Les jeux d’avions très orientés Arcade ne sont pas légions de nos jours, même si UbiSoft avait tout de même tenté quelque chose avec la série des Blazing Angels. Aujourd’hui, c’est le jeu de City Interactive qui est à l’honneur, qu’il soit bon ou mauvais… D’ailleurs, qu’en est-il ?
Combat de chiens ? C’est quoi ?
Le Dogfighting, pour ceux qui ne connaissent pas ce terme, c’est ce qui désigne les combats aériens entre avions. Le terme est apparu pendant la Première Guerre mondiale et a perduré au fil des temps. Aujourd’hui, le Dogfighting est quelque chose qui manque cruellement dans le panel de jeux vidéo qui sortent d’année en année et c’est donc avec beaucoup de réjouissance qu’on accueille ce Dogfight 1942 en s’imaginant y passer des heures comme à la bonne vieille époque du Combat Flight Simulator de Microsoft ou des F-16 et Mig-29 d’Ubisoft. Que nenni.
Dogfight 1942 nous propose une vingtaine de missions sur deux actes scénarisés en pleine Seconde Guerre mondiale. Chaque mission vous permet de tirer sur l’ennemi japonais et de customiser vos avions entre temps. Globalement, tout cela est très automatique et vous ne faites que choisir la couleur et les performances de votre coucou, tout en prenant toujours la même robe sauf si le jeu ne vous le permet pas (d’un point de vue historique).
Vous voilà donc, dans chaque mission, obligé de décoller de votre aéroport (avec une grande facilité, nous ne sommes pas dans une simulation !) et devez affronter toutes les cibles rouges que vous voyez au loin. Vous avez un bouton pour cibler (plus ou moins efficace en fonction du niveau de difficulté) avec une caméra qui se pose « sur l’aile » pour une action plus lisible, mais vous pouvez aussi tirer tout en visant par vous même. Lorsqu’une cible est assez proche de vous, un petit pointeur vous indique où tirer pour que vos projectiles touchent votre ennemi, en prenant en compte le temps de latence entre le moment ou vous tirez et le moment ou l’avion ennemi sera dans votre viseur. Des missiles sont aussi de la partie, mais sont très inefficaces pendant un bon moment.
Une coopération pour sauver la durée de vie ?
Une vingtaine de missions, c’est peu. Surtout quand vous prenez en compte les tutoriaux du début et les quelques missions spéciales pas folichonnes vous demandant de bombarder des navires ennemis. Ce qu’on préfère, c’est le combat aérien et malheureusement, Dogfight 1942 se termine très vite. Seul un mode de jeu en coopération vient sauver un peu la mise avec une très bonne gestion du jeu à deux. Mais on pestera évidemment sur l’absence complètement honteuse de multijoueur, tant le moteur de jeu avait tout pour s’y plaire !
Car Dogfight 1942 n’est pas la huitième merveille du monde, mais a quand même de très bonnes choses à proposer visuellement. Les explosions sont sympathiques, les décors sont très bien rendus et au niveau sonore, on en a pour son argent. C’est très arcade, très facile d’accès et donc facilement amusant. Il lui manque juste du contenu, trouvable en deux DLC déjà disponibles, qui ne font qu’augmenter le mode Solo et Coopération et nous refonts passer à la caisse une seconde fois. Si vous êtes un fan du genre et que jouer seul ne vous fait pas peur, attendez donc un petit pack en promotion du jeu et de son contenu supplémentaire. Ainsi, vous ne regretterez rien.