Un peu de poésie sous formes d’estampes dans un concours étudiant, cela ne peut pas faire de mal ! Les six comparses de l’équipe Izanami nous présentent leur jeu en détails. Et forcément, ça donne méchamment envie… N’oubliez pas d’aller voir leur blog et leur page facebook à la fin de votre lecture.
Nizar : Je suis Nizar, et je m’occupe de la programmation pour Izanami. Après avoir fait un Bac Scientifique, j’ai suivi la formation de la faculté de mathématiques/informatique à Lyon.
Benoit : Pour ma part j’ai suivi un cursus Scientifique au lycée, suivi par deux années d’arts plastiques, et aujourd’hui en 3e année de Game Design.
Marine : Je suis Marine, et je m’occupe d’une partie des personnages et de l’animation, ainsi que de la mise en page du devblog. Avant de rentrer en 3ème année Game Art à Supinfogame, j’ai fait un bac STI Arts Appliqués, suivi d’un BTS Communication Visuelle option Multimédia et d’une Licence pro 3D Temps Réel à l’ESCIN (Laval).
Marie-Adeline : Je suis Marie-Adeline, je fais les illustrations pour l’introduction du jeu, ainsi que des décors. J’ai aussi suivi un cursus Scientifique maths au lycée, puis quatre ans dans le domaine artistique dont deux à Emile Cohl (Lyon) et une à e-artsup (Lyon) et aujourd’hui en 3eme année Game Art.
Nathan : Je suis Nathan, et j’ai pour tâche de m’occuper du Level Design et du Sound Design. Après avoir obtenu un bac scientifique obtenu, j’ai passé deux ans faculté en temps qu’étudiant en art du spectacle et en anthropologie.
Nathanaël : En ce qui me concerne, j’ai passé un bac scientifique avant de m’orienter vers une licence d’art plastique. Suite à cette licence j’ai obtenu un master enseignement spécifique aux arts plastiques. Ce n’est qu’ensuite que j’ai pu intégrer Supinfogame en 3ème année dans la section Game Art..
L’équipe Izanami représente l’école SupinfoGame Rubika, située à Aulnoy lez Valenciennes.
Nous nous sommes tous tournés vers SupinfoGame car avant tout, nous sommes de grands amoureux des jeux vidéo. Mais également car cette école à une excellente réputation dans le monde entier, elle compte un campus supplémentaire à Pune en Inde par exemple. Nous savons que certains diplômés sont embauchés à la sortie de l’école par des boîtes comme Ubisoft ou Ankama. De plus les cours sont assurés par des professionnels du milieu, ce qui est fortement intéressant, tant pour l’expérience qui nous est transmise, que par les relations dans le milieu que nous sommes susceptibles d’établir. Nous avons tous les six profité d’un changement dans la formation de SiG qui est passé de 4 à 5 ans. Nous avons donc pu passer directement en 3e année et ainsi économiser deux ans de formation. En contrepartie, nous avons beaucoup de travaux, dont beaucoup en groupe, ce qui nous plonge directement dans le milieu. Ce qu’il y a à retenir, c’est que la formation est de qualité et que chacun de nous est heureux de se lever chaque matin pour aller en cours.
Nous avons tous connu le concours grâce à l’équipe pédagogique de SupinfoGame, et grâce aux anciens. Nous avons tous voulu y participer pour avoir une réelle expérience en création de jeu vidéo en équipe qui parte de la pré-production jusqu’à un prototype final en passant par la communication. C’est un véritable challenge pour nous qui sommes encore débutants dans le milieu, car comme dit plus haut, il s’agit de notre première année. Nous avons déjà beaucoup appris et continuons d’apprendre tous les jours. Les échanges entre les trois pôles (Graphistes, GameDesign et programmation) posent parfois quelques problèmes de compréhension, c’est très instructif de partir dans une telle aventure sans expérience. On en tire tout un tas de leçons et on progresse finalement très rapidement.
Benoit : Nous avons de nombreuses idées pour ce concept et espérons pouvoir toutes les implémenter. Nous sommes un cas particulier, car nous sommes tous en 3e année, mais nous sommes tous nouveaux dans cette école, nous n’avons aucune expérience en terme de prod.
