Remake d’un vieux jeu sorti en freeware, Ittle Dew s’est rapidement imposé comme LE Zelda-Like à suivre impérativement. Désormais sorti, que vaut-il vraiment ?
Mademoiselle l’aventurière
Ittle Dew est une jeune fille accompagnée de son animal de compagnie Tippsie, un renard magique qui peut voler. Rapidement, avec sa tenue verte et ses cheveux orange en bataille, impossible de ne pas penser à Link. Quant à ce renard volant, on lui trouvera bien des ressemblances avec Navi. Tout le jeu est entièrement une référence à Link to the Past visuellement et globalement, les développeurs s’amusent à y insérer milles-et-une références tout au long de la partie. Pourtant, Ittle Dew a son propre univers, ses ennemis particuliers et son scénario : débarquant sur une ile après un naufrage, notre héroïne devra survivre à des donjons pour parvenir à acheter de nouveaux objets qui l’amèneront toujours plus loin vers le Boss des lieux, possédant un trésor secret.
Trois armes différentes sont ainsi disponibles, après l’utilisation d’une simple branche en guise d’arme de fortune : l’épée de feu pour commencer, permettant de bruler le bois, de faire fondre les blocs de glace et d’affronter efficacement les ennemis. S’en suit le bâton magique créant des blocs et permettant de téléporter des objets à distance. Le bâton de glace permet quand à lui de geler tout bloc et de le faire glisser ensuite, même chose pour les ennemis. Tout au long des deux heures d’aventure que propose Ittle Dew, vous devrez dénicher et combiner à bon escient ce petit inventaire.
Deux heures ?!?
Oui, c’est peu. Ittle Dew se termine en deux à trois heures une première fois, avec des checkpoints très nombreux et une difficulté somme toute peu élevée. Seules quelques énigmes peuvent poser problème, mais vu le faible nombre d’objets utilisables en trouve vite la solution. Néanmoins, ne fuyez pas devant ce défaut, car Ittle Dew propose un petit Zelda-like de qualité. Déjà visuellement, c’est sublime : entièrement en 2D, les crayonnés sont animés avec talent. Musicalement aussi, c’est très référencé et pas moins excellent à découvrir.
Tout cela vient enrober une progression courte, mais au level-design excellent : on a une zone centrale ou faire des achats et utiliser des téléporteurs. Un grand château, où se trouve le boss, qui vous demandera plusieurs aller-retour vers le marchand dès que vous trouverez un coffre rempli d’or. Mais surtout trois donjons (pour trois objets) qui vous demandent d’utiliser au mieux chaque nouvelle arme que vous acquerrez et de battre un Boss pour en valider l’obtention. Vous retournerez ensuite dans la zone centrale et pourrez aller plus loin dans le château, résoudre des énigmes impossibles à valider auparavant.
Coup de nostalgie
Malgré ses gros défauts, que sont la durée de vie minime (sauvée quelque peu par les cartes de monstres à débloquer dans des coffres plus difficiles d’accès) et sa relative facilitée, Ittle Dew rempli bien son objectif de faire chavirer les coeurs amoureux de belle 2D nostalgique et pleine de référence. Aussi, le jeu est rempli d’un humour réellement fun à découvrir et qui porte l’histoire somme toute quelconque vers un sommet de non-sens bienvenu pour dérider les éventuels joueurs sérieux qui s’y colleraient.
Ittle Dew c’est une petite fraîcheur, un en-cas avant quelque chose de plus sérieux, une jolie expérience à découvrir. C’est un peu cher face à la concurrence, mais l’acheter est un bon moyen de féliciter les auteurs de ce jeu sans prétention qui mériterait vraiment une suite à la hauteur de nos rêves les plus fous le concernant. On croise les doigts bien forts ! Et pour ceux qui voudraient du défi : la Master Cave n’attend qu’eux avec ses énigmes horriblement difficiles. Aussi, il est possible « d’éviter » certains objets pendant le jeu, via des passages secrets ou des énigmes ardues, histoire de finir le jeu en Speed-Run comptabilité par le menu principal. Bref, il y a quand même de quoi faire !
Ce jeu est magnifique, mais deux heures, c’est court, même si selon la façon de le jouer, la durée peut être rapidement plus longue.
Et y’a en fait d’autres choses. Un Donjon super balèze de trois heures. Je l’ai découvert après le test comme une courge. J’en ai même fait un Live sur Twitch que je vais bientôt diffuser sur le site 😉
Puis ça se rejoue énormément car tu peux tenter de finir le jeu sans certaines armes, via des passages secrets.
Bref, y’a de la rejouabilité. Faut VRAIMENT que j’update mon test.