Mixer deux univers est une habitude dans le monde de l’indépendant, faisant toujours référence à un style très kitsch de comics, une ambiance 60′ de vieux camps s’affrontant dans des univers de science-fiction plus ou moins bien fagotés. Dragons Vs. Spaceships tente de confronter deux mondes littéralement différents avec la volonté franche de bien faire les choses…
Trop rapide shoot’em up !
Vous êtes un reptile, un dragon volant au secours de ses congénères capturés par des vaisseaux venus de nulle part qui tentent de vous piquer votre place de leader charismatique et puissant d’une planète paradisiaque. Pour cela, il va falloir combattre à coup de boules de feu ou de glace, ou les mélanger pour faire des météores. Vous augmenterez la force de vos tirs, votre vitesse, en gros vous ferez comme dans tout shoot’em up à scrolling vertical qui se respecte. De là à dire que vous vous amuserez…
Car Dragons Vs. Spaceships est gangréné par un défaut de gameplay insupportable : la vitesse des ennemis. Ceux-ci sont beaucoup trop rapides et mettant alors en avant tous les autres petits défauts du jeu qui, à la manette, est complètement injouable. Un dragon beaucoup trop grand à l’écran, tire sur des ennemis avec une visée très peu précise. Ces mêmes ennemis apparaissent et disparaissent à vive allure avec, comble du ridicule, la nécessité de sauver certains dragons qu’un vaisseau spatial supprime de l’écran en moins de temps qu’il n’y a à s’en apercevoir. En gros, on ne maitrise absolument rien.
Gameplay Vs. Plaisir de Jeu
Boss surpuissant et peu adapté au gamepaly d’un dragon prenant le quart de l’écran, vagues d’ennemis aux chemins complètement sans intérêt, répétitivité excessive des actions : si le créateur de ce jeu me lit (et il le fera surement, malheureusement pour mon karma) je reste persuadé qu’il se satisfera d’une seule conviction, celle de ma nullité à ce genre de jeu. Ce n’est pas faux, même si je me défends assez bien à vrai dire, mais quoi qu’il en soit il y a de gros problèmes de gameplay que même le meilleur des joueurs de shoot’em up au monde ne supporterait pas.
À deux joueurs c’est pire : deux dragons sur le même écran, impossible de ne pas se prendre un seul projectile ennemi. On peine alors à passer le premier niveau dans ce qui est l’une des plus grosses déceptions de cette fin d’année sur PC et Xbox 360. Le jeu semblait beau, pêchu, passionnant et est au final juste qu’un gros ratage qu’aucun patch ne pourra corriger. Vraiment triste.