Vous connaissez déjà peut-être Max and the Magic Marker, sorti en 2010 et développé par le studio danois Press Play. Si vous ne connaissez pas, ce n’est pas bien grave, car Max the Curse of Brotherhood n’est pas vraiment une suite et reprend seulement le même principe de jeu.
Max est un petit garçon qui possède un marqueur magique. Ayant marre de son petit frère Félix (non ce n’est pas un chat), il souhaite que celui-ci disparaisse. Ce souhait exaucé, il va devoir aller partir à la recherche de son frangin. Décidément, les gamins ne savent franchement pas ce qu’ils veulent de nos jours ! Max va donc partir à l’aventure avec son marqueur magique qui va évoluer au cours de l’histoire. Il servira à créer des éléments de décors qui aideront à poursuivre le niveau ou à bloquer les ennemis. Mais attention, car vous ne pouvez pas créer ce que vous voulez où vous voulez. Des points lumineux indiquent les endroits où la construction est possible et globalement, ils serviront seulement à la résolution d’énigmes. En gros, il n’y a aucune possibilité de faire de la création libre avec le marqueur magique.
Des obstacles parsèment donc l’aventure et il faudra trouver un moyen de les traverser. Au cours du jeu, le marqueur va acquérir de nouveaux pouvoirs liés aux éléments, tel que la création de terre, d’eau ou encore de végétation. Rien de bien excitant donc, lorsque l’on sait qu’il n’y a qu’un seul moyen de continuer le chemin. Cependant, cela reste assez amusant pour les plus jeunes qui devront faire fonctionner leur petite cervelle. Car ce sont bien chez les enfants que Max trouvera son public. Ses graphismes ultras colorés et son style 3D très grossier ne plairont pas forcément à tout le monde.
Avant d’être un jeu d’énigme, Max est un jeu de plate-forme. Malheureusement, le gameplay semble encore un peu trop approximatif ou justement trop précis, selon les cas. Beaucoup de choses sont à parfaire d’ici la sortie du jeu normalement prévue pour fin 2013 mais en l’état, Max : the Curse of Brotherhood se présente vraiment comme un jeu enfantin. Peut-être n’est-ce pas un mal, mais beaucoup de choses peuvent être améliorées pour conquérir un public bien plus large. Le verdict ne se fera qu’à la sortie du jeu, sur Xbox360 et XboxOne.