Freewares, les jeux sont bien moins mis en avant dans le monde de la presse vidéoludique. Sans aucune raison apparente, puisqu’après tout ils sont gratuits et permettent de découvrir de jeunes talents. Heureusement nous avons eu le temps de vous parler de certains titres entièrement jouable sans aucune dépense, même si on ne saurait trop vous conseiller l’Oujevipo pour en découvrir encore davantage. En attendant, voici cinq jeux à installer tout de suite, sans plus tarder…
A Tale By Alex
Développeur : Digital Dream Lights | Date de Sortie : 16 Octobre 2011
A Tale by Alex vous transporte dans l’imaginaire d’un garçon de 9 ans qui, n’ayant rien d’autre à faire, parcoure sa maison de 143 000 mètres carrés remplie de tortues, de poissons rouges, de chats et d’une pléthore de frère, sœur et grand-père. Il se promène donc dans sa maison en s’imaginant être un chevalier qui va éradiquer le mal de la surface de la Terre. Votre mission sera de l’aider dans cette quête, encontrôlant 3 Alex sur 3 écrans différents : l’écran du bas montre la vie réelle d’Alex, celui du milieu est une transition et celui du haut présente le monde hostile dont le petit garçon veut battre les malfaiteurs. Compliqué ? Pas vraiment, seules les flèches et trois autres touches de votre clavier suffisent à diriger simultanément les différents mondes. En effet, tout ce que vous faites se reproduit sur les 3 écrans : si vous appuyez sur la touche saut, ce seront les 3 Alex qui sauteront en même temps. Il en va de même pour les attaques et aussi pour avancer. Cela peut sembler rendre le jeu beaucoup plus simple et ce serait le cas si l’écran n’avançait pas tout seul. Il faut donc que vos 3 personnages soient bien synchronisés pour pouvoir les faire sauter au-dessus des vides, sans que l’un d’eux tombe dedans par exemple. Si par malheur vos 2 Alex du milieu et du haut meurent, votre partie est finie. Si seulement l’un d’eux est perdu, il est possible de le faire revenir en avançant dans l’aventure. Le petit Alex du monde réel ne compte pas dans la progression du niveau, mais en contrepartie, sa seule perte vous fera mettre un terme à votre niveau actuel. Votre progression est indiquée entre autres par la voix d’Alex qui vous dit quelle est votre place au sein de la hiérarchie sociale. Vous débutez donc au niveau du simple “Sir”, puis vous évoluerez en “Knight” pour atteindre le stade de “King”en passant par le “Viscount” ou encore le “Duke” (Alex est un petit garçon, merci d’éviter toute méprise avec un autre personnage éventuellement vicieux pervers violent et pas mignon du tout). Mais attention, cette progression ne se fait qu’au travers d’un niveau et lors de votre mort, vous perdez tout. Vous devez alors entrer votre nom pour le tableau des scores, puis vous êtes invités à dépenser vos piécettes durement gagnées. Le style graphique de A Tale by Alex est très charmeur : des petits dessins crayonnés nous renvoient à l’ambiance enfantine du jeu. De plus, ces dessins modélisés en pixels ajoutent un charme qui n’est pas sans nous rappeler les jeux auxquelles nous jouions nous même à l’âge d’Alex. La progression des graphismes entre les 3 écrans est également bien gérée, en ajoutant tantôt des couleurs sombres dans le monde chevaleresque et dangereux qui se situe en haut, ou des couleurs très claires voire fades, en descendant vers le monde réel du petit garçon.
