Difficile de vouloir révolutionner le tower defense lorsqu’on arrive bien après la bataille. Ce style de jeu semble aux concepts épuisés, retournés dans tous les sens et pourtant, de jeunes développeurs tentent toujours le coup. Voyons ce que HeadUp Games (sponsorisés par Futuremark) ont de nouveau à proposer…
Tourelles en orbite
Une ambiance rétro, façon « vieux magazines », en noir et blanc, musique tonitruante et voix-off criarde, nous accueille dans un titre qui se veut plein d’inspirations pour fans de science-fiction. Les envahisseurs sont de retour, débarquent sur Terre et en veulent à ces pauvres humains sans défense. Quoi que, finalement, on a quelques tourelles à mettre en avant.
Une station de défense postée sur Terre nous sert de base. Il faut alors placer ses tourelles tout autour, pour tuer les soucoupes qui viennent en vagues. Bien entendu, chacune des soucoupes a un style de tir, des statistiques différentes et davantage de faiblesses ou de défense en fonction de la tourelle qui lui tire dessus. Là, franchement, on est dans la plus pure tradition du genre d’ailleurs à deux doigts de sembler complètement classique. Mais c’est sans compter sur une idée ravissante qui booste le gameplay : toutes les tourelles sont en « orbites » autour de la terre, positionnées sur plusieurs axes que le joueur peut faire tourner à volonté, en temps réel, pendant qu’elles tirent sur leurs ennemis.
Mise en application
En jeu, cela donne de réelles bonnes idées qui promettent beaucoup pour la version finale. Vous pouvez par exemple prévoir vos positionnements de tourelles en fonction du chemin des vagues ennemis à venir. Mieux encore, plus original, vous pouvez faire tourner l’orbite d’une série de tourelles en temps réel, en suivant une soucoupe que vous voudriez réellement détruire rapidement. Ainsi, oubliez le principe ancestral du Tower Defense qui stipulait que si un ennemi dépassait une tourelle, alors celle-ci perdait son utilité. Ici, elles sont toutes importantes et à tout moment du jeu.
Certaines interrogations sont tout de même toujours de la partie. Qu’en est-il par exemple de la difficulté ? Qu’espérer de nouveau à côté de ce concept certes ravissant, mais qui peut ne pas faire long feu au bout de quelques parties ? Et pire encore : celui-ci sera t’il amusant sur le long terme ? Toutes des réponses à déceler dans une version finale que, finalement, nous sommes impatients de juger. C’est bon signe, non ?