Inutile de rappeler pour la plupart de nos chers lecteurs ce qu’est Borderlands. Un FPS-RPG sur le papier et un excellent shoot complètement délirant à l’écran. C’est pourquoi beaucoup de fans, dont je fais partie, attendent impatiemment le nouvel opus qui promet d’être tout ce qu’était le premier, fois mille.
« Ouais mec j’donne tout !»
Ce nouveau Borderlands propose le même principe que le premier ; quatre personnages à choisir avec des compétences bien spécifiques, beaucoup d’armes à feu et des méchants à massacrer. À noter que le jeu est bien plus fun quand on y joue à plusieurs. Les personnages jouables de ce Borderlands 2 sont différents du premier, tout en gardant les mêmes codes : un bourrin, une fille avec des pouvoirs, un militaire et un sniper. Mais pour changer un peu, on aura le droit plus tard à une autre classe, le Mechromancer. C’est ici une fillette à l’allure bien barrée. Son intérêt réside bien sûr dans ses compétences pour le moins innovantes. Pour commencer, son « attaque spéciale » est l’invocation d’un Clap-trap assez particulier : plus gros que les autres et au design bien plus violent. Celui-ci s’en donne à cœur joie pour frapper ceux qui vous en veulent. Autre spécificité du Mechromancer, c’est sa compétence qui permet de faire rebondir les balles.
À première vue, c’est très intéressant pour les débutants et cela leur facilite bien la tâche, mais les plus experts peuvent également y trouver un grand intérêt en sachant maîtriser les rebonds des balles : les ennemis qui se cachent indéfiniment derrière les murs ne seront plus un problème, car un ricochet bien effectué rendra leur cachette inutile. Un peu à la manière de ce bon vieux Revolver Ocelot. En parlant de compétences, on pourra remarquer que les arbres d’évolution ont bien changé. Alors que dans le premier opus, on avait le droit à 3 types de capacités avec chacune trois grosses colonnes, on a cette fois ce qui ressemble un peu plus à un arbre de compétence avec les colonnes qui se rejoignent parfois. Il y a donc moins de compétences différentes, mais une possibilité de bien mieux les améliorer.
« Viens voir ton vrai père ! »
Tout ceci rendra les choix plus difficiles et marquera les différences entre les personnages. Je me permets pour ceux qui n’ont jamais vu le trailer de Borderlands 2, de rappeler qui sont ces allumés avec qui vous allez devoir partir à l’aventure : Salvador est le gros bourrin de service, pas très haut mais bien large. Il peut manier deux armes à la fois, ce qui se révèle utile dans une grosse vague d’ennemis, mais attention alors aux munitions qui descendent très vite. Maya quand à elle est une femme qu’il est déconseillé d’embêter : son pouvoir permet d’attirer les ennemis vers une boule d’énergie et de les plomber aisément pendant qu’ils gravitent. Axton est le militaire aux allures irritantes de « beau gosse » : il n’y a aucun doute que ses énormes tourelles seront un appui confortable lors des violentes batailles. Enfin, Zero est un ninja-sniper mystérieux avec une jolie épée pour couper les méchant en fines tranches. Il peut créer un leurre sur lequel les affreux se jetteront, pendant que le véritable Zero sera invisible et pourra jouer de sa lame dans le dos des ennemis. Plus tard, on aura aussi le droit au Mechromancer dont j’ai déjà parlé plus haut.
Passons enfin au gameplay. Non, je ne pesterai pas sur le fait que la démonstration se jouait à la manette Xbox, mais mes petits doigts boudinés se crispaient de ne pas sentir de clavier/souris sous eux. J’étais tout de même en joie de pouvoir enfin toucher à ce jeu que j’attendais depuis longtemps. Mission du jour : une arène avec des vagues d’ennemis. Là encore, petite déception. J’aurai bien voulu explorer un peu le monde qui semble avoir bien changé depuis la fin des événements du premier jeu. Tant pis, j’aurai tout de même le droit à mon petit plaisir favori : dézinguer du méchant à la chaîne ! Le choix se portait sur les quatre personnages de bases, le Mechromancer n’étant pas encore totalement fini. En toute jeune fille totalement normale que je suis, j’ai sélectionné Salvador, pensant qu’il me correspondrait bien. Maintenant, entrons dans l’arène (pour être le roi?)
« T’as peur hein ? Moi aussi j’aurai peur à ta place ! »
On en vient alors à affronter plusieurs vagues d’ennemis, de plus en plus difficiles bien évidemment. Je retrouve le gameplay du premier Borderlands, avec beaucoup de plaisir, mais également de la surprise : quasiment rien n’à changé, que ce soit le nombre d’armes que l’on puisse porter, les effets élémentaires que peuvent avoir les balles, les grenades… vraiment, les fans de Borderlands s’adapteront sans aucun problème. Seule l’interface est différente, un peu plus jolie à mon goût. Les plus pointilleux d’entre nous n’apprécieront peut-être pas ce manque d’innovation, mais en soit cela fait du bien d’avoir une suite de jeu qui ne change pas radicalement de gameplay (Darksiders mon amour, je te dédie cette dernière phrase). On garde tout de même les variations entre les personnages notamment pour les nombreuses compétences que je vous laisse le plaisir de découvrir…
Globalement, la seule chose qui m’a déçu a été la version de démonstration en elle-même : la manette, l’arène et le personnage qui finalement ne m’a pas autant plus que je le pensais… ce qui reste donc quelque chose d’uniquement personnel. En transposant l’univers dans de meilleures conditions, il ne fait aucun doute que Borderlands 2 est très prometteur, en gardant tout ce qui était excellent dans le premier opus (gameplay, coop, choix des personnages), en promettant d’améliorer les aspects un peu décevants (notamment en matière de scénario) et en ajoutant encore des couches de fun et d’explosions. On attend alors impatiemment le 21 septembre pour que Borderlands 2 nous en mette plein les mirettes.