Étonnamment bien loin de reprendre les codes d’un Final Fantasy, d’un Dragon Quest ou de tout autre jeu japonais très à la mode fut un temps dans ce genre, les jeux de rôle qui nous ont épatés cette année se font surtout très indépendants. On aurait certes pus citer Skyrim, mais il est un peu tard pour cela et puis cela aurait été bien injuste pour quelques titres. Et qui vous dit que vous ne le retrouverez pas dans un autre top ? Quoi qu’il en soit, voici une petite liste de jeux destinée à faire de vous un No-Life pendant de longs mois. Courage !
Avadon : The Black Fortress
Développeur : Spiderweb Software | Date de Sortie : 02 Mai 2011
Avadon : The Black Fortress prend place dans un univers heroic-fantasy en proie à des heures sombres, où se mêlent complots et intrigues politiques. Dans ce monde, cinq nations se sont alliés pour former le Pacte, une union sacrée où chacun apportera assistance à son prochain en cas de problème. Bien entendu, une telle alliance n’est pas sans provoquer des envies, et des ennemis provenant desFarlands (terres lointaines) s’unissent pour former une armée afin d’attaquer régulièrement les terres concernées. Le problème, c’est que cette armée des ténèbres va en grandissant, affaiblissant chaque jour un peu plus le Pacte. C’est là qu’intervient RedBeard, fier dirigeant de la Black Fortress, dont la mission est de protéger l’alliance coûte que coûte par le biais de son armée composée de guerriers nommés Hand. Ces individus sont envoyés là où un problème survient, peu importe l’endroit, mais l’ennui est que ces personnes se font de plus en plus rares, tombant sous les coups de l’armée démoniaque. C’est là que vous intervenez. Si l’histoire est primordiale dans un jeu de rôle, le déroulement de l’action et l’interface le sont tout autant. C’est donc avec une certaine peur de l’oubli que je vais énumérer les qualités mais aussi les défauts de ce titre, au programme bien conséquent. Que diriez-vous de commencer par le déroulement de l’action ? Comme je l’évoquais précédemment, Avadon ne fait pas dans l’originalité et s’inscrit dans la tradition des grandes sagas du genre. C’est ainsi que l’on dirige son personnage en cliquant sur un endroit de l’écran, ce dernier s’y rendant automatiquement. Ce système peut paraitre déroutant au début, surtout si vous êtes un joueur habitué aux consoles, mais rassurez-vous on s’y fait très vite. Le même système est appliqué aux combats, à la différence prêt que votre guerrier dispose d’un nombre limité de cases de déplacement, histoire d’introduire une légère note de stratégie lors des batailles. Il en résulte des combats assez dynamiques. Cependant, la force d’Avadon : The Black Fortress se situe ailleurs, dans ses textes plus précisément. Et oui, car vous allez en manger du texte dans ce jeu. Ils interviennent tout le long du jeu, lors de vos déplacements sur la carte, pendant les conversations et les combats. Leur apport n’est pas négligeable, puisqu’ils servent à poser le cadre et l’ambiance du titre. Et c’est avec un certain plaisir que nous en savons plus sur l’atmosphère d’un lieu pendant un dialogue. Bien sûr, il faut apprécier le genre. Que retenir de cet Avadon ? Un titre assez soigné dans l’ensemble, proposant une immense aventure ne se dévoilant vraiment qu’après 10 heures de jeu, avec une action réfléchie et un contenu conséquent.
