Ah tiens un projet étudiant, ça faisait longtemps que je n’en avais pas eu un à me mettre sous la dent. Ça me changera des productions issues de petits studios ou de pionniers enfermés dans leur chambre/garage (quel cliché !). Et ce n’est pas moins que la grande école Supinfogame (à 15 minutes de chez moi, mais on s’en tape) qui s’y colle, par le biais du travail de certains de ses étudiants. Gros plan.
École élitiste par excellence, qui donne les moyens à ses pensionnaires de fournir un travail de qualité (non, je n’ai pas d’actions chez eux), l’établissement fournit régulièrement à la presse de quoi alimenter ses colonnes. C’est donc avec une pointe de curiosité que j’ai accueilli le travail produit par une équipe composée de Remy Boicherot, Solène Boscher, Camille Boulc’h, Pierre Delage, Martin Dinet et Sylvain Nguyen. De parfaits inconnus qui, je l’espère pour eux, deviendront des grands noms du JV.
Baptisé Cœur d’Épine, un nom aussi poétique qu’étrange, le soft prend place dans un mystérieux village où les habitants sont prisonniers de leur passé, et surtout des « non-dits ». Un lieu comme un autre vous me direz, sauf qu’ici VOUS avez la possibilité de fouiller la mémoire des autochtones, pour comprendre leur histoire et améliorer la situation du village. Bon bien sûr, inutile de vous rappeler qu’il ne faut pas ouvrir la tête de Mamie Huguette pour faire de même…On suppose qu’il sortira sur PC.