Kickstarté avec succès, ce beau tas de pixels rétro débarque sur nos PC avec la ferme intention de s’y installer pendant longtemps. Grâce à quoi ? À des mises à jour gratuites ajoutant des niveaux. Mais en l’état, le jeu suffit-il à passer un bon moment ?
Pixels et références
Petit barbare, façon Conan, est sur une montagne ou un flot d’ennemis sans fin débarque et tente de le tuer… Ce qu’ils réussiront à faire jusqu’à ce que l’introduction du jeu apparaisse, sur une musique chiptune tonitruante du plus bel effet. Tiny Barbarian DX est lancé et on va enfin pouvoir savoir ce qu’il a dans le ventre ! Deux touches sont nécessaires : une pour sauter, l’autre pour frapper. Le reste se joue aux flèches du clavier ou avec le pad fléché de votre manette. On a là un pur jeu de plateforme/action à l’ancienne.
Visuellement, c’est sublime. Les pixels se réunissent pour former un univers barbare fantastique particulièrement saisissant, ou on croirait voir Arnold Schwarzenegger ressortir de l’écran à plusieurs occasions. Loin d’être dénué de moments d’humour, Tiny Barbarian DX profite de ces pixels pour rendre tout minimaliste et expliquer les choses au joueur sans aucune ligne de dialogue. Aussi, les sons font beaucoup dans la compréhension du tout et les musiques accompagnent le tout avec une classe incroyable. Artistiquement parlant, Tiny Barbarian DX est une petite merveille.
Les niveaux sont séparés en plusieurs tableaux. Dans Tiny Barbarian DX, vous n’avez pas de vie : si vous perdez tous vos coeurs, vous recommencez le tableau en cours. Cela permet moins de frustration même si évidemment, la durée de vie en pâtis. D’ailleurs, point de vue durée de vie, c’est un peu la loose… Un seul épisode est disponible et il ne dépassera pas les deux heures de conclusion, sauf pour ceux ayant bien du mal avec les gameplay rétro. Car celui-ci ne vous fait pas de cadeau !
Difficulté oscillatoire
Pour ce qui est de la difficulté, chaque tableau est différent d’un autre. Tiny Barbarian DX ne possède pas de difficulté évolutive et propose surtout une succession de défis sans vraie logique, proposant quelquefois des passages très simples suivis d’un pur défi de plateforme. Mention spéciale pour la monture, une sorte de chien/dragon très classe qui vous permet d’aller plus vite, mais surtout, d’être pratiquement invincible face à vos ennemis. Seules leurs lances doivent être évitées, mais là encore, c’est assez simple. S’en suit alors une scène dans les profondeurs d’une grotte malfamée qui rivalise de difficulté avec un bon vieux Flashback de l’époque, pour prendre un exemple marquant.
Autre difficulté : la prise en main lorsqu’il s’agit de rattraper le bord d’un mur ou de s’accrocher à une liane. Rien n’est automatique et vous devez faire une pression vers le haut pour valider tout cela, tout en bougeant de gauche à droite dans votre mouvement. Il faut un petit temps d’adaptation et bien des morts honteuses pour réussir à saisir le gameplay, très fluide par ailleurs.
Ce sont de vrais défauts, particulièrement énervants, mais cela n’entache heureusement pas la qualité du tout. A petit prix, Tiny Barbarian DX est évidemment un bel achat pour tout amoureux de jeux rétro avec pixels et chiptunes au programme. Il n’empêche qu’on attend avec impatience les prochains épisodes du jeu, qui devront se faire beaucoup plus logiques dans leur construction pour convaincre !
L’épisode 2 vient de sortir (dispo gratuitement pour tous ceux possédant le jeu).
J’ai bien aimé mais il est beaucoup beaucoup plus dur que le premier et même un peu frustrant par moments.