L’action brutale, basique, amusante mais jamais incroyable de profondeur, se doit aussi d’être vendue à petit prix pour ne jamais décevoir (principalement dans sa durée de vie). C’est pourquoi en plus de quelques indépendants bien réalisés, je vous propose de redécouvrir un jeu qui sent bon la testostérone et qui est malgrès tout sorti depuis assez longtemps pour ne plus valoir grand chose sur le marché. Voici une sélection qui fait dans la dentelle ! Ou pas.
Blood Rayne : Betrayal
Développeur : WayForward | Date de Sortie : 07 Septembre 2011
WayForward, déjà concepteurs des très jolis Batman : The Brave & the Bold, du remake de A Boy and His Blob et autres somptueux jeux entièrement dessinés à la main, se sont pris d’amour pour la belle demoiselle mi-vampire, mi-humaine. Point de vue scénario il n’y a pas grand-chose à dire sans spoiler, si ce n’est qu’il s’agit toujours d’éliminer un groupe de vampires dans un monde semi-moderne et gothique. Pas une once de 3D n’est présente dans le jeu et celui-ci semble être animé totalement au crayon. Cette liberté d’animations propose alors de très jolis moments, comme ceux où l’héroïne est paisiblement assise sur la fontaine de sang servant de checkpoint, ou qu’une vague d’ennemi “entre” littéralement dans l’écran en s’aidant des bords de votre téléviseur. Betrayal propose sont lot de combos féroces et là aussi, forcément, on en prend plein les yeux. Les animations sont fluides, l’action n’est jamais trop brouillonne et il y a un combo pour chaque moment de jeu : il est possible de sauter, retomber sur ses ennemis, les envoyer en l’air, les propulser sur les bords de l’écran, d’esquiver, de les mordre pour reprendre de la vie ou les faire exploser une fois empoisonnés. Plus radical encore : une balle en pleine poitrine. Blood Rayne : Betrayal possède cette petite ambiance baroque complètement passionnante et proche de certains opus de la série des Castlevania. La référence s’arrête là puisque si effectivement l’univers s’en approche, la construction des niveaux est ici beaucoup plus linéaire. Pas forcément long avec ses niveaux qui se répètent un peu (les petites sessions de jeu sont à préférer), Blood Rayne : Betrayal propose toutefois un univers vraiment plaisant, des combats violents et sublimes, une 2D complètement réussie, des passages en “oiseau” très distrayant (mais chut !) et il est surtout le premier titre estampillé Blood Rayne qui parvienne à nous convaincre. Reste sa difficulté, assez élevée, qui le destine avant tout aux joueurs, aux durs, aux vrais. Ou aux masos, éventuellement.
Développeur : WayForward | Date de Sortie : 07 Septembre 2011
WayForward, déjà concepteurs des très jolis Batman : The Brave & the Bold, du remake de A Boy and His Blob et autres somptueux jeux entièrement dessinés à la main, se sont pris d’amour pour la belle demoiselle mi-vampire, mi-humaine. Point de vue scénario il n’y a pas grand-chose à dire sans spoiler, si ce n’est qu’il s’agit toujours d’éliminer un groupe de vampires dans un monde semi-moderne et gothique. Pas une once de 3D n’est présente dans le jeu et celui-ci semble être animé totalement au crayon. Cette liberté d’animations propose alors de très jolis moments, comme ceux où l’héroïne est paisiblement assise sur la fontaine de sang servant de checkpoint, ou qu’une vague d’ennemi “entre” littéralement dans l’écran en s’aidant des bords de votre téléviseur. Betrayal propose sont lot de combos féroces et là aussi, forcément, on en prend plein les yeux. Les animations sont fluides, l’action n’est jamais trop brouillonne et il y a un combo pour chaque moment de jeu : il est possible de sauter, retomber sur ses ennemis, les envoyer en l’air, les propulser sur les bords de l’écran, d’esquiver, de les mordre pour reprendre de la vie ou les faire exploser une fois empoisonnés. Plus radical encore : une balle en pleine poitrine. Blood Rayne : Betrayal possède cette petite ambiance baroque complètement passionnante et proche de certains opus de la série des Castlevania. La référence s’arrête là puisque si effectivement l’univers s’en approche, la construction des niveaux est ici beaucoup plus linéaire. Pas forcément long avec ses niveaux qui se répètent un peu (les petites sessions de jeu sont à préférer), Blood Rayne : Betrayal propose toutefois un univers vraiment plaisant, des combats violents et sublimes, une 2D complètement réussie, des passages en “oiseau” très distrayant (mais chut !) et il est surtout le premier titre estampillé Blood Rayne qui parvienne à nous convaincre. Reste sa difficulté, assez élevée, qui le destine avant tout aux joueurs, aux durs, aux vrais. Ou aux masos, éventuellement.
