Comme tous les gosses, j’étais un grand fan des petites voitures avant, mais surtout en jeux vidéo en fait, et ça m’a fait passer des heures et des heures sur les premiers Gran Turismo, Colin McRae Rally, ou encore TOCA. A cette époque ces voitures étaient plus carrées que mes Hotwheels. Puis est arrivé la série des Burnout, qui a tout changé pour moi et pour beaucoup de gens au final, ajoutez à cela 2 derniers épisodes de Gran Turismo franchement mauvais, et le fun qu’apporte les derniers Burnout, et vous avez la monté du jeu de course orienté Arcade. Malgré tout certains jeux de simulations continuent de sortir, et certains valent vraiment le détour (Combien de fois vous avez entendu que Forza Motorsport est un must have sur 360 ?), mais est ce que Test Drive : Ferrari Racing Legends fait parti de ceux là ?
VROUM VROUM VROUM !
L’avantage de ces jeux qui n’ont pas le droit à 35 spots pubs par jour sur TF1, ou à une refonte graphique des gros sites de jeux vidéo pour les promouvoir, c’est qu’au final, on attend pas forcement de miracles, et c’est un peu ce qui se passe avec ce Test Drive (Oui euh… le titre est long hein, faut pas déconner) quand on met la galette dans la console. Et comme souvent dans ces cas-là : Surprise ! Car oui, je pourrais plier le test ici, vous dire qu’il est vraiment bon au final, et puis voilà (Spoiler Alert). Première chose qu’on voit, la modélisation des voitures est juste sublime, d’un côté il y en a seulement qu’une cinquantaine, toutes de la même marque, mais impossible de nier que le boulot de ce côté est excellent. Il l’est beaucoup moins sur les circuits par contre, beaucoup sont trop vides, il y en a en plus très peu (seulement 16 différents) et on a droit à un clipping gênant tout le long de nos parties, et ce n’est pas 3 cailloux et de la broussaille comme dans le dernier Battlefield (sur console), ici c’est une forêt qui émerge tous les 10 mètres. Un autre gros problème de vide, c’est l’intérieur des véhicules, il y a que très peu de détails, et avec le boulot fait sur l’extérieur, c’est vraiment dommage d’avoir raté ça, surtout pour les joueurs comme moi qui préfèrent la vue interne… Ah et j’ai pu lire qu’il y avait pas mal de différences entre chaque versions du jeu, donc je vous précise tout de même que le test a été fait sur XBox 360. Chose inutile, mais tout de même sympa en vue interne : si c’est un véhicule décapotable, notre personnage portant alors des lunettes de protection, notre vue est du coup un peu plus foncée. Oui, ça ne sert à rien, mais ça en jette quand même
Au niveau des sons, ceux des véhicules sont hyper réalistes, pour peu d’avoir une installation pour, on s’y croirait presque, les bruits du moteur, des dérapages, etc. sont juste exquis. Et c’est tout ce dont je vous parlerai, puisqu’en fait c’est tout ce qu’il y a à dire sur la bande son, les rares moments où l’on remarque qu’il y a de la musique, elle sera plus qu’anecdotique, étant habitué à rouler sur du bon rock/metal (Merci Burnout Paradise/Need For Speed), le fait d’avoir que de la musique dans les menus, qui en plus passe inaperçu, m’a assez dérangé. Mais heureusement que la 360 permet de lancer ses propres musiques en jeu. Certains diront que ça ne collerait pas avec l’ambiance Ferrari, mais il existe assez de musiques classiques purement épiques qui auraient fait l’affaire ! Je ne demandais pas de rouler sur du Eros Ramazzotti mais quand même ! (Bien que ça aurait eu une certaine classe).
Hi, I’m Tony Stark, and this is Jackass !
Je pensais personnellement que ce jeu serait du genre parfait pour avoir un garage où on achèterait nos voitures (un peu à la façon d’un Gran Turismo), mais non. Pour le côté scénario, nous sommes un pilote qui fera des tests pour Ferrari, puis se fera repérer et on devra ensuite enchaîner les tests de nouveau modèles, prouver que l’on est meilleur qu’un autre pilote de la firme, et les courses officielles. En plus, le mode campagne est très long, on a plus de 200 courses à faire, ce qui prendra de très longues heures, et on aura beau trouver le jeu très facile au départ, il demandera beaucoup plus de nous dans la dernière partie du jeu, avec les véhicules modernes. En réalité à chaque fois que Ferrari nous fera conduire un nouveau véhicule, il sera dans notre garage pour pouvoir le jouer en course simple, c’est dommage, car une fois la campagne terminée, on n’aura plus rien à faire si ce n’est battre les temps du jeu…
Et si vous rêviez de faire passer le fait de pas pouvoir se payer une telle voiture en l’envoyant dans le mur à 200Km/h, vous pouvez faire une croix dessous, au mieux l’arrière se lèvera, et le pare choc sera un minimum rayé. La gestion des dégâts est vraiment plus que faiblarde dans le jeu, on n’a aucune sensation de sentir les chocs, j’ai tout essayé pourtant, le mur de pleine face après une ligne droite immense, rentrer délibérément dans les adversaires, etc. Y a bien quelques éléments de décors qu’on peut emporter avec nous et qui apportent un tout petit truc, mais bon.
Petit plus plutôt cool pour les amoureux de la vue intérieur également, on peut désactiver tout le HUD histoire de s’y croire encore plus. Et s’ils sont contre l’assistanat dans les jeux vidéo, ils voudront à coup sûr désactiver cette ligne sur la route qui nous indique la meilleure trajectoire et la meilleure vitesse à avoir, car c’est plutôt ennuyeux de jouer avec…
Je n’ai aucune idée de ce que je suis en train de faire.
Cette phrase-là doit résonner en boucle dans la tête de l’IA des autres véhicules, en tout cas c’est ce que vous en penserez quand vous les doublerez à la chaîne à la première occasion. En réalité les adversaires se contentent de suivre un derrière l’autre la ligne dont je vous parlais avant, l’un derrière l’autre, le peloton ne se sépare jamais vraiment, chacun fait bien attention de ne rentrer dans personne, etc. Et si c’est vous qui leur rentrez dedans ils reprendront simplement leur trajectoire ensuite. C’est quand même dommage pour un jeu qui jusqu’ici jouait franchement bien la carte du réalisme !
Par contre là où aucun adversaire ne conduira différemment, il faut savoir que chacune de nos voitures est différente, ce qui est assez rare pour être signalé. Aucune ne réagira comme une autre. Et mention spéciale aux F1 pour lesquelles la sensation de vitesse est purement géniale !
Pour conclure, c’est réellement un jeu à conseiller aux fans du genre tout d’abord, et aux fans de la marque Ferrari. Pour les autres, pas vraiment. Le jeu n’est pas spécialement fun, n’a pas non plus d’immenses innovations, est long mais légèrement répétitif, etc. Mais si vous faites partie des deux premières catégories, je pense que vous pouvez vous laisser séduire, car même avec des défauts certains, il reste quand même un bon jeu, limité certes (uniquement la marque Ferrari, très peu de types de courses, peu de circuits…) mais vraiment intéressant !