C’est quoi ce site qui vous propose le test d’une suite d’un jeu jamais testé auparavant ? Quand on vous dit qu’on fait ce qu’on veut… N’empêche, vous avez déjà chargé quelques euros dans vos consoles portables ? Non parce que là, vous allez y être obligé.
Pixel-Art en terme de gameplay
Vous connaissez le Picross ? Nintendo se l’est quasiment approprié dans les consoles portables précédentes et l’a, en tous les cas, vraiment popularisé en dehors du Japon. Le concept : vous devez remplir des cases de façon à dessiner quelque chose, en évitant les zones de « vide » qui vous pénalisent en temps. À chaque extrémité d’une ligne ou d’une colonne, des chiffres vous aident à savoir combien de pixels peuvent être désignés comme appartenant à ce dessin. Il est très difficile d’expliquer clairement le concept de ce puzzle-game finalement très simple à saisir, mais très complexe à maitriser.
Dans Picross E2, comme dans tous les autres types de Picross intelligents, vous n’êtes pas obligé de vous dépecher pour finir votre puzzle. Seule subtilité : si vous dépassez un certain temps vraiment abusé (surtout accessible si l’on triche en cliquant n’importe ou, en accumulant les pénalités) alors votre dessin final sera en noir & blanc plutôt qu’en couleur. Ce sera votre seul défi de rejouabilité mais en même temps, vous aurez bien du courage si vous finissez la centaine de puzzles proposée en mode Facile et Normal.
Le même en un tout petit peut mieux…
Un mode de difficulté supérieure est proposé très original. Celui-ci vous propose de jouer au Picross sans pénalité, mais du coup sans aucune notification vous permettant de vous assurer que votre pixel coloré fait bel et bien partie du dessin final. Un peu comme avec un Sudoku, vous vous perdrez rapidement dans le cadre de votre partie et recommencerez, corrigerez, reviendrez sur vos pas puis annulerez tout pour recommencer et réussir à trouver le piège qui vous avait fait faire plus d’une heure sur la même partie. Ce mode est diabolique, mais vraiment bon.
Enfin, sans doute ce qui est LA grande originalité de cette suite très banale : le mode Micross. Celui-ci vous propose plusieurs puzzles d’une seule même oeuvre d’art à reconstituer morceau par morceau. Chaque puzzle que vous effectuez vous approche donc de l’oeuvre finale, tout en reprenant le principe du Picross sans pénalité ni notification d’un bloc validé au bon endroit. Bref, c’est chronophage.
Que dire finalement de Picross E2 ? C’est un très bon Picross, une suite honorable surtout pour cinq petits euros et cela prouve encore une fois que Nintendo gère tranquillement ce style comme personne d’autre. Si vous avez une Nintendo 3DS, que le concept vous plaît, vous ne pouvez clairement pas passer à côté.
Depuis Picross 3D, j’ai du mal à retourner au 2D en fait…