Encore un remake d’un vieux FPS ? Exactement et pas du meilleur, qui plus est. Néanmoins, avec leur expérience Hard Reset, les développeurs ne sont pas des débutants et ont pour objectif de proposer ni un reboot, ni une refonte, juste un nouveau jeu bien nerveux dans l’esprit du premier titre.
C’est un peu une utilisation du nom d’origine sans véritable raison, c’est vrai. Néanmoins, on nous repropose un personnage principal samouraï qui combat des démons et autres ninjas dans des niveaux labyrinthiques et avec quelques énigmes. Excessivement rapide dans ses déplacements, Shadow Warrior montre un moteur de jeu très lumineux, peut-être même trop. Il y a des démembrations, du sang par pelletées et du combat à l’épée qui ne manque pas de dynamisme.
On peut porter deux armes en même temps, ce qui fera plaisir aux plus bourrins. On peut découper les ennemis dans tous les sens, avec une physique du corps découpée aux nombreux points de localisation. Aussi, on retrouve des armes bien gores du type Cœur vivant à presser pour tuer l’ennemi instantanément ou un visage démoniaque faisant face à vos adversaires avant de les torturer de l’intérieur. C’est complètement fou, sanglant, pas du tout réaliste et ça ne se prend pas au sérieux.
On pourra apparemment améliorer son personnage au fil des niveaux, ainsi que choisir plusieurs d’upgrades d’armes et de munitions. On regrette jusque quelques détails techniques un peu gênants : la présence de lumières excessives cache-misère et des nombreux temps de chargements dans les niveaux. Néanmoins, ce n’était pas une version finalisée, il faudra attendre le test pour en savoir plus !
Reste que Shadow Warrior est très dynamique. Il y aura mine de rien un vrai scénario, une progression intéressante et pas mal de scoring pour les amateurs du genre. Attention cependant, les développeurs nous ont annoncé un jeu plutôt gourmand. Petits PC s’abstenir ! Reste qu’après les mauvais remake/refontes que furent Duke Nukem Forever, Rise of the Triad et les autres, on va tenter de croire en celui-ci.
