Andreil Game a de la suite dans les idées et après plusieurs concepts amusants, mais rapidement bouclés, le voici qui continue à nous émouvoir. Après tout, ce n’est pas tous les jours qu’un concepteur privilégie le concept aux graphismes avec une sincérité aussi touchante. Ce nouveau titre est il lui aussi un bon moment à passer ?
En ligne droite…
Avez des graphismes toujours aussi simples et pas franchement beaux, il s’agit ici de faire la guerre aux orcs sur toute une ligne de niveaux. Tous les dix niveaux, l’environnement change et passe d’une prairie à de la neige, une caverne ou un désert. Une cinquantaine de niveaux sont à traverser à l’aide de plusieurs combattants : trois types, plus précisément.
Les voleurs battent les soldats qui battent les magiciens et vice-versa. L’habituelle roue d’équilibre qui agit par exemple au « pierre/feuille/ciseau » est utilisée ici au centre du concept. Sur trois lignes à l’écran, il est donc possible de générer des soldats qui avanceront jusqu’à l’extrême droite de l’écran. Une fois le bord touché, on passe au niveau suivant. Le but est donc de traverser tout le jeu et de conquérir les territoires ainsi. Seul problème : en face, il y a des orcs.
Ces orcs utilisent exactement le même principe de jeu et nous envoient donc leur armée au compte-goutte. Il faut donc les faire affronter un de nos soldats plus puissants dans la « roue d’équilibre » pour le vaincre et avancer. S’il est du même niveau, les deux guerriers sont battus. S’il est plus fort, alors notre guerrier disparait de l’écran et l’ennemi continue d’avancer. S’il touche l’extrême gauche de l’écran, on recule d’un niveau. Simple comme bonjour ? Certes, mais très accrocheur !
Fun, mais vite joué !
En effet, « Orcs! » se laisse jouer très facilement et son concept est très accessible. L’amusement est immédiat et même avec ses graphismes classiques et peu attrayants, on ne passe pas à côté du jeu. Pour son prix, c’est un bon petit jeu. Mais comme d’habitude, on espère de tout coeur qu’Andreil Game va se décider à voir plus loin et tenter de former une équipe autour de ses idées géniales. Avec de beaux graphismes, davantage de durée de vie et des modes de jeu en ligne, ces titres feraient un malheur.
En l’état on se contentera du concept plaisant qui, ne l’oublions pas, peut aussi être joué jusqu’à quatre joueurs sur le même écran. De quoi gonfler artificiellement la durée de vie de cette petite surprise signée Laurent Goethals. Un développeur à suivre, sans relâche.