Izanami est un jeu abordant deux phases de gameplay qui vont s’alterner, la première est une phase d’action/plateforme. Nous la voulons dynamique et nous voudrions faire ressentir au joueur une impression de puissance. Nous avons une idée en terme de narration que nous voudrions implémenter, nous en parlerons plus tard sur notre blog si nous avons l’occasion de travailler dessus.
La seconde phase est un jeu entre le jeu de stratégie et le puzzle-game, dans lequel le joueur contrôle des troupes sur une map, et son but sera de conquérir et d’éradiquer tout le peuple habitant dans la région. Izanami, l’avatar du joueur, possédera quelques pouvoirs, permettant de booster ses troupes. Face à elle, Izanagi, l’ennemi du jeu, pourra invoquer des pouvoirs lui aussi, bloquant la progression du joueur. Le but ici est vraiment de ressentir le côté noir du personnage, l’éradication d’un peuple entier dans un but personnel. Incarner un méchant, réellement dangereux. Mais le tout dans un univers médiéval japonais, notre scénario étant très fortement inspiré de la mythologie Japonaise.
Nous mettrons le jeu en ligne, accessible par navigateur, il sera donc disponible sur Windows, GNU/Linux et Mac.
Le jeu sera codé en AS3, via FlashDevelop. Les animations seront fournies par le logiciel d’Adobe.
Benoit : Je cherche des inspirations dans presque tous les jeux vidéo ! récemment, j’ai réglé une question de Game Design en m’inspirant du très vieux tétris. Je suis également fasciné par le jeu indépendant qui nous procure de petites merveilles, au gameplay pourtant très simple, voire parfois classique, avec SuperMeat Boy, qui introduit très peu de mécanique, mais qui fait preuve d’une direction artistique et d’un Level Design excellent.
Marie-Adeline : Mes inspirations dans le Jeu vidéo sont assez variées, je cherche à aller dans tous les styles différents. Bien que j’ai un trait qui se dirige plus vers l’illustration pour enfant, j’essaye de faire en sorte de ne pas rester dans un environnement particulier. Des univers comme ceux de Blizzard (Starcraft, Diablo, WoW), Dofus, Mass effect, Zelda, Assassin’s creed ou bien Darksiders sont tous diffèrent graphiquement, mais tout aussi intéressant.
Nathanaël : J’ai toujours été un touche à tout, c’est pourquoi mes inspirations dans ce milieu sont bien trop diverses et nombreuses pour les énumérer. J’ai plutôt tendance à faire appel à des références vidéo-ludique que j’ai pu vivre et ressentir de façon ordonnée selon mes besoins, en procédant par assimilation du genre ou des thèmes ciblés. C’est d’autant plus difficile de répondre à cette question dans le sens où, tous en tant que joueur, nous avons déjà pu faire l’expérience de jeux nous séduisant distinctement par une direction artistique fabuleuse (Child of Eden, Journey, el shaddai, zelda, Bayonetta, Ico, Dark soul, etc…) alors que d’autre ne le font plus en profondeur par le biais d’un gameplay ingénieux (Limbo, Goldeneye, Star Craft, Minecraft, Smash bross melee, Resonance of fate, etc…).
Nathan : Mes inspirations viennent majoritairement de l’univers vidéo-ludique, et des émotions qu’il est capable de transmettre. Ce sont ces traces que laissent des jeux comme Ico, Shadow of The Colossus ou encore Journey qui m’inspire le plus et me donne l’envie d’aller voir toujours plus loin. En plus de cela, j’ai pour règle de ne pas me limiter aux jeux vidéo pour ce qui est des sources d’inspirations. Que ce soit les art, la littérature, les sciences et bien d’autre, je pense que tous les domaines sont riches d’expérience, de savoir et de vision du monde qui ne peuvent qu’enrichir ma vision du jeux vidéo. Bien entendu le jeu vidéo reste ma principale source d’inspiration, mais je vois toutes ces disciplines comme un tout mis à ma disposition m’aider à faire grandir ma conception du jeu vidéo.
Benoit : Cet échange me donne beaucoup de motivation. À chaque commentaire positif, on sent un regain de motivation en se disant “On va tout déchirer !”. Les lecteurs sont très importants. J’aimerai pouvoir leur montrer le plus vite possible un premier prototype, mais le jeu est encore trop frais.
