Une histoire de cheveux n’a jamais rien de bien impressionnant, surtout quand de la réflexion « s’emmêle ». Bon, ça va, elle est bien ringarde cette introduction ? On peut passer à l’essentiel ?
Rasoir interdit !
Un homme des cavernes / joueur de MMO en mal de rasoir et de miroir tente de se frayer un chemin à travers des iles faites de plusieurs blocs. Sans tomber dans le vide, notre héros chevelu doit parvenir jusqu’au portail le menant au prochain niveau. Trois mondes sont proposés, toujours sous le même principe : déplacement de blocs, mise en place d’une stratégie et lancement de la trajectoire d’un protagoniste bien trop bête pour ne pas tomber dans le vide quand il en voit un. La faute à un monosourcil envahissant.
Sur la carte vous avez donc votre héros d’un coté, un portail de l’autre et devez les faire se rejoindre. Vous pouvez déplacer certains blocs hexagonaux : ceux possèdent une flèche de direction (que votre personnage suivra), les neutres (sans aucune autre particularité que celle de permettre de le parcourir) et certains autres tels que ceux arborant des barrières à certains bords empêchant le héros de plonger dans le vide. D’autres blocs sont impossibles à déplacer : ceux qui sont composés d’arbres (qui fera faire demi-tour au chevelu que vous aidez, dès lors que vous entrer en contact avec eux) et les spéciaux tels que les chemins contaminés par une malfaisante énergie.
Cette énergie noire entoure aussi votre portail et avant de pouvoir le traverser, vous serez dans l’obligation d’aller chercher la pierre de lumière qui se trouve non-loin. Ajoutez à cela trois champignons à récolter en bonus pour chaque niveau et vous avez votre classique recette du jeu iOS chronophage et forçant à la rejouabilité.
Une réalisation de qualité
Très simple d’accès et pas du tout bête dans son gameplay, Hairy Tales parvient à proposer une bonne dynamique de jeu à base de déplacement et de rotations d’hexagones très différents. Vous pouvez, qui plus est, déplacer vos blocs en plein mouvement du personnage principal ce qui évite le syndrome « Chu Chu Rocket » qui vous forçait (avec brio) à vous rendre compte de vos erreurs sans pouvoir corriger directement le tir. Aussi, cette idée amène de nouvelles idées de level-design loin d’être quelconque.
Chaque monde possède ses spécificités. Par exemple : dans le désert, vous découvrirez des hexagones fléchés que vous ne pouvez pas bouger (et qui devront donc être empruntés avec davantage de prudence et de réflexion). Il y a aussi des ennemis à faire fuir à l’aide de l’ail, rendant votre haleine putride. Enfin, plusieurs aller-retour seront au rendez-vous, en plus de fines stratégies à établir pour les plus vils niveaux inventés par des développeurs plein d’idées.
Hairy Tales est donc un jeu assez court, il faut bien l’avouer, mais qui à un fort potentiel de fun pour deux/trois heures pleines et un peu de rejouabilité bonus. En soi, il est surtout une belle ligne sur le CV de ses développeurs à surveiller désormais attentivement.