Ne pensez pas vous nommer John mcClane, débarquer en sauver de l’univers à la Nakatomi Plaza. Ce jeu n’a rien d’un DieHard le film, mais la vie n’y est pas moins dure pour autant. Bienvenue dans la dernière création de Tricktale qui cette fois, vient nous voler beaucoup trop de temps…
Un donjon pas comme les autres
Un bandana de bad-guy sur la tête, une démarche décidée, un couteau à la main, vous entrez dans ce donjon totalement généré aléatoirement pour rencontrer la horde d’ennemis que Tricktale a inventé pour vous mener la vie dure. Dans un environnement entièrement conçu en 2D, vous évoluez de façon à trouver dans chaque étage une clé, activant un interrupteur, lui-même activant votre porte de sortie. Entre tous ces objets importants, il y a les ennemis et les pièges : des piques qui sortent du mur par exemple, histoire de faire dans l’efficace et le soudain.
Chaque niveau augmente de difficulté au fil de votre progression. Les ennemis deviennent plus nombreux, plus puissants et rapidement, de forts adversaires débarquent avec leurs gros pixels et prennent la moitié de l’écran, tout cela pour vous tuer d’un coup d’épée bien placé. Attention : la mort est définitive et le simple « Continuer » proposé ne vous permet que de générer un nouveau donjon et de relancer une partie. Attention aussi à votre barre de vie, que vous pouvez améliorer dès que vous trouvez un coeur. En plus de voir certains ennemis en lâcher une fois terassés, des coffres au trésor (eux aussi aléatoires, à coup de « machine à sous » ou vous remplacez les billets par des lots améliorant votre progression) sont de la partie et vous en proposant parfois.
Égouts ou sous-sol ?
Quelquefois, vous affronterez un Boss de fin de niveau particulièrement complexe. Pensez bien à trouver son point faible et à établir une stratégie, DiHard Dungeon n’est pas du genre à vous laisser foncer dans le tas sans difficulté. Une fois battu, vous avez la possibilité de choisir votre direction : vers le haut, ou vers le bas ? Le jeu vous indique lequel des choix est le plus difficile, mais aussi, le plus sympathique en terme de « loot » intéressant et de score obtenu. Les amateurs du genre sauront s’y retrouver facilement dans ce choix.
Autre sympathique idée de jeu : les armes s’améliorent à coup de puzzles, dans des phases très spécifiques et non obligatoires. Un nouveau mode se lance, ou vous contrôlez un coffre devant récolter un maximum de pièces dans un labyrinthe « à la Pac Man » sans jamais entrer en collision avec les coffres adverses d’une autre couleur. C’est rapidement très difficile, mais cela rapporte gros : un couteau bien plus rapide et puissant, des projectiles de qualité pour le fusil que vous trouverez sur certains ennemis spéciaux… Pas de doute, cela vaut le coup de s’arracher quelques cheveux devant ce mode particulièrement tendu.
Des idées à la pelle !
DieHard Dungeon est extrêmement classique, inutile de le nier. Néanmoins, il est magnifiquement pixelisé et surtout, très amusant. Les heures passent sans qu’on ne s’en rende compte alors qu’on en est déjà à sa dixième partie : chronophage ! Sans parler de la tonne de bonnes idées à découvrir comme la possibilité de se cacher dans cet inventaire ambulant, le coffre qui nous suit comme un chien fidèle tout au long du jeu. Vous contrôlerez alors le coffre et aurez la possibilité de traverser l’écran très rapidement pour vous retrouver au bon endroit, au bon moment. Encore une fois, c’est très stratégique et cela fait bien plaisir.
DieHard Dungeon est un très bon jeu pour ce Indie Games Uprising et mérite clairement son petit euro demandé à l’achat. À ce prix, vous obtenez des heures de pur plaisir devant un titre certes absolument pas révolutionnaire, mais qui fait quelquefois preuve de génie. On vous le recommande chaudement !