Marine : Idem, le fait de recevoir des avis extérieurs, bons ou moins bons, est très motivant et donne vraiment envie de s’investir à fond !
Benoit : Comme dit plus haut, je suis fasciné. On en parle de plus en plus, et pour cause, la réalisation est parfois simpliste au premier coup d’oeil, mais le Concept est extrêmement solide et addictif. J’ai accroché à pas mal de jeux indies ces derniers temps, Super Meat Boy, Super Crate Box, HotLine Miami… Le dernier m’ayant accroché est Binding of Isaac qui, par une richesse en terme de features, nous offre une expérience qui va varier à chaque nouvelle partie.
Nizar : J’ai découvert le jeu indépendant sur le tard, mais je m’y suis plongé avec joie depuis, à travers les Indie Bundle, ou quelques découvertes personnelles. Dernièrement, j’ai pu perdre quelques précieuses heures sur Factorio, un nouveau titre.
Je pense que le jeu indépendant a explosé grâce à l’ouverture laissée par les jeux dis triple A, qui de par leurs coûts de plus en plus élevés ne peuvent plus se permettre de tester de nouvelles formes de Gameplay qui ne pourront pas plaire au plus grand nombre. En tant qu’apprenti Game Designer, je ne peux qu’être heureux que de tels titres puissent voir le jour.
Benoit : Malheureusement non, je n’ai pas vraiment eu l’occasion, il faudra que j’essaye prochainement pour voir justement. J’ai bien entendu parler de Sphere, que j’ai trouvé vraiment très intéressant, encore une fois en terme de Level Design, ce jeu a dû être vraiment très intéressant à développer.
Marine : Je ne connaissais pas le concours avant cette année donc je n’ai malheureusement pas testé les jeux précédents. J’ai eu un néanmoins un petit aperçu de Sphere l’année dernière grâce à un ami qui suivait régulièrement le projet.
Nizar : Je pense que je suis resté marqué par l’indémodable Duke Nukem 3D, ainsi que Doom, dans une moindre mesure. J’ai ensuite rapidement enchaîné avec mes premiers jeux de stratégie (Command and Conquer, Alerte Rouge), genre que j’affectionne particulièrement, et je suis retourné ensuite sur mes premières amours avec Quake 3.
Ensuite, je me suis naturellement diversifié vers de nombreux genres et plateformes, bien que je garde de grosses lacunes en ce qui concerne les jeux Nintendo.
Benoit : J’ai grandi avec la Master System 2, et la Playstation 1 a définitivement établi mon addiction du jeu vidéo. Avec des références énormes de l’époque comme Crash Bandicoot, Final Fantasy VII, Tekken 2, Command & Conquer ou encore Tomb Raider.
Marie-Adeline : Le premier jeu auquel j’ai du jouer à du etre le Zelda : Link’s awakening sur GameBoy, c’est en particulier ce jeu qui m’a fait aimer le jeux vidéo avec plus tard Ocarina of Time. Depuis quelques années je suis aussi tournée vers une autre serie : Assassin’s creed. J’affectionne ces deux séries par leurs univers assez riches, divers et variés. Ce sont mes deux plus gros coups de coeur.
Nathan : J’ai été dès mon enfance très attiré par le jeux vidéo, j’ai donc de nombreuses années « d’expérience » derrière moi pour ce qui n’était à l’époque qu’un loisir. Mais s’il y a eu un dé-clique, il fut apporté par le jeu Shadow of the Colossus qui est encore aujourd’hui un jeu unique en son genre, et qui a l’époque m’a fait redécouvrir le jeu vidéo et me le faisant voir sous un autre jour. Par la suite, de nombreux jeux sont venus consolider ma décision comme The Witcher, ou plus récemment Journey.
Marine : Contrairement à mes collègues, je n’ai pas eu la chance de grandir avec les jeux vidéos ! Mon premier “vrai” jeu a été… World of Warcraft ! Créer son personnage, le faire “vivre”, se balader dans un monde ouvert, taper du monstre… bref, c’est ce qui m’a fait aimé le jeu vidéo. Et depuis, même après avoir testé plusieurs genres, je reviens toujours vers les RPG. Mes jeux préférés sont d’ailleurs Dragon Age : Origins, KotOR 2 et Mass Effect.