Développeur : Spiderweb Software | Date de Sortie : 02 Mai 2011
Avadon : The Black Fortress prend place dans un univers heroic-fantasy en proie à des heures sombres, où se mêlent complots et intrigues politiques. Dans ce monde, cinq nations se sont alliés pour former le Pacte, une union sacrée où chacun apportera assistance à son prochain en cas de problème. Bien entendu, une telle alliance n’est pas sans provoquer des envies, et des ennemis provenant desFarlands (terres lointaines) s’unissent pour former une armée afin d’attaquer régulièrement les terres concernées. Le problème, c’est que cette armée des ténèbres va en grandissant, affaiblissant chaque jour un peu plus le Pacte. C’est là qu’intervient RedBeard, fier dirigeant de la Black Fortress, dont la mission est de protéger l’alliance coûte que coûte par le biais de son armée composée de guerriers nommés Hand. Ces individus sont envoyés là où un problème survient, peu importe l’endroit, mais l’ennui est que ces personnes se font de plus en plus rares, tombant sous les coups de l’armée démoniaque. C’est là que vous intervenez. Si l’histoire est primordiale dans un jeu de rôle, le déroulement de l’action et l’interface le sont tout autant. C’est donc avec une certaine peur de l’oubli que je vais énumérer les qualités mais aussi les défauts de ce titre, au programme bien conséquent. Que diriez-vous de commencer par le déroulement de l’action ? Comme je l’évoquais précédemment, Avadon ne fait pas dans l’originalité et s’inscrit dans la tradition des grandes sagas du genre. C’est ainsi que l’on dirige son personnage en cliquant sur un endroit de l’écran, ce dernier s’y rendant automatiquement. Ce système peut paraitre déroutant au début, surtout si vous êtes un joueur habitué aux consoles, mais rassurez-vous on s’y fait très vite. Le même système est appliqué aux combats, à la différence prêt que votre guerrier dispose d’un nombre limité de cases de déplacement, histoire d’introduire une légère note de stratégie lors des batailles. Il en résulte des combats assez dynamiques. Cependant, la force d’Avadon : The Black Fortress se situe ailleurs, dans ses textes plus précisément. Et oui, car vous allez en manger du texte dans ce jeu. Ils interviennent tout le long du jeu, lors de vos déplacements sur la carte, pendant les conversations et les combats. Leur apport n’est pas négligeable, puisqu’ils servent à poser le cadre et l’ambiance du titre. Et c’est avec un certain plaisir que nous en savons plus sur l’atmosphère d’un lieu pendant un dialogue. Bien sûr, il faut apprécier le genre. Que retenir de cet Avadon ? Un titre assez soigné dans l’ensemble, proposant une immense aventure ne se dévoilant vraiment qu’après 10 heures de jeu, avec une action réfléchie et un contenu conséquent.
Doom & Destiny
Développeur : Benjamin Ficus / HeartBit | Date de Sortie : 26 Aout 2011
Johnny, Nigel, Mike et Francis se rendent chez leur maitre de jeu pour une bonne soirée de jeu de rôle papier. À quoi vont-ils jouer ? Ils ne le savent pas encore, c’est un secret. Alors qu’ils entrent dans la maison de leur ami, ils découvrent un décor d’héroic-fantasy plutôt original et semble épatés par le réalisme de celui-ci. Puis peu à peu, ils basculent dans un monde que tous les rôlistes rêveraient de visiter. Sauf que notre équipe de vaillants guerriers va devoir apprendre à y combattre : ce n’est plus un jeu, c’est réel. Ce synopsis est très classique, mais il fait parfaitement son office de contexte pour ce jeu de rôle faussement nippon, très référencé Dragon Quest / Final Fantasy. On y retrouve certains codes habituels : des combats aléatoires pendant l’avancée dans les donjons et sur la carte, mais aussi les habituels items de soin. Sauf qu’ici, les potions et élixirs sont remplacés par de la pizza, des chips, du Cola et autres sympathiques doses de Cholesterol. On progresse dans une histoire bien moins sans queue ni tête qu’on peut le croire. Au contraire, elle est d’un humour décapant et réaliste. Si la durée de vie n’excédant pas dix heures en ligne droiten’est pas le premier atout de ce titre, il n’en est pas moins un vrai RPG dans tous ces autres domaines. Les combats, principalement, sont inventifs et mélangent des idées déjà vues, un hommage efficace et quelques originalités bienvenues. Chaque personnage a son équipement, maiscertaines pièces sont uniquement destinées à un personnage en particulier. Tout au long du jeu il y a donc des armes et armures uniques, souvent à acheter dans les boutiques. Les plus classiques ont des noms incroyables du genre “Maillot” et, plus amusant, “Autre type de Maillot”. On découvre alors des coups du nom de “diehard”, avec une description du type :“attaquer en débardeur blanc et pieds nus”. Ou encore le magnifique Fist of the North Star (Ken le Survivant). Sans parler du niveau hommage à Mario ? Votre “allié” nommé Judas ? Toutes ces références, c’est la marque de fabrique de Doom & Destiny. Le jeu lui-même fait dans la private-joke avec des blagues originales, telles que celle du Dark Eidous : une magie frappant au hasard un ennemi d’une puissante éclair, tiré avant tout du nom d’une divinité dont on ne doit pas dire le nom. Ce sacrilège est utilisé à tort et à travers, autant par le joueur lors des combats que par les personnages dans certaines scènes scénaristiques du jeu. Du bonheur pour les zygomatiques. Personne n’aurait pu s’attendre à une telle réussite. Doom & Destiny mélange très habilement une histoire parodique à un gameplay très sérieux.
