Chez Zivix ont des fans de musiques électroniques, de soirées ou on saute la bière à la main face à un DJ en transe. Quoi de mieux pour un développeur de jeu vidéo de tenter de retranscrire cela au mieux, vidéoludiquement parlant ?
JAMais sans mon instrument…
Vous connaissez le point commun entre Owl City, Atmosphere, Modest Mouse, Fall Out Boy, Fatboy Slim, Rise Against ou encore Dosh ? Ce sont tous des groupes de musiques habitués d’un certain succès en boite et qui se retrouvent tous dans ce JAM Live Music Arcade. Plus d’une trentaine de groupes différents sont au rendez-vous pour ce jeu musical se jouant au mieux à la guitare, au pire à la manette. Deux modes de jeu très distincts sont proposés, tellement distincts qu’ils n’ont absolument pas le même gameplay l’un et l’autre.
Le premier mode, le JAM, propose de « créer » sa musique à partir d’une composition déjà existante. Une musique est alors découpée en plusieurs instruments : les percussions, la guitare principale, la basse, les voix, etc. Vous aurez alors pour principal loisir de contrôler tout cela avec, à chaque fois, cinq choix de sons différents. Comment ça marche ? Au lancement de la musique, vous sélectionnez les instruments que vous voulez lancer. Chaque instrument est attribué à une couleur, donc à un bouton (ou frette de votre guitare tout droit venue de Guitar Hero ou Rock Band). Vous sélectionnez donc les bons boutons et faites claquer la grosse touche centrale vers le haut pour les faire démarrer. Ensuite, pour lancer des sons, il faut faire la même chose : choisir les sons en fonction de leur touche/frette attribuée et faire claquer la touche centrale, mais cette fois, vers le bas. Au début c’est plus que confus et il faut un petit temps pour vraiment s’y faire, mais une fois bien compris, le principe est on ne peut plus addictif.
En mode JAM, il n’y a cependant vraiment pas de défi. Vous êtes libres de jouer comme vous le voulez, n’importe comment si vous le voulez et donc, obtenir les médailles de bronze, d’argent et or se fera à l’usure, à force de claquer des sons dans tous les sens. Les amoureux de musique y trouveront cependant un vrai passe-temps chronophage sans aucun but, mais au fun certain. Un peu comme quand on avait 3 ans et qu’on tapait sur un xylophone juste parce que ça faisait du bruit, en fait… Sinon, si vous voulez un vrai but à votre session de jeu (autre que celui de vous amuser comme un petit fou) vous pouvez enregistrer votre session pour la rejouer ensuite en mode Arcade…
J’ai la guitare qui me démange !
Le mode Arcade. Clairement, c’est un peu comme découvrir un jeu après le jeu, comme le jour ou vous avez vaincu le boss dans Zelda : A Link to the Past et qu’on vous dit qu’en fait il y a un monde parallèle, un lapin et trois fois plus de temples à visiter. Le mode Arcade ne se débloque que lorsque vous avez fait 80% du mode JAM ce qui prend déjà une bonne heure et demie (voir plus si vous jouez le jeu à fond et faites des sessions de 10 minutes à chaque chanson). Et point de vue gameplay, c’est le jour et la nuit.
Cette fois vous reprenez le concept des « claquages haut » pour sélectionner les instruments et des « claquages bas » pour jouer les sons, sauf que vous êtes dans la peau du musicien. Comme dans un Guitar Hero donc, en beaucoup plus dur et conceptuel, vous devrez reproduire les notes des différents instruments qu’on vous propose. Les notes défilent du bas vers le haut de l’écran et à chaque ratage, la barre de « validation » de vos notes descend d’un cran, ne vous permettant plus de prévoir assez tôt ce qui arrive. Bref, plus vous perdez, plus c’est difficile.
Ce mode de jeu est totalement différent du premier, malgré le fait qu’il se repose sur les mêmes bases. Cela en fait une véritable petite merveille d’ajout de durée de vie intelligente et surtout, cela donne un vrai défi à un jeu qu’on pensait, pendant les deux heures passées à débloquer toutes les musiques du mode JAM, juste contemplatif et « bac à sable ». En clair, JAM Live Music Arcade est on ne peut plus complet et vaut clairement son prix pour les plus adeptes de ce genre de musiques « de boite ». Loin d’un DJ Hero, certes, mais il tire son épingle du jeu.