On continue à vous parler des « jeux de plage » après vous avoir peu convaincu avec du MahJong. Cette fois, c’est à un clone du célèbre Bejeweld que nous avons à faire. Aussi classique qu’il soit, est-il de bonne facture malgré tout ?
Bejeweld sans les joyaux
Vous connaissez forcément tous Bejeweld, même s’il n’est pas question de ce titre précis. Les clones sont très nombreux sur internet, sur toutes les plateformes, même dans vos réseaux sociaux. Le concept est tout bête puisqu’il suffit d’aligner au minimum trois symboles identiques pour les faire disparaitre. S’en suit des briques qui tombent dans les espaces crées avec la validation des combinaisons, pour toujours plus de possibilités, mais surtout, des combos destructeurs qui vous amènent plein de points. Nous sommes clairement en terrain connu depuis des lustres avec ce Jewel Link et il n’est pas question de vous dire le contraire : ce jeu est on ne peut plus classique.
Malgré tout, il propose une « mise en scène » basée sur le mythe de l’Atlantide qui n’est pas foncièrement mauvaise pour les plus jeunes joueurs. Chaque niveau propose un petit historique autour d’un monument : c’est toujours ça de gagné pour la culture. Les niveaux se composent de défis, demandant d’aligner un certain nombre de différents symboles pour remplir des jauges et, une fois celles-ci terminées, passer à la suite. Ces symboles sont des « ressources » qui contribuent à créer les bâtiments, même si on a rarement vu une construction tenir avec des pinces de crabe et des perles, je vous l’accorde.
Seul sur la plage, les yeux sur la console…
Le contexte est donc plutôt bien mis en scène, ce qui est un bon point. Après, vous avez le droit au plus classique des puzzle-game du genre : vous enchainez les niveaux, qui sont de plus en plus durs sans jamais vraiment vous coincer (nous sommes dans un jeu familial avant tout) et pour terminer la centaine de niveaux proposés, il va clairement falloir être persévérant. Car malgré quelques sympathiques bonus tactiles (huit au total), détruisant tous les symboles identiques du plateau ou vous ajoutant un peu de temps pour finir votre niveau, le jeu ne se renouvelle jamais.
En soi, ce n’est pas bien grave puisqu’il fait ce qu’on lui demande : il propose un tactile très efficace, une atmosphère plutôt colorée et loin d’être aussi moche que la plupart des « clones » qui sortent sur nos consoles portables. La présence de « succès » est aussi là pour forcer le joueur à aller plus loin dans le jeu et enfin, un mode Libre vient aussi gonfler artificiellement une durée de vie qui n’en a pas foncièrement besoin.
Jewel Link peut forcément être mal vu au début : c’est du snack-gaming totalement assumé, c’est très inspiré de jeux déjà bien connus. Néanmoins, il fait cela bien, avec un respect du joueur que tous les jeux de ce genre n’ont pas. En soi, on ne le conseille donc absolument pas aux passionnés du genre qui n’y trouveront absolument rien de nouveau, mais si votre fils part à la plage avec le dernier jeu Pokémon et que vous envisagez de lui emprunter sa console pour remplacer les mots croisés sur le sable chaud, ce titre peut clairement vous faire passer le temps avec efficacité.