Nathanaël : En synthétisant déjà énormément, je dirais: Zelda Ocarina of time, Majora’s mask, Goldeneye, Perfect Dark, Smash Bross melee, Castelvania, Eternal Darkness, Blood Omen, ico,, Soul reaver, Tenshu, Devil May Cry, Tomb raider. Dans ce qui est un parfois bien plus récent, mais ayant bien réanimé mon âme de Gamer: Shadow of colossus, Dragon age: origins, Demon’s soul, Heavy rain, la série des Fallout, Elder scrolls, Mass effect, Metal gear.
Benoit : Actuellement je suis sur 3 jeux. Final Fantasy IV sur ma PSP. Étant un grand fan de la série, j’aspire à tous les terminer, mais j’ai encore beaucoup de travail. Sur PC je joue à Binding of Isaac, je recommence beaucoup ce jeu pour découvrir les nombreuses expériences possibles grâce aux niveaux aléatoires et aux nombreuses features qui peuvent ou non se combiner. Enfin, sur console de selon, je suis sur Resident Evil 6 que je trouve extrêmement décevant. Mais j’aime beaucoup cette série, du premier épisode jusqu’au 4. Le 5e m’avait déjà déçu mais l’expérience multijoueur avait su me le faire apprécier. Cette fois, Capcom n’a pas tenu ses promesses, on attend toujours le retour de l’horreur. L’épisode 6 a définitivement pris une tournure action qui ne plaît pas aux fans de la première heure. Je trouve ça dommage de tourner le dos aux fans de toujours au profit d’un public plus large dans un but financier, on perd l’amour du jeu vidéo.
Nizar : Il m’arrive de lancer régulièrement des parties de Supreme Commander: Forged Alliance, qui reste pour moi et pour les gens de bon goût le meilleur jeu de stratégie jamais sorti. Du même genre, mais avec une approche diamétralement opposée, je prends toujours beaucoup de plaisir sur Wargame: European Escalation.
Mount and Blade: Warband est également un titre qu’il me plaît de relancer régulièrement. Et c’est avec un peu moins de fierté que j’avoue être un joueur régulier de League of Legends.
Marine : J’ai bientôt fini Assassin’s Creed I, et je compte enchaîner sur le II et la suite, histoire de bien démarrer le III. Et entre temps, rejouer à Mass Effect 3 avec le nouveau DLC sorti. Et enfin Skyrim, que j’aimerais avoir le temps de finir, un jour.
Marie-Adeline : Dernièrement j’ai joué à Bastion, qui était assez magnifique ! Ensuite j’ai quelques jeux en cours comme rayman origins, AC III ou gravity rush. Depuis que je connais Marine, j’ai envie de jouer à Mass effect aussi ! Et dans pas longtemps la suite de Starcraft II.
Nathan : Ces derniers temps, je joue à quatrejeux. X-Com : enemy unknow qui est un jeu de stratégie/tactique que j’apprécie particulièrement pour l’importance qu’il arrive à donner à chaque membre de l’équipe qu’a composé le joueur. Skyrim, que j’aime particulièrement pour la manière qu’il a d’immerger le joueur dans un monde aussi vaste que complet. The Unfinished Swan, qui est un jeu indépendant au gameplay original et à la personnalité forte. Et Dear Esther, qui est lui aussi un jeu indépendant atypique.
Nathanaël : Ironiquement, j’ai nettement moins de temps pour jouer depuis que je suis à Supinfogame. Mais quand j’ai un peu de temps pour m’allouer à ce moment de plaisir, je me pose sur Journey, Borderland2, Dark soul, skyrim ou encore sur Alice: madness return et Catherine que je dois finir. Et j’attends impatiemment Tomb raider, bioshock infinite et The last of us qui vont sous peu remplacer ces derniers.
Nous sommes extrêmement motivés à arriver au bout de ce projet, ça représente beaucoup de travail en plus des cours pour nous. Nous avons beaucoup travaillé et ne sommes encore qu’à l’aube du projet, nous verrons jusqu’où nous parviendrons. En-tout-cas merci à tous nos lecteurs pour leur soutien, nous espérons que le projet plaît et que nous pourrons offrir un maximum de contenu !