Les deux premiers opus de cette saga Batman à Arkham ont plutôt bien fonctionné. Rocksteady avait mis la barre bien haute pour la qualité de ses jeux et a réussi à créer un Batman très crédible avec un gameplay parfait. Mais désormais, Warner veut revenir aux origines de la chauve-souris avec ce nouveau Batman et une nouvelle équipe de développeur issus de Warner Bros Games Montréal. Pourront-ils égaler Rocksteady ?
C’est évidemment la question que tout le monde se pose. Mais Rocksteady ayant posé d’excellentes bases, il semble logique pour l’équipe de Montréal de reprendre des principes qui fonctionnent. Et c’est effectivement ce qu’ils ont fait : le gameplay reste le même, avec des coups rythmés et pêchus, des recoins sombres pour s’infiltrer et un mode détective amélioré pour aider dans les énigmes. Batman Arkham Origins se place donc bien avant Asylum et City, racontant comment Batman à pu gagner la confiance de Gotham alors qu’il n’était qu’un homme en costume faisant sa propre justice.
Toute l’histoire se déroule en une seule nuit, la veille de Noël, lorsque les vilains de la ville ont décidé de frapper le plus fort. C’est l’occasion parfaite pour le justicier d’arrêter ses activités malfaisantes, pour prouver sa bonne foi. Au fur et à mesure de l’histoire Batman pourra surprendre les communications de la police non seulement pour se renseigner sur la position des problèmes, mais aussi pour en apprendre un peu plus sur sa propre réputation.
La version présentée dans le stand presse de la Gamescom était différente de celle proposée au public (pour en savoir un peu plus sur cette dernière, je vous invite à lire les impressions de Cosmosdash, à venir). La très courte démo qui m’a été montrée prenait place dans Gotham, alors que Batman pourchassait Firefly. L’occasion de retrouver le gameplay très peu changé, et de découvrir quelques nouveautés dont de nombreux gadgets et les gants électriques, très utiles pour dérouiller les méchants et accessoirement débloquer certains chemins dans le jeu. Après avoir tué quelques personnes, on se retrouve face à face avec Firefly, un combat qui promet d’être très technique et intéressant. Mais la présentation s’est arrêtée avant que l’on en sache un peu plus.
Pas de multijoueur présenté non plus, mais un mode défis avec Deathstroke, un personnage très intéressant de l’univers DC. Ce défi, 1 contre 100, consistait à se battre seul contre une pléthore d’ennemis qui ne cessait d’apparaître. Le but est, comme vous l’aurez deviné, d’en tuer une centaine. Le contrôle du personnage est un peu le même que Batman, à l’exception du fait que Deathstroke préfère se battre avec un sabre. C’était donc l’occasion de se payer une bonne tranche de vilain. Ce n’était pas le seul défi disponible dans le jeu, mais aucun autre n’a été montré. Et c’est bien dommage, car ce Batman s’annonce très bon et bien riche en modes de jeu. Si vous aviez un peu peur que le manque de Rocksteady fasse décliner la qualité de la licence, il y a de grandes chances que vous vous soyez trompé. Pour le confirmer, il va falloir attendre le 25 octobre de cette année.