Company of Heroes 2 est un jeu de stratégie en temps réel développé par Relic Entertainment et édité par Sega. Le jeu vous met aux commandes de l’armée russe lors de l’invasion allemande (Front de l’Est) pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est disponible sur steam pour 49,99€.
Petit historique…
Avant de commencer à écrire quoique ce soit sur Company of Heroes 2, je tiens à préciser que le premier opus (sorti en 2006) a été pour moi une des plus grandes claques que j’ai jamais prise devant un RTS, ses graphismes somptueux dignes d’un FPS, son moteur physique permettant la destruction du décor, sa campagne absolument incroyable, bref, un des meilleurs, sinon LE meilleur RTS de l’époque. De manière plus générale, on peut même dire que je suis un grand fan des jeux développés par Relic, de Homeworld jusqu’à Warhammer 40k: Dawn of War (I & II).
Maintenant, vous avez une petite idée de mon état d’esprit au premier lancement du jeu : le cœur qui palpite, les yeux qui brillent, un sentiment d’impatience et de joie pratiquement indescriptible. Au lancement du jeu, je me rue donc sur la première mission de la campagne afin de voir ce qu’il a dans le ventre et d’en prendre plein les mirettes. Choc, déception, tristesse. Je ne trouve pas les mots me permettant de décrire correctement mon ressenti à ce moment précis. Mais croyez-moi, j’ai eu mal. Très mal.
Après avoir quitté le jeu, avec pratiquement les larmes aux yeux (oui bon, j’exagère, mais moi aussi j’ai le droit d’essayer de faire du mélodramatique, imaginez qu’il y a une petite musique triste en plus, ça passera mieux), je fait appel à mon ami Google et lui demande d’effectuer une petite recherche sur le jeu, afin de me conforter dans mon ressenti, de me rassurer, et de m’assurer surtout, que je ne suis pas le seul dans ce cas… Quel fut mon deuxième choc lorsque je me suis rendu compte que tout le monde où presque acclamait ce jeu qui venait de me poignarder, certains allant même jusqu’à dire qu’on tenait la nouvelle référence du RTS…
C’est alors que j’ai commencé à me remettre en question (littéralement). Aurais je changé ? Ne serais je plus le même joueur qui a été émerveillé à l’époque du premier COH ? Serais je devenu un vieux con complètement blasé que plus rien de peut surprendre ? J’ai donc pris la décision de réinstaller Company of Heroes, près de 7 ans après sa sortie. Et là j’ai compris. J’ai compris que non, le problème ne venait pas de moi, mais bel et bien de ce nouvel opus, quoi qu’en disent tous les autres. Oui, nous sommes en 2013, et j’ai repris LA MÊME CLAQUE qu’à l’époque de sa sortie. Company of Heroes 1 n’a pas pris une ride, pas une seule. Graphiquement, il tourne en Ultra sur nos PC actuels, et il est au moins aussi beau que sa suite. Ça explose de partout, des cratères se forment, on y réfugie nos hommes, on contourne les nids de mitrailleuses pour y jeter une grenade, bref, c’est la guerre.
Me voilà donc rassuré. Cependant, je ne suis pas là pour vous parler du premier opus, mais bel et bien de sa suite, ce qui ne va pas être une mince affaire tant je suis obligé de les comparer. Les nouveautés se comptent sur les doigts de la main, certaines, bien que très intéressantes (comme la gestion du froid pour les hommes et des routes de glace pour les tanks), donnent vraiment l’impression d’être scriptées ou limitées à une seule map, c’est très frustrant.
Version 1.5 ?
De retour sur le jeu, je décide de prendre mon temps, de procéder étape par étape, d’y aller progressivement avec lui, qui ne doit pas être si mauvais que ce que ma première impression me laissait croire. Je prends donc le temps d’explorer le menu avant de recommencer ma partie depuis le début.
Deuxième claque (ou troisième, j’ai perdu le compte), le gros bouton « Magasin Steam, accédez à la boutique » qui, en plus d’être très envahissant, vous suivra dans pratiquement tous les sous-menus. Je suis bien conscient que cette pratique n’est plus choquante en 2013 et que c’est devenu normal d’avoir des DLC le jour de la sortie d’un jeu, mais ce n’est pas pour autant que je cautionne cette mauvaise habitude. Bref, admettons, allons quand même voir ce que propose cette fameuse boutique. 54€. Oui, vous avez bien lu : 54€. Je vais insister encore un petit peu sur ce chiffre, qui est assez dur à assimiler (je l’ai encore en travers de la gorge personnellement), nous avons droit à 54€ de DLC le jour de la sortie du jeu. Ok, THQ a fait faillite et Relic a été racheté, mais c’est loin d’être une raison acceptable.
Une nouvelle faction ? De nouvelles cartes ? Non, « juste » des skins et des commandants. Il est en effet possible de customiser ses armées avec des skins déblocables en progressant dans le jeu (et d’autres à acheter donc) et avec des commandants (au nombre de 5 hors DLC) apportant des bonus et pouvoirs plutôt variés (Demander des renforts, un appui aérien ou un tir d’artillerie par exemple). Point positif, l’intégration de Twitch directement dans le jeu afin de streamer ses parties sans passer par un logiciel tier.
La campagne comporte 15 missions et ne permet pas de jouer du côté du côté allemand, il faut se tourner du côté du multijoueur et des escarmouches pour jouer du Panzer. J’ai dit beaucoup de mal de COH2, mais relativisons, ça reste un bon jeu, qui fait très bien son boulot, l’ambiance russe est extrêmement bien retranscrite, que ça soit au niveau des musiques (rares, mais d’excellente qualité) ou de la triste fin qui attends les troupes qui osent se replier.