Dungeons of Dredmor
Développeur : Gaslamp Games | Date de Sortie : 13 Juillet 2011
Dans des donjons entièrement générés aléatoirement, le joueur progresse case par case, action par action. Chaque mouvement, attaque ou utilisation d’un objet quelconque coute un tour. Tous les PNJ et ennemis du jeu progressent de la même façon et ainsi, au tour par tour, le monde dans lequel vous évoluez prend vie. Grâce à ce mode de jeu tout en patience et en finesse, les combats sont plus ou moins stratégiques et les donjons sont découpés en cases pour mieux s’y situer. Enfin, on évolue souvent dans une “tour” aux plusieurs étages labyrinthiques de plus en plus difficiles à maitriser. Dungeons of Dredmor est clairement un Dungeon-RPG, ou un RogueLike comme aiment les appeler les Américains, dans la plus pure lignée du genre. Le scénario n’est pas très travaillé, mais est plein d’humour et de références geek à chaque étage. Aussi, un tutoriel très amusant et didactique est disponible au lancement d’une partie : un conseil, suivez-le. Si vous n’avez jamais joué à un jeu du genre, il vous sera plus que bénéfique et vous permettra d’éviter la dizaine de parties sans intérêt que vous pourriez vous lancer sans cela. Seule originalité : le personnage n’a pas de classe prédéfinie, mais plusieurs Skills permettant une personnalisation complète de l’aventure. Sympathique ! La chose qui saute aux yeux dès les premiers instants, une fois la partie lancée, c’est que le jeu demande beaucoup d’effort pour être surmonté. Bien que possédant une évolution de difficulté très bien dosée (malgré quelques ennemis d’un seul coup trop puissants ou certaines magies sans trop d’intérêt une fois un gros niveau atteint), Dungeons of Dredmor est un tueur de newbies. Tous les débutants vont se lancer trente parties avant même de comprendre le rythme de jeu à tenir pour survivre jusqu’au second étage du jeu. Ou alors, il leur suffit de passer en mode “Casual”, finalement tout aussi amusant pour ceux qui ne cherchent aucun vrai défi à surmonter. Ce sera compliqué, mais le jeu demandera beaucoup moins d’effort pour être terminé avec un bon score. Générés aléatoirement donc, les niveaux proposent alors leur lot d’objets rares, de pièges à désactiver, de portails entre plusieurs endroits du niveau, d’inventaire à remplir avec tout un tas de bricoles plus ou moins utiles et de potions. Beaucoup de potions d’ailleurs, comme quoi les développeurs sont bien conscient de la difficulté du jeu. Les ennemis sont eux aussi aléatoires et plutôt mignons graphiquement, comme tout l’aspect “amateur” de ce Dungeons of Dredmor qui possède un charme indéniable et qu’on espère bien revoir dans les autres productions du studio à l’avenir.
The Binding of Isaac
Développeur : Edmund McMillen et Florian Himsl | Date de Sortie : 28 Septembre 2011
Sa maman l’aimais follement, il avait une vie de rêve, des jouets par milliers et était promis à un grand avenir radieux avec un quotidien en métro-boulot-dodo et de la banalité à tous les étages de son évolution mais le sort en a décidé autrement : Isaac est persécuté par sa mégère de génitrice, dictée par Dieu, folle diraient certains. Vous jouez alors Isaac, dans sa cave, qui s’invente un monde psychotique qui ferait passer Alice pour une simple romancière prétentieuse à la Amélie Nothomb. On à affaire à un Rogue-like, à un Dungeon-RPG mais surtout à un style de jeu on ne peut plus chronophage. On controle Isaac avec les touches ZQSD (pour peu qu’on utiliser le fidèle raccourcis Alt + Shift pour passer notre clavier en américain) et on balance nos larmes avec les touches fléchées (ou la souris), comme pour rappeler toute la profondeur de l’univers proposé par la Team Meat. C’est ce que diraient vos professeurs de philosophie en tous les cas. Ainsi, vous pouvez donc vous battre, salle par salle, “donjon par donjon”, contre des ennemis et une configuration de niveaux totalement aléatoires. Comme tout Rogue-like qui se respecte, The Binding of Isaac ne se joue qu’en un seul essai. Vous avez le droit à plusieurs coeurs, pas beaucoup cependant et pouvez donc vous faire toucher par les projectiles ennemis mais globalement, vous allez mourir très vite lors de vos premières parties. Il faut survivre, ne pas bourriner, bien viser si tant est que ce soit réellement possible avec un gameplay sympathique mais pas totalement optimal de ce point de vue. Cela rajoute un peu de réalisme et de difficulté à l’ambiance, cependant. L’entier “scénario” du jeu se repose sur cinq niveaux, tous aléatoires, tous de plus en plus grands et comportant chacun un boss différent. Ils ont leur particularité, leur modus operandi et vont vous rendre la vie plutôt difficile. Une fois vaincu, vous passez à l’étage inférieur. Le boss de fin ? La maman, bien entendu, dont on découvrir tous les objets même les plus personnels tout au long du jeu. Pourquoi ne pas ramasser son soutien gorge, sa culotte ou même sa “bande hygiènique” pour paralyser les ennemis ? (et le joueur par la même occasion) Oui, c’est crade, c’est glauque, mais c’est tout l’univers d’Isaac mélant humour et drame dans un titre complètement fou et déconseillé aux dérangés du bulbe. C’est via toutes cette collectionnite d’objets loufoques et sa construction totalement aléatoire que The Binding of Isaac réussi à convaincre. Il est simple mais ne coute pas cher, il peut être répétitif mais surprend à chaque étage, il semble rapide à finir mais possède en fait une durée de vie très étonnante. En gros oui, rassurez-vous, c’est un bon jeu !
