Interview : Muriel Boucher (Epitech Nancy)

C’est lors de la Global Game Jam 2013, se déroulant à l’Epitech de Nancy, que nous avons rencontré Muriel Boucher, Directrice du Développement Régional. Notre but : en savoir plus sur l’école, son bout et son organisation, tout en sachant ce que leur apporte l’accueil de la Global Game Jam en leur sein. Étudiants en jeu vidéo, cette interview est pour vous !

Les étudiants d'Epitech Nancy
Les étudiants d’Epitech Nancy
Pouvez-vous nous présenter ce que vous faites à Epitech ?

Je m’appelle Muriel Boucher, je suis la directrice du développement régional de l’Epitech Nancy et je gère notamment tout ce qui est recrutement d’étudiants souhaitant intégrer l’école et les relations extérieures en lien avec l’école.

Par rapport à la Global Game Jam : comment en avez-vous entendu parler ?

Alors j’ai des étudiants qui ont participé l’année dernière, qui m’en ont parlé. J’ai ensuite rencontré Thomas (du COIN) pour autre chose et on a essayé de voir ensemble s’il y avait de synergies possibles entre leur association COIN et notre école et la Global Game Jam fut l’une de ces synergies.
Ils cherchaient des locaux et en tant qu’école, il est important de s’impliquer sur le territoire, notamment Lorrain. Et donc d’aider aussi les gens qui souhaitent faire bouger cette région et apporter notre pierre à l’édifice.

Que vous apporte l’accueil de cet événement ?

Mes étudiants ne se déplacent pas jusqu’à Metz pour participer, c’est déjà ça ! (rires) Et cela ne m’apporte rien du tout dans le sens ou on n’attend pas de retombées sur cet évènement, par contre on a des gens qui sont passionnés d’informatique, c’est un peu en lien avec l’esprit de notre école, donc voilà.

Et vous n’aviez pas d’appriori ? On dit les joueurs de jeu vidéo souvent « pas très sages »…

On a des joueurs de jeu vidéo, on arrive à les canaliser, donc on s’est dit qu’on était bien armés pour le faire avec d’autres personnes (rires) donc on a eu aucun soucis la dessus. C’est souvent l’impression qu’on en a en effet, mais c’est souvent des gens sur lesquels on peut plutôt compter et avec qui ont peut faire des choses.

Vous attendiez à avoir autant de personnes ? (une soixantaine)

Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. Donc je suis agréablement surprise, visiblement l’association COIN est plutôt contente des retombées, donc si on a pu les aider à faire en sorte que l’évènement soit positif pour eux : tant mieux.

Vous prévoyez de faire d’autres événements en rapport avec le jeu vidéo ?

Epitech organise chaque année, à destination des lycéens ou des étudiants, une compétition pour créer son jeu qui se situe en trois étapes : la première étape est de remplir un QCM et si celui-ci est validé, alors les participants entrent en demi-finale avec un volume qui dépend de la région, entre deux et dix personnes. Et ensuite une finale de quarante-deux personnes sélectionnés sur Paris qui vont concourir ensemble pour créer un jeu vidéo en 48 heures. Ce sera la troisième année qu’on le met en place. La demi-finale de « viens créer ton jeu » aura lieu chez nous le 23 mars.
On organise aussi avec Le Monde du Jeu Vidéo, une LAN. Un de nos étudiants président de l’association Lana-France basé dans les Vosges, qui a souhaité créer une LAN à l’intérieur de nos locaux. Elle a eu lieu du 22 au 24 mars à EPITECH.
Par rapport à la Global Game Jam, pour « Viens créer ton jeu » on est moins dans la création puisqu’il y a un accompagnement de nos étudiants qui sont formés sur cette technologie (Unity 3D) pour aider les lycéens. Ils n’ont pas forcément toutes les compétences contrairement à la plupart des participants à la Global Game Jam. On va essayer de les accompagner, on est aux balbutiements de ce qui pourrait être à terme la GGJ.
Les gagnants sont envoyés à Paris pour se former pendant deux jours et ensuite, ils sont coachés pour réaliser leur jeu avec l’outil Unity3D. Cela facilite quand même bien la construction du jeu. On leur demande pas forcément des graphismes, un scénarii, etc.

Peut-on espérer retrouver la Global Game Jam l’année prochaine à Epitech ?

Je l’ai proposé à Thomas, il sait que les locaux sont à sa disposition si besoin, libre à lui d’accepter ou non. Si on passe à 150 participants forcément, on commencera a être serrés (rires). C’est toujours le problème de ces évènements, on souhaite les organiser mais à chaque fois c’est la question qui revient : « où va-t-on le faire » et selon les locaux, c’est un vrai budget. Soit on arrive à obtenir de gros sponsors, permettant d’avoir l’argent nécessaire à l’organisation, soit on a des partenaires comme nous pour les locaux.

Merci pour votre temps et bonne continuation !
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à vous rendre sur le site officiel de l’école.

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