Dans ce jeu au concept novateur, vous devez demander à vos plantes si elles veulent bien être vos amis puis leur envoyer environ 28,4 invitations par jour, pour des jeux à la con et autres intégrations à des groupes débiles… Ah excusez-moi, je confonds avec Facebook.
Aventure de tête de plante
La jeune plante Florence est un peu plus curieuse que ses pairs, et décide un beau matin de partir à l’aventure laissant sa tige, ses feuilles et ses racines derrière elle… Oui le pitch du jeu est assez atypique, mais d’autres jeux vous ont bien proposés un homme bout de viande sautant partout et il semble que la sauce ai pris. Alors, une petite salade en entrée ne fera pas de mal.
FPA est donc lui aussi un jeu de plateforme old school, Florence devra arriver au bout de chaque niveau après avoir sauté de multiples gouffres, évité des gouttes d’acide et autres joyeusetés du genre. Vous débloquerez au fil des niveaux plusieurs nouvelles aptitudes allant du double saut à la capacité de tomber moins vite (je crois que les humains disent planer pour les avions). Certains passages seront à base de glissades sur des rails dont il faudra sauter au bon moment pour éviter les pièges habituels.
Pour donner une dimension puzzle à ses niveaux, le jeu vous demandera d’activer un certain nombre d’interrupteurs faisant apparaître/disparaître des blocs de couleurs associés. De cette façon, vous pourrez successivement ouvrir des passages vers la suite du niveau, un plan B sera parfois là pour les plus fainéants, permettant de résoudre certaines énigmes immédiatement.
Un air de déjà vu ?
Vous l’avez bien compris le gameplay est loin d’être original, mais le jeu est en revanche bien plus personnel coté univers. On s’attendrait à un truc très cucul venant d’une aventure mettant en scène une plante, mais le titre s’oriente plutôt vers des influences à la Dali : Florence récolte des horloges, le background est truffé de yeux vous observant, les trampolines ont des pattes s’allongeant et le tout se fait dans un mélange de couleurs vives et de zones plus sombres et neutres.
Mais malgré cet enrobage on reconnaît bien les inspirations du titre qui ne se gêne pas pour y faire références via quelques clins d’oeils. Florence cite avant de rentrer dans un tuyau qu’elle n’aimerait pas être un plombier puisqu’ils passent leur temps là-dedans (amusant venant d’une plante ressemblant étrangement à celle des tuyaux de Mario). De même, une séquence où le premier plan est noir sur fond coloré rappelle étrangement Super Meat Boy dès que le niveau de lave commence à monter et qu’il faut bondir de mur en mur pour survivre. Pour finir, chaque nom de niveau est un jeu de mots en référence à un jeu vidéo existant.
Finissions pour les fainéants qui lisent uniquement les conclusions. Oui toi, le mec avec les lunettes là je t’ai vu, et toi aussi le gros monsieur avec ta bière. Bref, pour résumer, Face Plant Adventure c’est une sorte de Super Meat Boy en plus facile et plus Dali. Le jeu est assez court puisqu’il faut environ une heure pour faire le mode normal tranquillement, mais plus long nous aurait sûrement lassés et à ce prix-là, on ne va pas se plaindre.