Le rétrogaming, les gros pixels, les gros cubes… c’est une sorte de mode depuis maintenant quelques années. On observe en effet beaucoup de jeux qui reviennent à des éléments de gameplay, des genres mais surtout des graphismes et des bande-son s’inspirant ou reprenant des jeux des ères 8 à 16 bits. Et ce Secrets of Grindea ne fait pas exception à la règle.
Secrets of Grindea n’est pas une suite ou un remake à un jeu de la série au nom si proche, que ce soit Secret of Evermore ou Secret of Mana (merci au « s » qui évitera sûrement quelques problèmes de droits). Même s’il reste quasiment certain que le titre du jeu a quelque chose à voir avec cette légendaire série de RPG, tant il sert d’hommage aux jeux de ce genre sortis durant cette époque, sur la même console. Pour reprendre les mots des développeurs du jeu, les bien-nommés Suédois de chez Pixel Ferrets, SoG (et oui, je suis déjà très intime avec le jeu) est un RPG old-school qui est principalement un hommage à cette époque, mais qui peut aussi être une parodie à certains moments. Mais ce n’est pas tout, les graphismes et le design comme les musiques du jeu vous rappelleront sûrement quelques uns des nombreux RPG sortis sur la console 16 bits de Nintendo, même si l’animation semble d’un niveau bien supérieur à ce qui était possible sur le second bébé de Nintendo (et pourtant, il n’y a qu’une seule personne en charge de celles-ci !)
Mais bien sûr, un jeu uniquement basé sur un hommage à une ancienne époque de l’histoire du jeu vidéo deviendrait rapidement ennuyeux, c’est pour cela que SoG a d’autres cordes à son arc. Ainsi, une longue et dramatique quête principale est promise par les développeurs. Celle-ci vous fera découvrir le monde de Gridea où tout est déterminé par la taille de votre collection d’objets. Vous jouez un jeune héros (ou héroïne, l’égalité des sexes étant respectée) qui veut devenir un Collectionneur célèbre et récolter les objets les plus rares du Royaume. Mais cette quête va rapidement se transformer en quelque chose de plus gros où la famille, l’amitié et le destin du monde sont entre les mains du héros. Des quêtes secondaires et du contenu caché devraient aussi permettre de passer encore plus de temps sur le jeu. Pour rester cohérent avec l’histoire, le jeu contiendra bien sûr des milliers d’objets, qu’ils soient à chasser, fabriquer, pêcher ou déterrer dans le but d’améliorer votre personnage, de remplir un codex et de devenir plus célèbre.
Entre autres, le jeu proposera aussi une personnalisation du personnage plutôt avancée, que ce soit au niveau du look permettant de faire quelque chose d’unique ou de la fiche du personnage, sans classes ou quoi que ce soit de similaire, qui permettra des possibilités dites infinies. Vous pouvez aussi attraper n’importe quel animal et en faire votre bête de compagnie afin de vous sentir moins seul dans votre aventure, ou vous pouvez jouer à quatre joueurs en coopération, en ligne bien sûr, une chose qui aurait été impossible sur SNES. Le jeu dispose aussi d’une autre « mode » propre aux jeux modernes : un tas d’achievements et de succès en tous genres. Bref, tout ça pour dire que ce jeu qui semble plutôt prometteur sortira soit fin 2012, soit début 2013 et en attendant vous pouvez regarder ce trailer de la pré-alpha du jeu.
Pouah, ça fait tellement longtemps que j’attend un bon successeur aux Seiken Densetsu…
Petite précision pour les anims: à l’époque la limitation n’était pas tant dû à la qualité de l’artiste qu’à la puissance de la machine ( des anims 2D fluide coutent très cher en terme de ram ) et si jme souviens bien sur Seiken densetsu 2 ( secret of mana ) par exemple, il devait pas être plus d’une dizaine dans l’équipe et je crois qu’il n’y avait qu’un animateur ( qui devait aussi être lead chara je pense )
Oui c’est à peu près ce que je voulais dire, que c’était à cause de la puissance de la SNES. Après, je trouve que ça reste quand même vachement impressionnant pour une seule personne o:
Tout à fait d’accord, ça m’a l’air prometteur!
Oh, je le veux ! Comme Kirub, j’ai adoré les Seiken Densetsu (2 & 3) et je suis pas contre un petit jeu qui y ressemble… Je surveillerai ça de près !
Un seul mot : magnifique. C’est dans des jeux comme ceux là qu’on voit que le style 8/16 bits, bien exploité, peut rendre très bien même dans une époque où il faut un PC à 3000 balles pour faire tourner un FPS bouseux.
Sinon l’univers me fait un peu penser à celui de Miyazaki, enfin après c’est plus personnel.