Naval Warfare / Aqua
Développeur : Games Distillery | Date de Sortie : 26 Mai 2011 (PC)
Un grand ennemi surarmé s’apprête à raser votre base et votre peuple sans aucun remords. Vous connaissez la chanson, c’est l’habituel refrain des jeux qui se veulent très amusants, mais pas foncièrement prenants scenaristiquement parlant. Naval Warfare fait partie de ceux-ci, avec deux camps s’affrontant sur l’eau via des vaisseaux de guerre imposants et plus qu’efficaces. Vous jouez le rôle du Captain Grey et de l’Ingénieur Edison, ou plutôt leur bateau, dans des arènes au rythme frénétique. De grandes originalités sont aussi au rendez-vous, comme ces escouades qu’il est possible de commander à l’aide de simples directives telles que “Suis-moi”, “Attaque cet ennemi” ou “Reste ici”. C’est très simple, il ne faut pas se le cacher, mais c’est aussi très efficace en combat et cela donne encore davantage un aspect bourrin très appréciable aux différentes mêlées qui ne manquent d’ailleurs pas de clarté : ce qui est un vrai bon point pour un titre de ce genre. Naval Warfare est graphiquement très joli. Le moteur est un peu gourmand, mettant forcément de côté les vieilles cartes graphiques qui peinent à afficher de jolies textures et des effets de lumières convenables. Reste que c’est vraiment beau. L’univers SteamPunk proposé est charmant et les effets de lumières sont saisissants. La première mission se déroulant sous la pluie vient même donner une petite claque aux habitués des petits jeux 2D, avec des scènes de gunfights qui n’en deviennent que plus impressionnantes. Naval Warfare est une réussite visuelle incontestable pour son prix, jugé à moins de 10 €, qui fait de ce titre un incontournable du moment pour ce qu’il s’agit de trouver un bon petit jeu d’action comme on en fait plus ou si peu. Un conseil : si vous avez une petite configuration, mais une Xbox 360, sautez sur l’occasion et procurez-vous ce titre sorti l’année dernière sous le nom d’Aqua sur le Xbox Live Arcade. Tout comme vos amis « Pcistes », vous ne le regretterez pas !
Serious Sam : Double D
Développeur : Mommy’s Best Games | Date de Sortie : 30 Aout 2011
Pour promouvoir de façon originale la sortie de Serious Sam III, la Croteam s’est chargée de guetter quelques développeurs indépendants et de leur proposer leur univers sérieusement barré. En résulte pour commencer ceSerious Sam Double D, en 2D donc, qui va tout exploser. Au sens propre. Sorte de plateformer sévèrement burné, ce titre ne demande que de sauter et de tirer sur l’ennemi puis d’affronter des boss gigantesques et de terminer le niveau. Tout cela se déroule dans un univers où les références sont toujours nombreuses, mais cette fois, choisie de façon originale. Ainsi, le copinage entre développeurs indépendants est de mise et on ne s’étonnera pas de voir un panneau publicitaire de Xona Games dans le jurassique, avec la mention “Coming Soon”. Pareil pour un bon nombre d’autres idées loufoques qui, plutôt que de ne dissimuler que quelques armes dans des grottes secrètes, en profitent pour mettre en avant une blague, une référence de “Meme” internet ou toute autre chose qui fait sourire le joueur. Un sourire autrement plus sympa que celui du sadique. À travers trois époques, le joueur se retrouve à affronter les ennemis habituels de la série, mais aussi des singes en Jetpack, un gorille géant, un Hamster/Vers gigantesque et autres entités complètement incongrues. Pour aider à cette tache, bien entendu, il y a un arsenal varié : shotgun, mitraillette, tronçonneuse, lance-roquettes, lance-grenades et autres joyeusetés sont au rendez-vous. L’originalité ? C’est qu’on peut les combiner. Quand je parle de combiner les armes, ce n’est pas pour transformer votre lance-roquettes et votre fusil à pompe en une simple arme plus forte. Non, il s’agit plutôt de les emboiter avec un “bras mécanique” nommé Gun Stacker qui relie deux armes, puis trois, jusqu’à six plus précisément. Vous avez donc bien compris : il est possible de combiner six armes, n’importe lesquelles, et de tirer avec toutes en même temps d’une simple pression sur la gâchette de votre manette ou d’un clic de souris. Un truc absolument démoniaque pour les amoureux du genre. Serious Sam Double D, c’est du fun. Du fun. Encore du fun. On y joue uniquement pour cela et il ne faut pas s’attendre à davantage.
