Une autruche a tué votre père et c’est cet affront que vous allez laver, en paysan américain de base, grâce au magasin d’armes du coin. Vous aimiez Duck Hunt ? En voici la version « adulte »…
C’est la danse des canards en PEGI 18
Vous êtes le fiston préféré d’un paysan américain (pour ne pas dire un Redneck) tué par des oiseaux enragés. Loin d’être un remake du film d’Hitchcock, Bird Assassin est surtout un bel hommage plus adulte à un certain Duck Hunt de Nintendo.
Vous allez parcourir dix niveaux en scrolling horizontal avec la possibilité d’avancer, de reculer, de sauter et bien entendu, de tirer à la souris ou à la gâchette sur les oiseaux apparaissant à droite de l’écran. Il y a deux types d’oiseaux : ceux qui volent (et piquent du bec pour vous frapper) et ceux qui marchent (et se ruent donc vers vous). Il faut donc tirer sur plusieurs plans et bien surveiller les plateformes qui peuvent vous donner un avantage stratégique en plein jeu.
Des canards, des hiboux porteurs de dynamite (!), des autruches, des poules et autres dindons sont donc de la farce. Bird Assassin ne se prend pas une seule seconde au sérieux et bien heureusement, tant son gameplay et même son concept trouvent vite leurs limites. Au bout d’un niveau, on a tout vu du jeu. Il ne reste plus que les upgrades pour donner un semblant d’intérêt aux niveaux suivants.
Cela ne casse pas trois pattes à un canard ?
C’est le moins que l’on puisse dire. Néanmoins, il y a plein de bonnes idées dans ce jeu de shoot pour autant plus que quelconque. La présence d’un Gun Mart tout d’abord (très amusante référence au WalMart américain) vient vous proposer de dépenser les pièces gagnées au fil des niveaux (en les ramassant, mais aussi en tuant la volaille) pour obtenir de nouvelles armes allant du shotgun à la gatling. Des améliorations de vitesse et de précision sont aussi proposées, en plus d’une bouteille de « vie » à utiliser une fois dans un niveau. On retrouve enfin un objet permettant de ralentir les oiseaux temporairement et enfin, un gilet pare-becs pour perdre moins de vie lorsque l’on se fait toucher.
Autant vous dire que les dix niveaux s’enchaînent très vite et que vous verrez le bout du jeu après quinze bonnes minutes. La rejouabilité ? Assez inexistante. Seule la première partie est amusante. À petit prix, pour détendre pendant les heures de bureau, c’est efficace. Mais seulement dans ce cas de figure !