Marre de ces RPG avec des graphismes de malade, un humour vraiment pas au rendez-vous, avec des quêtes archilongues et des mages guerriers over-cheatés imbattables ? Je vous présente Chtulhu Saves The World, un bon vieux J-RPG, bien rétro, avec de l’humour a chaque réplique, et un challenge immensément grand !
Un monstruosité perdue
Tout le monde connaît le mythe de Chtulhu, enfin pour les quelques personnes qui restent dans leurs grottes je vais tout de même résumer qui est cet être maléfique. Chtulhu est un dieu extraterrestre millénaire, créé dans le monde de HP Lovecraft (en 1926). Il a une tête de sèche avec des tentacules de pieuvre et des ailes (bien la drogue HP ?). Et bien dans le jeu, la créature que je vous ai présentée sera le héros. Enfin plutôt un antihéros. Ça dépend du point de vue.
Enfin bref, au tout début, notre pieuvre humanoïde se fait invoquer dans notre monde, mais un méchant sorcier en profite pour le mettre KO. Vous commencerez donc au bord d’une plage, échoué, seul, contre tout le monde, à la merci des crabes. Une voix off vous présentera de façon dégrossie la situation, et Chtulhu répondra de façon sarcastique aux affirmations du narrateur. C’est ainsi que vous commencerez une épopée d’une dizaine d’heures ou vous rentrerez moult obstacles tels que des chevaliers venus annihiler la source de tous les malheurs du monde, c’est à dire vous. Votre quête principale sera de retrouver vos pouvoirs dans le but de réaliser la mission qui aurait de l’être la votre : Détruire le monde. Le scénario est vraiment des plus originaux, car vous rencontrerez des gentils zombies qui boivent du lait pour faire la fête, ou des héros mourants qui ressusciteront dans une chapelle (coucou Dragon Quest).
Un J-RPG assez commun
Hormis un humour présent à tous les dialogues, le jeu présente un contenu digne de n’importe quel J-RPG tel que les anciens Dragon Quest. Une interface très simple, avec un rangement attaque/magie/objet, on rajoute aussi les catégories invocations et attaque spéciales, et voilà les possibilités que vous aurez en combat. Il y a aussi de disponible tout un éventail d’équipement allant de l’épée basique à des robes de combats en passant par des armures renforcées. Un détail qui changera des JRPG normaux sera de pouvoir “gérer ” les combats. Par exemple, lors de l’entrée dans un donjon, ou plus généralement un lieu à grande densité de monstres, un certain nombre de combats sera nécessaire pour ne plus subir de rencontres. Plus exactement, un donjon vous demandera en moyenne 30 combats, si vous arrivez à les faire, vous ne rencontrerez plus aucun monstre jusqu’à la fin de la zone. Vous pourrez aussi les faire sans vous déplacer, avec un raccourci dans le menu.
Malgré une richesse du scénario et de l’interface, le jeu possède un point faible, car vous pourrez sauvegarder quand vous le souhaiterez, tout les 10 pas… comme une fois par heure. On peut aussi remarquer que plus le jeu avance, plus on a tendance à rester appuyé sur la touche entrée lorsqu’on joue en normal. Les joueurs recherchant le plus de challenge joueront donc quant à eux en difficile et attendrons les zones de sauvegarde répartie de façon très éloignées dans le monde.
Pour les vieux d’la vieille
L’ambiance du jeu est telle qu’un bon vieux jeu rétro, avec des musiques, des animations, des bruitages, des décors et des personnages 8bits. Les adeptes des bons vieux jeux de Megadrive et de Snes seront très sûrement conquis par l’ambiance délirante de CSTW. Certaines fois, dans les villages sera présent un bug qui vous affichera, lorsque vous serez dans une maison, la maison d’à côté, mais ça reste vraiment minime et ça ne dérange en rien. Le pari est donc réussi pour le côté rétro de l’ambiance.
Cthulhu Saves The World vous emportera donc dans une aventure épique, ou l’humour et le challenge seront présent à condition de jouer en difficile et de ne pas sauvegarder après chaque combat. Zeboyd Games nous offre ici un petit chef-d’oeuvre à moindre prix, car avec son grand frère, Breath of Death VII, ils ne coûtent que 2€ sur PC. Une affaire en or, car les deux jeux sont sensiblement similaires qualitativement parlant.
Bonne idée que ce test, même si je l’ai pas encore commencé depuis que je l’ai acheté, j’avais adoré la démo Xbox 🙂 Très très drôle.
J’ai fais le test avec beaucoup de plaisir, en tout cas 🙂
Excellente surprise que ce jeu bien barré qui ne se prend pas au sérieux et offre de bons moments. Comme le dit le test, il fait bien plaisir aux amateurs des ambiances SNES, pour un prix ridicule.