Quel est le but ultime dans la vie d’une chenille ? Devenir un papillon bien sûr, et vous allez l’y aider. Tagimoto est donc une jeune chenille qui ne demande rien d’autre que de manger assez de fruits et légumes pour se transformer en un papillon.
Cinq fruits et légumes par jour
Vous devez donc balader votre chenille dans un jardin composé de carottes, de choux, de tomates, de pommiers et de plein d’autres choses pour remplir sa jauge de transformation. Le jeu est constitué de trois niveaux à la difficulté croissante. Dans chacun de ces niveaux vous devez donc mener, à travers un jardin, votre chenille vers un aliment pour qu’elle le mange. Cependant si le premier niveau semble d’une facilité déconcertante puisque vous mangez sans autres soucis que de chercher les fruits très bien cachés, le deuxième niveau vous demande de faire attention à plusieurs ennemis. Le jardinier, quelque peu énervé par les dégâts que vous causez à son jardin et qui n’hésitera à vous frapper de son bâton, une taupe qui n’apprécie pas les intrus dans ses galeries et une carpe peu encline à partager son petit lac. Quant au troisième niveau, prenez garde : un oiseau rôde dans le jardin et n’attend que le moment opportun pour vous gober.
Avez tout ceci, on vous donne deux vies et… c’est déjà bien. L’aire de jeu se compose de quatre zones : les arbres, les plantations, les galeries et le petit lac. À part dans le lac, qui vous peut juste vous conférer un bonus, il y a de la nourriture partout. Et il vous faudra jongler habilement avec ces zones pour ne pas vous retrouver obligé de recommencer le niveau, car le jardinier aura tout récolté avant que vous ayez assez mangé. La difficulté est très élevée, l’écart entre le niveau un et deux est tellement grand qu’il vous faudra plusieurs parties avant de bien comprendre les mécaniques de jeu et en exploiter toutes les subtilités dans un jeu qui se révèle très avare en explications.
Pour les enfants, mais pas trop
Reste que pour vous aider dans votre quête, vous avez quand même une gentille grenouille qui veillera à vous avertir qu’un danger arrive en tapant sur son tambour et vous pouvez faire crier votre chenille ce qui immobilisera momentanément tous les gêneurs. Venons-en maintenant aux graphismes ou plutôt à l’unique décor qui vous sert d’aire de jeu : le jardin. Il est très coloré et fourmille de détails très agréables pour les yeux. N’oublions pas la petite musique japonaise jouée par un instrument du pays aux quelques notes entrainantes.
Bien que Tagimoto dispose d’un univers coloré et d’une maniabilité intuitive : une simple pression sur un endroit du jardin et la chenille s’y déplace. Cependant, le jeu est très dur et vous causera quelques sueurs froides et c’est dommage, car le principe du jeu était assez accrocheur pour qu’on y laisse prendre. Mais une fois venu à bout des trois niveaux, rien ne vous amènera à y rejouer.