Les DLC c’est le mal, c’est une arnaque commandité par les méchants éditeurs ? En voilà qui n’ont jamais joué à Borderlands premier du nom ! Est-ce que ce premier DLC pour Borderlands 2 fera aussi bien que les extensions proposées pour son ainé ? Si vous saviez… Bon, en fait, vous allez le savoir tout de suite.
5 heures de flibustiers… Minimum !
Extension jouable n’importe quand dans le jeu (mais quand même conseillé à partir du niveau 15 et bien avant le niveau 30), Le Capitaine Scarlett permet de voyager dans la ville d’Oasis via les bornes de téléportation et de découvrir cette belle femme pirate au caractère très particulier. Vous êtes tout d’abord accueilli par Shade, un homme seul dans son propre monde macabre à la découverte bien glauque. Il vous guidera dans ce nouveau monde à la dizaine de nouveaux lieux. Premier choc : on est loin de retrouver des textures connues et de voir Gearbox faire dans le recyclage. Au contraire, tout est nouveau, les environnements sont originaux et magnifiques, dans une ambiance Pirate très bien reconstituée.
Tout est original dans ce DLC : vous découvrez un nouveau véhicule, un aéroglisseur nommé le Skiff des Dunes, bien plus amusant à controler que les quatres roues du jeu original. Vous combattrez des pirates, aux nouveaux skins réussis et aux colosses faisant rapidement penser au Big Daddy de Bioshock… Finalement moqué avec un ennemi nommé Monsieur Pé accompagné de sa Petite Soeur. Un nouvel adversaire, le Pirate Maudit, viendra donner un sens tactique aux affrontements puisqu’il a la faculté de vous voler votre vie à chaque fois qu’il vous touche. Bref, non seulement la coopération à encore davantage de sens dans cette extension, mais on ne peut que saluer toutes les nouveautés et originalités proposées ici. Mieux : la progression est passionnante.
Gros ennemis, gros trésors, gros DLC…
Tous les coffres sont redesignés pour l’occasion, le quartier général du Capitaine Scarlett et un bateau volant et il est necessaire de retrouver des messages de détresse dans des bouteille pour une mission annexe forçant le joueur à déceler des repères en croix pour déterrer les trésors d’un ancien capitaine. Que vous faut-il de plus pour vous convaincre que l’univers y est bien particulier et surtout, franchement complet ? Il faut l’avouer, ce DLC n’a pas de trame scénaristique incroyablement recherchée mais il propose des personnages haut en couleur pour combler tout cela. Surtout, on nous propose un Boss final impressionnant de grandeur et un trésor assez conséquent. Plusieurs armes uniques sont au rendez-vous, même si forcément… Dépassé le niveau 30, ça n’a pas beaucoup d’intérêt. Seuls quelques mods de classe sortent du lot.
Les missions principales se terminent environ en cinq heures et sont très dépaysantes. Mention spéciale pour une île flottant de le ciel qui permet de jolis sauts dans le vide et une recherche de trésors amusante. S’en suit, une fois l’histoire finie, plusieurs missions annexes de qualité et surtout deux boss optionnels loin d’être quelconques amenant le compteur à au moins dix heures de jeu supplémentaire. On citera aussi ce robot « Familles de France » à mourir de rire. En clair, ce DLC fait vraiment son boulot et étonne. En comparaison, le premier DLC de Borderlands premier du nom était très drôle mais beaucoup moins varié et inventif malgré ses zombies.
Vous hésitez encore ? On sait à quel point je déteste le principe de DLC et les éditeurs/développeurs qui se moquent du monde mais le duo 2K et Gearbox prouve ici que le Season Pass de Borderlands 2 risque de méchamment valoir le coup. On a de vraies nouvelles missions, dignes de petites extensions passionnante comme à la bonne époque des jeux PC qui sortaient leurs contenu supplémentaire en galette. On ne sait pas encore ce qu’il en sera des prochaines extensions mais croyez-moi : celle-ci vaut clairement son prix. Si vous hésitez, achetez-là au moins séparément.