Je le confesse, en allant voir Nordic Games, j’espérais quelque part avoir un peu d’informations concernant un éventuel Darksiders. Même si le logo se trouvait un peu partout sur le stand, il n’en fut rien. A la place, j’ai pu découvrir Deadfall Adventures. Un mal pour un bien ?
Deadfall est un jeu d’aventure/FPS nous racontant les péripéties de James Lee Quatermain. Pour ceux qui s’y connaissent en littérature, ce nom vous dit peut-être quelques choses car ce personnage se doit d’être un descendant d’Allan Quatermain, du roman Les Mines du roi Salomon. Pour ceux à qui ceci ne dit absolument rien, sachez juste qu’Allan Quatermain était un grand chasseur en Afrique à la fin du 19ème siècle. De toute façon, tout cela n’a pas l’air d’avoir une grande importance pour le jeu puisque l’inspiration principale est finalement la saga Indiana Jones. Là, je pense que je vais me passer d’explication sur cet univers. C’est donc maintenant une évidence, dans Deadfall Adventures, le but sera d’aller explorer les confins de la Terre.
Comme nous sommes dans les années 1930 / 1940, les méchants ne sont pas les coréens mais les nazis, les russes et les arabes. Un peu de momies aussi, puisque les temples sans momies, ce n’est pas aussi fun. Vous allez donc devoir chercher des reliques aux quatre coins du monde accompagnés de quelques alliés. Ne rêvez pas pour les combats, ils ne servent un peu à rien si ce n’est que d’attirer l’attention des ennemis de temps en temps. Ces phases d’actions sont on ne peut plus classique, avec des flingues, des cailloux pour se cacher, et des méchants qui tirent. Les armes se veulent très réalistes, une volonté des développeurs qui ont même fait beaucoup de recherches pour simuler au mieux la recharge d’un pistolet que l’on n’utilise plus depuis 60 ans.
Les 30% restant du jeu se composent de puzzle à résoudre qui serviront la plupart du temps à découvrir des trésors pour augmenter vos compétences. Vous pouvez demander de l’aide à vos coéquipiers, autant que cette bande de feignasse serve à quelque chose, mais vous possédez aussi un carnet de voyage ou toutes vos péripéties sont retranscrites. Attention cependant, car la réussite d’une énigme occasionne le réveil d’une momie. Ces ennemis sont plutôt coriaces, car il faudra les éclairer avec une lampe de poche pour les affaiblir et leur tirer dessus ensuite. Ils ne font pas non plus la différence entre vous et les autres méchants du jeu et dérouillent tout ce qui bouge.
A ce moment, j’aimerais vous faire part de la partie la plus étrange de la présentation de Deadfall Adventures. Un gentil journaliste qui assistait à la présentation, poussé par je ne sais quelle force, a posé vivement une question comme si sa vie en dépendait. « Si on regarde par terre, peut-on voir ses pieds ? ». Peut-être était-ce un journaliste pour Fétichisme Magazine, ou peut-être était-ce une question que beaucoup de joueurs de FPS se posent. Et après un grand vide dans les yeux du présentateur et une vue sur le sol du jeu, la sentence est tombée. On ne peut pas voir ses pieds. Sans importance ? Pas vraiment, car cela veut dire que ce que vous contrôlez n’est pas un véritable personnage, mais une caméra volante. Heureusement, Deadfall n’a pas l’air de comporter des phases de plate-forme. Seulement de l’action et quelques puzzles.
Et comme tout jeu de notre temps, on aura droit à un mode multi avec du coop en survival, de la capture de drapeau, de la chasse au trésor,… pas mal de joyeuseté en somme, de quoi contenter les claustrophobe qui ne peuvent pas tranquillement profiter d’un jeu 5 minutes sans pouvoir comparer la taille de leur flingue avec des gens à l’autre bout du monde. Apprentis Indiana Jones, amateur d’Uncharted d’exploration et de FPS, ce jeu sera peut être pour vous si vous avez la force d’attendre le 15 novembre sur PC et Xbox360, pour compléter les 6 à 10 heures de jeu que proposera Deadfall Adventure.
C’est bon, je sais ce que je vais faire le 15 novembre.
Faire des économies ?
Nan l acheter 😀