On a tendance à trop l’oublier, mais le plaisir visuel compte autant que le plaisir d’exploser du montre dans un jeu-vidéo. Attention, je ne vous dit pas de vous ruer sur le dernier DOA afin de vous astiquer la nouille sur les combattantes en maillot de bain, non. Je vous parle d’onirisme.
Mais qu’est-ce-donc que cette notion étrange ? N’est-ce-pas encore là une preuve de branlette intellectuelle chère aux journalistes spécialisés ? Pas vraiment. Par onirisme, j’entends des graphismes qui sortent de l’ordinaire, usant de couleurs chatoyantes et nous transportant dans un univers enchanteur. En bref : quelque chose d’extra-ordinaire pour les yeux. Selon moi, Muramasa en est un parfait exemple. Et la première production de Frogmind Games s’inscrit dans cette lignée.
Baptisé Badland, le jeu se présente sous la forme d’un plate-former en 2D programmé sous iOS. Hélas, c’est tout ce que nous savons à l’heure actuelle, aucun détail concernant l’histoire ou les personnages. Les développeurs restent très discrets quant à ce soft, mais ont tout de même communiquer deux artworks. C’est toujours ça de prix…