La Gamescom côté press, ce n’est pas que des rendez-vous fixes toute la journée. C’est aussi des rencontres hasardeuses avec des personnes qui n’ont pas eu la chance d’avoir un stand. C’est le cas de Woodland Barbarians, petit studio basé en Allemagne qui travaille actuellement sur Neurokult pour les appareils tactiles d’Apple.
Je raconte un peu ma vie (remarquez, vous avez l’habitude avec les news de Ripper) mais j’ai beaucoup appréhendé cette preview. Non pas parce que le jeu est mauvais, au contraire, mais la vraie raison est que je n’ai aucune idée de comment décrire le jeu clairement, sans le montrer. Mais comme ici on fait les choses bien (quand nous le pouvons) je vous invite à regarder la très courte vidéo à la fin de ce texte, ainsi que le peu d’image dont on dispose. C’est fait ? Bon, c’est parti.
Neurokult est un « Arcade Touch’em up », d’après ses développeurs. Et même si cette appellation semble étrange, c’est ce qui décrit le mieux ce jeu. Le principe est plutôt simple : sur l’interface, à gauche, se trouvent trois couleurs. Des boules de ces mêmes couleurs traversent l’écran de gauche à droite. Le but est d’empêcher ces bulles de sortir de l’écran en les touchant et si possible, en faisant des enchainements. Pour ceci, il faut glisser le doigt de cercle en cercle de même couleur, puis relâcher pour faire disparaître le tout. Chose très importante : avant de toucher une bulle d’une certaine couleur, il faut d’abord sélectionner cette couleur sur le bord gauche de l’écran. Vous suivez ? En réalité, c’est très simple, ne vous inquiétez pas.
Pour corser un peu la partie, des mines se mettent parfois sur votre chemin. Il suffit juste de ne pas les toucher pour les éviter. Le jeu se compose de seize niveaux différents, avec des boss à battre d’une certaine façon et aussi des modes infinis à débloquer. Et pour ne pas tomber dans la répétitivité, le gameplay change parfois, mettant 2 couleurs au lieu de 3. Ou beaucoup plus fun, les couleurs à gauche peuvent inverser leur place au court de la partie. Le tout dans le but de rendre la partie complètement folle et de déclencher une crise cardiaque chez les joueurs les plus sensibles. Et c’est très réussi. Comme ne le montre pas la vidéo que vous avez déjà regardé si vous êtes des lecteurs bien sages, tout se déroule assez rapidement et il faut avoir de bon reflexes pour ne rien laisser passer à travers vos doigts qui, j’en suis certaine, sont très agiles.
Malheureusement, avec le bruit environnant du Beer Garden à la Gamescom, je n’ai pas pu entendre le son de Neurokult. Mais la soundtrack réalisée par Mekoor promet de bien s’intégrer au jeu pour que le joueur se plonge d’autant plus dans le gameplay. Pour pouvoir mettre vos pattes là-dessus, il faut attendre encore un peu car Neurokult est prévu pour cet automne, sans plus de précision, sur iPad, iPhone et iPod. Le tout pour seulement 1.59€