Popcap met toujours en avant ses plus fidèles franchises et la série des Zuma n’est plus trop à présenter. L’arrivée d’un petit nouvel épisode sur nos iDevices est-elle une bonne nouvelle ?
En l’honneur de Frogger ?
Réexpliquons le concept de Zuma. Cette série de jeux vidéo n’est pas la première à utiliser ce gameplay ci-dessous présenté, mais c’est en tous les cas la série la plus populaire du genre. Dans le rôle d’une grenouille se fondant un peu dans le décor, comme une sorte de rocher, vous devez détruire des flux de sphères de couleurs différentes. Ces flux avancent dans une même direction, dans le but d’atteindre une sortie qui fait office de Game Over. Poursuivi par un timing de folie, vous devez donc éliminer chaque sphère de l’écran sans en oublier une seule. Tout cela grâce à des combinaisons de couleurs, comme dans tout puzzle-game qui se respecte.
C’est au bout de trois sphères de même couleur que celles-ci s’éliminent. Elles disparaissent de l’écran et forment un trou dans le flux. Si aux extrémités de ce vide créé se trouvent deux sphères d’une même couleur, elles se rejoignent. Si celles-ci sont bien accompagnées et que l’on atteint là encore le seuil de trois sphères d’une même couleur à la suite, alors elles disparaissent aussi et cela enclenche un Combo. Enfin, à chaque élimination de trois sphères, le flux recule un peu. A chaque fois davantage en fonction du combo réalisé.
Bien sûr, c’est le level design qui aura fait le succès de la série. Au début un, puis deux, puis trois flux, des « ponts » vous empêchant d’atteindre certaines sphères, des flux qui se passent devant pour bloquer le chemin, une grenouille placée sur un côté du jeu (et non plus au centre)… Les combinaisons et idées de niveaux sont nombreuses et font du jeu un défi perpétuel contre l’inventivité folle de ses créateurs. Alors, on s’en lasse évidemment en cas de session longue, mais pour de la partie rapide, du « nomade », c’est foncièrement génial. Voici la recette de Zuma, pratiquement inchangée dans ce Revenge sur iOS.
Les nouveautés (parce qu’il y en a !)
Avouons-le clairement de suite, ces nouveautés toutes intéressantes ne sont pas assez nombreuses pour que le jeu ait une véritable raison d’exister, autrement que pour être une énième suite plus ou moins mercantile (il faut dire que les fans en redemandent). Ne vous attendez pas à un chamboulement incroyable du rythme du jeu et de sa construction. C’est on ne peut plus classique, toujours efficace, mais sans ce grain de folie et de génie originel.
Il y a bien les affrontements contre les boss… Comme dans un Space Invaders, vous devez tirer des sphères sur l’ennemi au moment opportun pour vous en débarrasser. Évidemment, un flux de sphères se baladera droit devant vous pour vous empêcher d’atteindre votre objectif et le boss ne se privera pas pour vous envoyer un joli lot de projectiles. C’est rythmé, mais cela manque clairement de panache et sent franchement l’ajout « forcé » qui casse la structure répétitive mais fun de Zuma. On ne va cependant pas non plus se plaindre des nouveautés. Des bonus, comme la possibilité de tirer des lasers, de lancer trois boulets de canon en même temps et d’autres idées plus ou moins réussies sont aussi de la partie. Une chose est sure : les parties se suivent et se ressemblent moins qu’à l’époque mais aussi, à force de rajouter des bonus, une part de « chance » est davantage incluse dans cet opus que dans les précédents.
Cela aura vite fait d’énerver les puristes sans toutefois les empêcher de s’y amuser, tant Zuma reste de ce jeu chronophage que l’on aime avoir toujours sur soi quel que soit l’endroit où on se rend. Si vous ne connaissez pas encore Zuma, les longues traversées de la ville en bus, en tram ou en métro ne seront que de jolis moments de jeu pour vous désormais. C’est déjà ça.