L’alliance entre le développeur EggBall et l’éditeur prolifique BulkyPix est enfin là. Joliment nommé Jazz, ce jeu propose un univers des années 1920 qui ne devrait pas laisser de marbre. Néanmoins, a-t-il toutes les qualités pour surprendre ?
Trump le Jazzman
Trump est un homme aux rêves incroyables qui, en une Nouvelle Orléans des années 20 assez violente et pleine de déceptions, tente toutefois de faire ce qu’il aime par-dessus tout : la musique. En parallèle, Trump va tomber amoureux de la belle Lady Coquelicot et va donc tout tenter pour qu’elle succombe à ses charmes. Sur son chemin, il va trouver d’autres acolytes fans de musique Jazz qui rejoindront son groupe et au final, paraderont à Treme et composeront leurs plus belles musiques.
Si Jazz est empreint d’un univers si particulier, d’ailleurs inspiré de la vraie vie du célèbre Louis Armstrong, c’est tout d’abord pour épater avec des graphismes colorés et aux ambiances très diversifiées. En des fonds violets, marrons, toujours très clairs, l’atmosphère du titre se fait immédiate et « parle » au joueur. Ainsi, tout le jeu ou presque est muet (excepté un ersatz de voix-off textuelle qui ne fait que nous rappeler la continuité de l’histoire). La communication avec le joueur passe par les graphismes, les musiques, les situations. Un bel exercice d’animation et de mise en scène pleinement réussi.
Gameplay classique
Pourtant, Jazz est assez quelconque dans sa construction. Au travers de plusieurs tableaux, vous devez jouer de la plateforme avec des touches tactiles par ailleurs plutôt bien disposées et assez grosses pour les imposantes mimines comme les miennes. Ce n’est pas précis comme avec un pad, évidemment, mais on s’y fait rapidement. Il va alors falloir sauter de plateforme en plateforme, éviter les pics, le vide puis les policiers qui peuvent être maîtrisés en leur sautant dessus. Certains sont invincibles et font office de trampoline (!) pour une progression plus amusante. Aussi, il faut collecter un maximum de notes de musique sur les 80 éparpillées par niveau.
D’une simple pression sur la bonne touche, le joueur peut aussi faire jouer de la trompette au héros (d’où son nom, évidemment). Celle-ci arrête le temps avec ses belles notes, ce qui permet de stopper net une plateforme mouvante qui va trop vite ou ne nous laisse pas le temps de progresser. Attention cependant : certaines plateformes sont estampillées d’un petit logo de musique barré, voulant préciser qu’il sera impossible de la bloquer dans l’espace-temps. Même principe avec des caisses à pousser, ou qui tombent du haut de l’écran. Pratique de les bloquer pour s’en faire des plateformes au dessus du vide !
De petits défauts, de grosses qualités
Ce n’est qu’un jeu de plateformes de plus, il faut bien l’avouer. Jazz n’innove pas ou très peu et ne fait que reprendre des idées aperçues dans les habituels maîtres du genre. Son originalité, il la trouve cependant dans son atmosphère de la Nouvelle-Orléans qui donne réellement envie d’y revenir pourvu qu’on en apprécie le style. Les musiques ne sont pas nombreuses, un peu répétitives du coup lors de certains niveaux un peu trop longs, mais difficile de faire la fine bouche devant de tels jolis rythmes Jazzy qu’on se surprend à siffloter une fois l’iDevice éteint.
La possibilité de collecter quelques images cachées, morceaux d’un puzzle offrant au joueur une « véritable » image ou un artwork du jeu, est aussi une bonne chose pour la durée de vie. Mais pas que : elle permet de replacer historiquement ce titre aux mille inspirations, à la recherche visuelle épatante et au résultat éblouissant. Évidemment, avec un gameplay original ou plus musical on aurait sans aucun doute eu le droit à une petite pépite. Mais en l’état, on a tout de même le droit à un sacré bon jeu de plateformes pour des iDevices qui en manquent vraiment !
Le musicien est le frère de notre DRH ^__^
Ça à l’air vraiment sympa comme petit jeu, et comme cité, un bon jeu de plateforme pour Ios ça fait pas de mal !
Hello
Nous étions 6 musiciens et deux compositeurs 🙂
Compositeur : Olivier Calmel, Sylvain Hellio
Olivier Calmel : piano
Sylvain Hellio : guitare et banjo
Jan Schumacher : trompette et bugle
Frédéric Borin : trombone
Mauro Gargano : contrebasse
Ichiro Onoe : batterie