S’il y a bien un jeu que l’on attend depuis des lustres maintenant, c’est celui qui nous fera oublier les heures, voir les jours entiers de jeu sur Micro Machines. Beaucoup en ont repris l’idée de la caméra aérienne et ce Real World Racing lui ajoute quelques belles originalités. Cela suffira t’il ? Pour l’instant, il y a du bon et du mauvais.
Google Maps Racing
En vue aérienne et se prenant assez au sérieux avec son écurie sans licence, mais aux bolides loin d’être fantasques, Real World Racing paraît absolument quelconque. Vous parcourez quelques circuits dans le but d’arriver premier et battre vos adversaires. Vous devez déraper avec efficacité pour gagner plus de points et n’avez aucun bonus sur la carte : juste vous à la manette ou au clavier et votre talent pour faire le reste. Real World Racing est, au premier abord, clairement un « jeu de course de plus ». Mais c’est visuellement qu’il change la donne.
Car plutôt de modéliser des niveaux et du faire du level-design classique, Real World Racing se base sur de vraies images satellites telles celles que l’on retrouve sur Google Maps en vue aérienne. La différence c’est qu’elles sont traitées pour ne pas sembler trop baveuses mais surtout, que plusieurs de ses éléments sont animés ou modifiés. Les arbres ont de la hauteur, les petits point colorés représentant le peuple bougent avec logique et tout cela rend vraiment bien une fois en jeu. On n’a pas furieusement une impression de réalisme, comme le titre veut nous le faire croire, mais l’ambiance est très bien rendue et animée.
Encore du boulot…
Le problème c’est que dans les deux niveaux proposés pour cette Preview, se déroulant en Italie à deux endroits différents, on doit avouer qu’on a clairement l’impression de contrôler un véhicule en 2D sur une simple image délavée. L’incrustation n’est pas parfaite, loin de là. Aussi, c’est assez mou : les courses ne sont pas folles, manquent d’énergie et surtout de finesse dans le gameplay. Là, on se contente de tenir notre route le plus droit possible et de tourner aux bons moments, signalés par une large direction de flèches vertes sur le circuit.
Il y a encore beaucoup à faire pour que Real World Racing s’en sorte avec des lauriers, mais l’idée des images satellites est en tous les cas bien insérée dans le jeu. Avec un peu de finition et quelques bases de gameplay plus savoureuses, on pourrait bien tomber sur un titre sympathique à jouer en 2013. Encore faut-il que les développeurs ne se reposent pas sur leurs jolies images satellites et qu’ils tentent de nous apporter davantage !