Vous avez le choix, de micro-gestionner des escouades d’élite (comprenez n’importe quelle unité d’infanterie qui n’est pas de la bleusaille) ou d’utiliser la technique du rouleau compresseur russe, c’est-à-dire d’envoyer vers leur mort certaine des dizaines, des centaines de recrues. On peut regretter que cette technique soit le moyen le plus simple et le moins coûteux d’avancer, car si elle est très plaisante à effectuer les premières fois et qu’elle est très réaliste (c’est un peu comme ça que ça se passait à l’époque), on s’en lasse un peu au bout d’un moment. D’ailleurs, le jeu vous encourage à employer cette tactique, en envoyant régulièrement un commissaire dans votre QG qui se chargera d’abattre tous ceux qui battent en retraite.
Deux camps, un équilibre ?
Je ne vais pas me prononcer sur l’équilibrage, car je n’ai pas eu le temps de tester ça sur le long terme, mais les forces allemandes sont très, très puissantes, leur infanterie fait très mal, et les Panzer IV sont violents. Côté russe, on a vraiment l’impression de former de la chair à canon, l’infanterie est créée pour se faire massacrer, mais aussi pour submerger l’ennemi. On a aussi droit aux invincibles (hors de prix) tanks lourds, mais avant de pouvoir s’en payer un, vous aurez perdu la guerre 3 fois.
Tant que je parle des tanks, je regrette leur inefficacité face à l’infanterie… Il est trop facile d’approcher un tank avec une escouade (et à courte portée, l’infanterie est une arme anti-tank très efficace, avec des charges explosives, grenades anti-tank, etc). Ça peut vous sembler normal, hors contexte, mais avec une escouade d’homme, vous pouvez venir à bout de 3/4 tanks si vous vous débrouillez bien en micro-gestion, le combat sera interminable, et vous vous rendrez compte que les tanks sont complètement perdus.
Côté multijoueur, du très classique, pas de nouveaux modes de jeux, mais le principe de prise des territoires pour les ressources est toujours aussi efficace et les cartes sont plutôt nombreuses et variées. En plus des classiques modes campagne, en ligne, et escarmouche, on a aussi droit au théâtre de guerre, une nouveauté plutôt sympathique qui rajoute un peu (vraiment un petit peu) de contenu. S’il n’y a rien d’extraordinaire concernant les défis (je n’ai pas vraiment accroché ces missions à finir dans un temps donné et avec un objectif vraiment barbant) et les batailles contre l’IA (avec commandant unique), les missions en coopération sont vraiment un plus (mais assurez-vous d’avoir un vrai joueur avec qui les jouer, l’IA alliée est complètement débile et va se faire massacrer). Au total, 9 missions par faction se déroulant en 1941 et d’après ce que j’en ai lu un peu partout sur le net : « Plus de missions pour le Théâtre de Guerre seront ajoutées au jeu à une date ultérieure », ça veut bien dire ce que ça veut dire.
En conclusion, Company of Heroes 2 n’est, selon moi, pas une vraie suite. C’est une extension, un stand alone du premier opus qui a eu droit à un petit lifting pour le moderniser un peu. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, il est bon, il est très bon même, mais si vous me demandez de vous en conseiller un, là tout de suite, oui, je vous encouragerais fortement à prendre le premier. En plus d’être 40€ moins cher, je prends plus mon pied en y rejouant qu’a jouer au 2.
Je suis d’accord avec ce test, je le trouve très terne en ce qui concerne les nouveautés , l’amélioration graphique euhhh bof même constat que celui qui est décrit dans le test mise à part quelque détails graphique. Mais globalement je trouve celui-ci bien fade par rapport au premier, les nouveauté ne me comble pas, je n’était pas en attente du jeux et heureusement …
Enfin tous sa pour dire que les test qui décrivent ce jeux comme une révolution dans le genre RTS ben désolé c’est du copier collé par rapport au premier …
Je suis pas très d’accord avec ton avis car je trouve que le jeux est vraiment bien foutue , certes 50 euros sa fait mal au cul mais quand on y joue , on est plongé rien que la campagne , tu te retrouves à Stalingrad en envoyant des milliers de soldat à la mort , c’est vraiment cool sa et la campagne est bien ficelée , il y a une quinzaine de missions qui dure entre 40 et 50 minutes ( parfois plus ) .
Les escarmouches sont bien sympa même si en jouant les Russes ont a vraiment l’impression que les tanks c’est pas sa car le SU-85 (meilleur tank russe) coûte cher et est très peu mobile et se fait facilement battre par un Panzer IV s’il contourne mais les commandants font vraiment offices de choix ( je m’explique ) dans COH 1 même si on prenait le commandant de compagnie aéroporté on faisait toujours des tanks et on utilisait les paras que pour servir d’anti-tank alors que la quand on choisit un commandant , on doit vraiment « respecter se qu’il nous donne » car les bonus qu’il nous donne rendent vraiment les unités concernés bien plus efficaces (recrues avec PPSH qui deviennent meurtriers, T-34 avec meilleur canon , etc ) .
Pour l’ambiance du jeu je trouve que sa à rien perdu du premier opus , sa pète de partout , y’a des avions qui passent toutes les 10 secondes soit pour te lancer leurs bombes soit pour te mitrailler la gueule , y’a des bombardements dévastateur (Appui d’artillerie férovière chez les allemands qui tires des obus qui font des cratères de 20 mètres , et bombardement d’IL-2 avec les 4 bombes qui font énormément de dommage , …) .
Bref pour moi COH 2 est vraiment un excellent jeu mais le seul problème que je lui trouve c’est son prix qui le rends moins accessible bon sur ceux je vous laisse et ta critique est très bonne.