Toy Soldiers : Cold War
Développeur : Signal Studios | Date de Sortie : 17 Aout 2011
Toy Soldiers : Cold War est une “suite” de Toy Soldiers, sortit l’année dernière sur le même Xbox Live Arcade. Il en reprend tout le concept, tout en le replaçant dans un contexte de guerre froide ultra-cliché voir quelquefois parodique. Dans une chambre d’enfant, un véritable théâtre de guerre est joué entre deux boites de plastique arraché, une mallette de jouets et un diorama bien installé. Pendant que le jeune homme semble être absent, les jouets sont vivants et s’affrontent : ici, les alliés contre les forces soviétiques d’une Guerre froide qui risque de tourner à la Guerre nucléaire. Ces petits soldats de plastiques sont bien plus vivants qu’espéré et se révèlent être furieusement décidés à vaincre ce duel armé. C’est là que vous entrez en jeu. Toy Soldiers à une particularité : vous pouvez prendre le contrôle de toutes les unités et tourelles que vous possédez et jouer totalement librement avec celles-ci. Ainsi, si vous trouvez comme moi que l’intelligence artificielle est un peu trop gentille avec l’ennemi, prenez possession d’un canon mitrailleur et amusez vous à comboter. Contre les tanks ? Un lance-missiles. Et si vraiment vos tourelles sont mal placées ou que vous voulez prendre de l’avance en affrontant l’ennemi directement sur ses plates-bandes, alors certaines unités “jouets” à recharger avec des piles à trouver sur la carte sont aussi disponibles : tanks, hélicoptères, avions, tous sont contrôlables et directement rejouables (contre un certain laps de temps d’attente) une fois détruits. Ce jeu met en scène des jouets sur une table, à une échelle lilliputienne, mais se permet de piocher dans tous les vieux codes cinématographiques du genre pour se proposer comme une expérience au fort potentiel fun. Tout cela grâce à une repompe presque intégrale du thème de Top Gun, de la charte graphique des vieux films d’action des années 80 et d’une ambiance G.I Joe de notre enfance qui si elle semble “abusée” aux premiers abords, devient vite adorable. Face à Toy Soldiers premier du nom, il fait cependant clairement office de stand alone classique, sans grande originalité autre que son nouvel univers de Guerre froide. Mais les nouveaux joueurs qui n’ont pas craqué pour le premier titre n’auront aucun mal à se passionner pour ce Cold War d’une grande qualité ludique.
Warhammer 40.000 : Space Marine
Développeur : Relic | Éditeur : THQ | Date de Sortie : 06 Septembre 2011
Se situant au 41e millénaire, l’univers des hommes barbares s’est transformé en empire galactique, l’Imperium, suite à l’apparition de l’Empereur de l’Humanité. Leurs ennemis ? Le Chaos, une force qui les dépasse et les Orks, une race extraterrestre très répandue dans la galaxie. En tant que Space Marine, l’élite des soldats de l’Imperium, vous allez devoir affronter les Orks. Dans ce jeu, vous commencez votre aventure dans la peau du Capitaine Titus, prêt à capturer où détruire l’arsenal ennemi et à retrouver l’Inquisiteur. Armé d‘une tronçonneuse, d’un couteau, d’une hache, tous chargés d’énergie prête à être déversée dans le corps d’ennemis belliqueux, le joueur possède aussi un arsenal complet. La prise en main est rapide : on peut frapper au corps à corps, tirer, recharger, lancer des grenades, esquiver via des roulades salvatrices. Cela ne vous rappelle rien ? En effet, le gameplay est énormément inspiré de celui d’un Gears of War, devenu maitre en la matière depuis quelque temps. Seul le système de couvertures n’est pas présent : dans Space Marine on ne se cache jamais, on affronte l’adversité avec courage et détermination avant de se faire entourer par une horde d’Orks prêt à tout pour ruiner votre barre de vie. C’est là qu’entre en jeu le système de choppes des ennemis et d’attaques spéciales : si vous frappez un ennemi d’un beau coup de botte, vous l’assommez. Il ne tient plus qu’à vous d’appuyer sur la bonne touche pour l’attraper et lancer une petite vidéo bien gore et amusante qui vous confirmera la mort nette, avec bavure, de votre adversaire. Tout TPS qui se respecte a désormais le droit à son mode Multijoueur et celui-ci est assez quelconque sur le papier : du deathmatch en 8 contre 8 en arènes, en deux modes de jeux différents (du Team DeathMatch et de la Bataille d’Objectif). Trois classes sont disponibles dans deux camps : les Space Marines et le Chaos. Tout est très habituel et d’un déjà vu certains tout au long des parties, mais cela n’empêche pas le jeu d’être diaboliquement efficace à plusieurs. En définitive, Warhammer 40,000 : Space Marine est donc un sympathique jeu qui n’a clairement pas inventé l’eau chaude, mais qui peut se targuer de proposer une expérience à la fois distrayante et pleine de charisme.