Développeur : Digital Dream Lights | Date de Sortie : 16 Octobre 2011
A Tale by Alex vous transporte dans l’imaginaire d’un garçon de 9 ans qui, n’ayant rien d’autre à faire, parcoure sa maison de 143 000 mètres carrés remplie de tortues, de poissons rouges, de chats et d’une pléthore de frère, sœur et grand-père. Il se promène donc dans sa maison en s’imaginant être un chevalier qui va éradiquer le mal de la surface de la Terre. Votre mission sera de l’aider dans cette quête, encontrôlant 3 Alex sur 3 écrans différents : l’écran du bas montre la vie réelle d’Alex, celui du milieu est une transition et celui du haut présente le monde hostile dont le petit garçon veut battre les malfaiteurs. Compliqué ? Pas vraiment, seules les flèches et trois autres touches de votre clavier suffisent à diriger simultanément les différents mondes. En effet, tout ce que vous faites se reproduit sur les 3 écrans : si vous appuyez sur la touche saut, ce seront les 3 Alex qui sauteront en même temps. Il en va de même pour les attaques et aussi pour avancer. Cela peut sembler rendre le jeu beaucoup plus simple et ce serait le cas si l’écran n’avançait pas tout seul. Il faut donc que vos 3 personnages soient bien synchronisés pour pouvoir les faire sauter au-dessus des vides, sans que l’un d’eux tombe dedans par exemple. Si par malheur vos 2 Alex du milieu et du haut meurent, votre partie est finie. Si seulement l’un d’eux est perdu, il est possible de le faire revenir en avançant dans l’aventure. Le petit Alex du monde réel ne compte pas dans la progression du niveau, mais en contrepartie, sa seule perte vous fera mettre un terme à votre niveau actuel. Votre progression est indiquée entre autres par la voix d’Alex qui vous dit quelle est votre place au sein de la hiérarchie sociale. Vous débutez donc au niveau du simple “Sir”, puis vous évoluerez en “Knight” pour atteindre le stade de “King”en passant par le “Viscount” ou encore le “Duke” (Alex est un petit garçon, merci d’éviter toute méprise avec un autre personnage éventuellement vicieux pervers violent et pas mignon du tout). Mais attention, cette progression ne se fait qu’au travers d’un niveau et lors de votre mort, vous perdez tout. Vous devez alors entrer votre nom pour le tableau des scores, puis vous êtes invités à dépenser vos piécettes durement gagnées. Le style graphique de A Tale by Alex est très charmeur : des petits dessins crayonnés nous renvoient à l’ambiance enfantine du jeu. De plus, ces dessins modélisés en pixels ajoutent un charme qui n’est pas sans nous rappeler les jeux auxquelles nous jouions nous même à l’âge d’Alex. La progression des graphismes entre les 3 écrans est également bien gérée, en ajoutant tantôt des couleurs sombres dans le monde chevaleresque et dangereux qui se situe en haut, ou des couleurs très claires voire fades, en descendant vers le monde réel du petit garçon.
Hyper Princess Pitch
Développeur : Remar games | Date de Sortie : 03 Décembre 2011
Si ce jeu est un remake de l’ancien Operation : Carnage, ne cherchez pas d’explication compliquée à son titre évidemment parodique. Hyper Princess Pitch est en effet fortement inspiré de la Princesse Peach de Nintendo. “Pitch”, c’est davantage pour vous laisserremplacer le P par un Bbienvenue, tant cette princesse n’est pas aussi gentille et niaise que dans l’univers de Mario. Celle-ci n’a jamais eu de cadeau pour Noël et alors que la fête approche, elle décide de monter sur son chat-fusée et de détruire tout l’atelier du père Noël. Puis, au passage, de lui faire définitivement sa fête. Pour cela elle possède un canon bien puissant et plusieurs power-ups à récupérer à travers les niveaux en 2D de ce shoot’em up “vue de haut” très violent et complètement timbré. Des lutins du père Noël sortent de portes d’ateliers, pendant que des jouets téléguidés vous envoient de violents projectiles à la figure. Vous devez alors les éviter tout en vous servant de votre canon à visée fixe, mais modifiable à volonté. Efficace, magnifique, drôle : Hyper Princess Pitch se révèle franchement jouissif à parcourir. 4 niveaux et autant de Boss sont proposés, chaque secteur ayant plusieurs embranchements pour rompre la monotonie lorsqu’il sera temps de recommencer le jeu. Plutôt court(trente minutes environ) celui-ci bénéficie toutefois d’une rejouabilité exemplaire. Tout d’abord grâce à ces niveaux non linéaires, mais aussi et surtout parce qu’une fois terminé dans un mode de difficulté, le jeu vous propose quelques indices concernant des coups spéciaux ou une fin cachée à déceler. Je vous laisse la surprise des mouvements à effectuer, mais sachez que ceux-ci vous permettent de contrer les projectiles envoyés par vos ennemis ou encore de soulever et écraser au sol tout ennemi qui vous touche. Diaboliquement efficace en mêlée ! Plus tard, vous aurez même accès à des Cheats Codes.
