Dans un futur proche, nous serons tous contrôlés par ce fabuleux animal qu’est le chat (j’écris cela contraint et forcé par Pedro le travelo mon propre chat qui me menace d’un 6.45). C’est pour cela que je vais aujourd’hui leur rendre honneur en faisant le test d’un jeu parlant de leur maître incontesté et plus célèbre des chats, j’ai cité : Nyan Cat Adventure.
Comment ça marche ?
Tout d’abord, pour les moins informés d’ entres nous (ou les gens vivant dans une caverne au fin fond du Boukistan), qu’est-ce qu’un Nyan Cat ? Ceci est tout simplement une vidéo buzz de l’internet montrant un chat. Enfin si l’on veut, étant donné qu’il s’agit plus de la fusion d’une tartine et d’un chat qui vole en déféquant un arc en ciel, tout cela se déroulant avec une musique aussi intéressante qu’un cours de sociologie en russe.
Le Nyan Cat proviendrait de la théorie selon laquelle un chat retombe toujours sur ses pattes et une tartine retombe toujours du côté beurré ; donc si l’on colle une tartine beurrée sur le dos d’un chat l’effet des deux théories cumulées permettrait de faire léviter un chat. De là débute le concept de Nyan Cat (quant au caca arc-en-ciel et la musique vomitive, leur origine demeure encore inconnue à ce jour).
Parlons maintenant du jeu : je définirais cela par un « shoot’em’platform’junky ».Qu’est-ce donc que ce type me direz-vous ? Pour faire simple vous incarnez Nyan Cat ou l’un des ses camarades spécialement créés pour l’occasion, j’ai cité : Dark gauffre, Disco Nyan Cat, Tartine de Schtroumpf, Tacos Dog, Astro Bulldog, Gameboy Cat et enfin Tecktonik (ta mère) Sheep.
Le but consiste à traverser un niveau à scrolling horizontal, riche en couleurs psychédélique, en parvenant à préserver sa vie et tout cela en gobant de jolies pilules qui changent les effets visuels du jeu (vision troublée, clignotement rapide et violent, distorsion visuelle, vision monochrome, et autres effets dus à l’ingestion de ce genre de produits bien souvent illégaux).
Mais tout ne s’arrête pas à ceci !
En effet, plusieurs modes de jeu de jeu sont disponibles, même si tout cela n’est finalement que la même daube, puisque la seule différence entre ceux-ci n’est en fait que le changement du mode de déplacement. Pour faire simple et sans s’attarder réellement sur ces dits modes, le personnage peut de l’un à l’autre : voler, sauter, inverser sa gravité, passer d’un toaster à l’autre ( vous rentrez dans un toaster que vous devez quittez pour en rejoindre un autre, qui parfois se déplace ou tourne sur lui même… un peu à la façon d’un donkey kong avec le système de tonneaux).
Enfin, le mode party cumule tout ceci. On y change de gameplay d’une façon qui me semble encore obscure après les quelques bières ingurgitées avant et pendant la rédaction de ce test. En somme, c’est une des daubes des jeux indépendants présents sur le Xbox Live, MAIS (et j’insiste là-dessus) c’est loin d’être la pire du nombre incalculable d’excréments présents sur la ludothèque des jeux indies.
Il n’y a aucun but, cela est vomitif au possible lorsque vous gobez vos jolies petites pilules, mais contrairement à ce que l’on pourrait croire ce n’est pas si mauvais. La musique n’est pas celle de la vidéo originale (elle est présente sous certains effets de pilules) et n’est pas trop mauvaise, le gameplay est simple à prendre en main et j’ai beaucoup ri a découvrir tous les effets visuels disponibles grâce aux gélules.
Pour finir ce test, je vous conseille ce jeu si vous voulez faire une prévention sur la drogue a des enfants, si vous avez du temps a perdre (et de l’argent, à 240 MS points cela fait quand même un prix pour ce genre de choses), si vous êtes fan de Nyan Cat (pauvre de vous) et/ou si vous vous êtes mis une grosse cuite et que vous ne parvenez pas a décuver. Par contre je vous le déconseille si vous êtes pauvre, vous êtes sobre, les chats et les arcs-en-ciel vous répugnent ou si vous avez l’ouverture d’esprit d’une moule.