaines finesses d’animations 2D d’un titre à l’autre.
Bien plus prometteur qu’escompté !
Loin de moi l’idée de mettre outrageusement (et de façon un peu abusive) les deux titres aux budgets sensiblement différents à un même niveau, mais la comparaison me semble honnête sur certains points malgré tout. La 2D y est époustouflante et donne un vrai style à tout cet univers. Point de vue exploration, on a le droit à un savant mélange d’action-aventure et de plateformer avec des pièges, des boulets géants à éviter façon Indiana Jones et tout un tas d’ennemis à affronter pour pouvoir passer son chemin sans encombre. Aucun de ces aspects du jeu ne m’a semblé raté (bien au contraire) malgré le fait que le jeu soit encore très loin d’être terminé. Étonnant !
Je n’ai volontairement pas cherché à découvrir l’aspect RPG du titre, dans le seul but de garder un minimum de découverte pour les prochains articles. Sachez juste une chose, évidente, que je ne m’attendais pas à dire avec autant de vigueur et d’impatience avant de m’essayer à Exodus : ce titre de Galhmac est à ne pas prendre à la légère et pourrait bien donner un gros coup de boost au jeu indépendant français pour peu que son développement se passe sans encombre. Ne reste plus qu’à les encourager, à croiser les doigts et à patienter pour pouvoir se replonger dans un univers dont on tombe finalement vite amoureux…