Paper Plane
Développeur : Les étudiants de l’ENJMIN | Date de Sortie : 19 Novembre 2010
C’est lors du Festival du Jeu Vidéo 2010 que les élèves de l’Enjmin ont obtenu leur dernière récompense (ex-aqueo avec Gerridae de l’école Gamagora de Lyon). Plutôt méritée, elle est décernée à un titre très ambitieux qui nous transporte dans une atmosphère plus poétique qu’on pourrait le penser au premier abord. Se contrôlant idéalement au pad 360,PaperPlane met le joueur au commandes d’un simple avion de papier lancé du bord d’une cabane d’enfant, construite dans un arbre surplombant tout une campagne. Vide en tout début de jeu, celle-ci s’étendra, évoluera au fil des découvertes faites au grès du vent. On lance la création de papier, on tente de passer à travers les fils d’une balançoire ou entre les poutres d’une clôture et l’environnement prend des couleurs. Un petit jardin, son épouvantail, un tracteur, une piscine gonflable, un vélo laissé à l’abandon puis une maison, ultime trouvaille du joueur. Au début tout est figé, pour s’animer ensuite aux plus hauts niveaux d’exploration. Au fur et à mesure de la “partie”, on se sent dans la peau d’un adulte se remémorant ses plus beaux souvenirs de jeunesse. On virevolte autour des arbres pour leur rendre toute leur jeunesse colorée et au fil de notre progression, on se demande ce qu’il reste à découvrir. Mieux encore : on se prend à adorer cette découverte et l’on retrouve nos yeux d’enfants émerveillés par si peu de choses. Le jeu ne se base que sur cette recherche d’une enfance à jamais perdue. Graphiquement très coloré, sobre dans ses effets, PaperPlane demande toutefois un petit temps d’adaptation au gameplay avant que le vent passe réellement d’ennemi à allié. Néanmoins cette prise en main rend le jeu légèrement accrocheur aux premiers abords et lui confère un tout petit peu de difficulté ce qui, en soi, est appréciable. Enfin, comble de la qualité, il est facilement rejouable le temps d’une petite partie et émerveillera toujours autant.