Xenoblade Chronicles
Développeur : Monolith Soft | Date de Sortie : 19 Aout 2011
Un océan sans fin. C’est ce qu’était le monde avant que deux titans, Mekonis et Bionis, viennent y combattre dans un duel qu’on pourrait croire sans fin. Pourtant, ils furent stoppés sur le bruit d’un dernier coup d’épée qui les figea pour l’éternité. Sur Bionis, les Homz prirent vie et évoluèrent des siècles durant. Sur Mekonis, ce sont les robotiques Mékons qui firent leur apparition. Ces deux races se vouent alors une guerre sans fin et c’est en pleine guerre que l’aventure de Xenoblade Chronicles commence. Dunban et son équipe sont en proie aux forces Mékons lors d’une bientôt célèbre bataille. Les Homz semblent perdus, mais Dunban prend les choses en main et grâce à l’épée Monado, aux pouvoirs inconnus, il parvient à stopper les Mékons. Mais la force de l’épée est si incontrôlable que ce nouveau héros en perdra presque la vie. Un an plus tard, Dunban tente de se remettre des blessures. L’épilogue est terminé et le jeu commence réellement. Le joueur suit alors le destin de Shulk, un brillant jeune homme étudiant l’épée Monado et lié d’amitié depuis l’enfance à Fiora, la soeur du héros Dunban. Reyn, son autre ami d’enfance, plus bourru et bourrin, sera aussi rapidement mis sur le devant de la scène. Ce trio de jeune héros guidera le joueur dans trois bonnes heures d’un tutoriel menant à une rechute d’une guerre terrible et à la découverte d’un monde vraiment immense et aux nombreux secrets. L’aventure est vaste, complexe, semble infinie. On retrouve cette marque de fabrique nippone, bien lointaine d’un Final Fantasy XIII ultralinéaire et de son Gran Pulse clairement pas aussi passionnant qu’il aurait dû l’être. Le monde de Xenoblade Chronicles demandera beaucoup d’heures pour être exploré à 100 %. Il faut dire que l’histoire s’y prête bien et quel’exploration est omniprésente. On avance de contrée en contrée, de lieux originaux en cavernes secrètes, tout en suivant un scénario certes linéaire, mais assez bien réalisé pour qu’on n’ait jamais vraiment l’impression que ce soit le cas. En clair : c’est comme les vieux Final Fantasy, les Wild Arms, Chrono Cross et autres majestueuses oeuvres rôlistes nippones de la fin des années 90 et de ces chères années 2000. Depuis Final Fantasy XII et White Knight Chronicles, les inspirations MMO des gameplays de RPG entièrement solo sont une coutume assez appréciée par les nouveaux fans. On ne peut que se réjouir de la présence d’un système similaire dans Xenoblade Chronicles, tant le tour/tour en 3D semble ne pas trouver sa place dans les line-up des consoles actuelles. Ainsi, tous les ennemis sont visibles sur la carte et une petite barre d’informations précise leur nom et leur niveau. On sait alors si oui ou non, il est possible de s’y frotter sans s’y piquer. Depuis toute ces années ou les studios nippons tentent de nous en mettre plein les yeux en oubliant au passage de nous amuser, Xenoblade Chronicles est l’un des seuls titres qui parvienne enfin à proposer un vrai bon jeu de rôle sans qu’il soit estampillé de nostalgique ou “à l’ancienne” pour qu’il ait besoin de prouver sa qualité. Une franche réussite, un achat obligatoire pour tout aficionado du genre.