Kokuga

La 3DS est une console fantastique, on peut y passer des heures à cueillir des fruits et changer de vêtements en espérant que tout le village achète mon t-shirt sur lequel j’ai dessiné une grosse… euh pardon. Je disais donc que la 3DS est une console fantastique qui va prouver aux gamers autoproclamés que Nintendo a aussi des jeux pour eux.

Ta femme te trompe ?

Sur la forme Kokuga n’est pas vraiment un shoot : pas de scrolling automatique (du moins pas dans tous les niveaux), une cadence de tir assez saccadée et des déplacements plutôt lents. Le gameplay est des plus simples : vous dirigez votre char/vaisseau sur tout l’écran grâce au stick, inclinez votre direction de tir à l’aide de L et R pour finalement envoyer la décharge avec B. Pour agrémenter le tout, l’écran tactile affiche quelques cartes bonus permettant d’augmenter temporairement attaque ou défense.

Avouons-le tout de même, aux premiers abords le jeu semble très, mais alors très mou, les quelques ennemis se déplaçant et tirant aussi peu vite que le vaisseau que vous contrôlez. Mais rapidement le nombre d’ennemis va augmenter avec de nouveaux types, les tourelles lentes à portée illimitée vont être accompagnées de chars du même acabit. Puis plus tard de petits drones rapides, mais à courte portée, feront leur apparition. S’en suivront tourelles laser, tirs triples et autres joyeusetés. Dès la fin du premier niveau, les projectiles seront légion et éviter chacun d’entre eux demandera de la dextérité.

La progression d’un niveau à l’autre se fait au choix du joueur. Il ne faudra d’ailleurs pas hésiter à sélectionner un autre itinéraire si le premier emprunté semble trop compliqué.

Mais alors t’es cocu, gars ?

Graphiquement parlant Kokuga triche pas mal en utilisant un univers de méchas. La modélisation est très sommaire, jusqu’aux tirs ayant une forme très « raide ». La 3D bien que gadget est assez bien traitée. Elle apporte de la profondeur, mais cache des espaces bien vides et monotones. La musique d’ambiance est bien mieux travaillée, rendant l’action un peu plus vive qu’elle ne l’est dans les phases creuses. Mais elle saura aussi se faire assez discrète pour ne pas donner envie de couper le son dès le second essai, comme c’est bien souvent le cas avec ce type de jeu.

Même s’il n’exploite pas toute la puissance de la 3DS, Kokuga n’en reste pas moins un bon jeu destiné à un public particulier. En effet celui-ci ne s’adresse pas au commun des mortels, mais aux joueurs avides de difficulté ayant opté pour une 3DS (oui il y en a, mauvaises langues). D’ailleurs, j’offre une bière au premier d’entre vous qui termine le niveau B devant mes yeux !

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