Survivor : The Living Dead
Développeur : PyroHazardous | Date de Sortie : 01 Septembre 2010
Amber Chaplin est une jeune femme d’une vingtaine d’années venue se recueillir sur la tombe de sa mère. Soudain, un zombie débarque et dévore son frère. N’écoutant que son instinct de survie, elle fuit ces lieux de massacre et trouve refuge dans une maison abandonnée. C’est alors que le joueur intervient. Le but ? Résister à l’attaque zombie le plus longtemps possible. Pour cela, il va falloir utiliser tout ce qui est possible de dénicher dans cette maison : Armes à feu, clés, cocktail Molotov, trousses de soins… Mais avant de s’occuper de son inventaire et de sa petite personne, il va surtout falloir fermer quelques portes à clé, y clouer des planches pour leur donner davantage de résistance et allumer le gaz en prévision d’une jolie explosion destructrice de zombies. Il ne faut pas oublier de pousser la commode en préparation d’un piège, de ramasser les bonnes clés, de trouver comment atteindre cette chambre fermée à double tour et contenant un fusil à pompe providentiel et tout cela… Sans jamais se faire mordre. Plusieurs modes de jeux sont alors à débloquer : un tutoriel de 7 minutes (ce qui est déjà beaucoup) donne la possibilité de s’adonner à une autre session de 12 minutes. Puis de 14. Enfin, un mode Story s’offre aux plus talentueux. Chaque mode à son lot de nouvelles armes, combinaisons d’objets possibles et zombies originaux. Tout est alors une question de timing très serré, ou il faut penser à tout, tout le temps, sans jamais pouvoir mettre pause ni vraiment savoir d’ou vont débarquer les zombies. Il faut penser à toujours avoir une échappatoire à proximité lorsque l’on entame une petite virée dans une autre pièce de la maison. Chaque voyage dans une nouvelle pièce, pourtant à trois pas, est une véritable aventure. Une morsure et c’est la fin : ou presque, car si la jauge de vie de notre héroïne n’est pas vide, une autre jauge nous montre son taux d’infection. Une fois rempli, celui-ci transforme notre jolie fugitive en mort-vivant. Autant vous dire que si vous vous faites mordre dès le début du jeu, vous pouvez d’ores et déjà abandonner et relancer une nouvelle partie. Enfin, une jauge d’endurance force le joueur à ne pas garder le doigt appuyé sur la touche de sprint, sous peine de voir Amber trébucher et rester totalement à la merci de ses assaillants pendant de terribles secondes.
Tobe’s Great Escape
Développeur : Secret Base | Date de Sortie : 11 Aout 2011
Le jeune Tobe se trouve enfin face au coffre du trésor. Seulement, la dalle sur laquelle il marchait se brise, et le voilà piégé au fin fond d’une grotte en plein effondrement. La musique se déclenche, le scrolling démarre, et nous voilà dans le feu de l’action. Non, la dernière mouture des aventures du héros roux de Secret Base n’essaie pas de faire dans l’originalité ni dans la complexité côté scénario. Un habillage plus poussé lui aurait de toute façon été inutile, car, tout comme les précédents opus, Tobe’s Great Adventure part de la culture du jeu Flash pour tenter de proposer une expérience plus consistante et amusante. Ainsi, si le gameplay vous permettra de courir, sauter, escalader, rebondir sur les murs et y marcher, vous n’aurez besoin que d’une seule touche, le clic gauche de votre souris, le contexte se chargeant de déterminer quelle action sera déclenchée (et l’on est, soit dit en passant, rarement, voire jamais pris au dépourvu par rapport à ce que l’on tente de faire). Cependant, derrière cet habillage et ce gameplay dignes de n’importe quel jeu trainant dans les fonds de cale de l’App Store, Tobe’s Great Escape apporte, tout au long de la progression du jeu, de petits ajouts de game design, telles ces bulles qui vous feront sauter, où bien encore les murs de wall ride, sauront rythmer une progression courte mais captivante. La génération semi-aléatoire des niveaux (on retrouve des mêmes passages parfois placés à des endroits différents et connaissant quelques variantes) permet d’encourager le “die & retry” tout en évitant la lassitude du joueur, le jeu devant impérativement être fini d’une seule traite. Enfin, le fun se dégageant de l’impression de vitesse assez réussie du jeu, ainsi que de son gameplay intuitif, malgré quelques maladresses et autres rigidités, font de ce titre un “vrai jeu”, consistant et finalement assez addictif. Derrière ses airs innocents de mini-jeu gratuit en Flash, Tobe’s Great Adventure cache un jeu plaisant et prenant, pour peu que l’on se laisse porter par l’ambiance, pas forcement très recherchée, mais qui remplit son rôle, et un gameplay simplissime qui, malgré certaines faiblesses, pourra aisément trouver sa place entre deux plus grosses productions et occuper quelques heures de votre temps libre.