Contraption Maker de Spotkin est sorti tout récemment en accès anticipé sur Steam et a été réalisé par l’équipe ayant œuvré sur la série des The Incredible Machine, titres au concept tout à fait similaire.
Machines infernales
Contraption est un terme anglais qui est souvent utilisé pour désigner un ensemble de mécanismes reposant sur le principe des « Machines de Rube Goldberg » dont se revendique l’équipe de ce jeu. Tout cela est bien scolaire, mais dans les faits, qu’est-ce que peut bien être Contraption Maker ? Une « contraption », ce n’est finalement que chercher à associer différents mécanismes les uns aux autres de façon complexe et de les enclencher pour les voir se mouvoir selon le principe de la réaction en chaîne, un peu comme un effet domino, une pièce en entraînant une autre. Et c’est ce que vous propose de découvrir ce petit jeu qui en est encore au stade de l’alpha à ce jour.
Alors qu’avons-nous à nous mettre sous la dent ? Le jeu s’offre à nous parer d’une jolie 2D aux couleurs éclatantes et joliment animées. Les menus se présentent un peu comme un logiciel PC assez classique. Vous avez une fenêtre où se situe l’action principale, et tout autour une série de barres d’outils. Tout est modulable, que cela soit la taille des fenêtres ou leur placement.
Au-delà de ça, il y a deux modes de jeu disponibles : un dans lequel vous pouvez jouer à des puzzles ou bien admirer vos contraptions en mouvement, et un autre dans lequel vous les construisez.
Puzzles et créations
Pour ce qui est de jouer, le principe est simple. On passera sur les contraptions qui ne sont là que pour être regardées, c’est rigolo, mais là n’est pas le cœur du concept, ça n’en est que la finalité. Non, le puzzle est ce qui promet d’être vraiment marrant. Imaginez un mécanisme incomplet et donc incapable de remplir son but, comme permettre à Tim, un ersatz de Bob le bricoleur, de rentrer chez lui après une dure journée de travail, ou bien d’activer une machine qui permettra à votre chat d’avoir de quoi se nourrir. C’est ici que le challenge commence ; vous avez donc à votre disposition une sélection d’objets comme un moteur animé par un hamster dans sa roue qui sera activé par une balle lui tombant dessus, tombée parce que la corde la retenant aura été sectionnée par une paire de ciseaux poussée par un mini dirigeable qui passait par là, et j’en passe. Placez correctement les outils mis à votre disposition, appuyez sur le bouton « PLAY », et admirez le résultat.
En l’état, Contraption Maker n’est pas très contraignant. Vous pouvez essayer plusieurs combinaisons, voir ce que cela donne, et ainsi de suite. Le jeu est ouvert à l’expérimentation et l’encourage même. Malheureusement, pour le moment, la partie jeu est relativement pauvre et se contente de quelques niveaux qui font office de tutoriaux. Ils ont au moins l’avantage de nous montrer ce que peuvent donner les futurs puzzles à venir.
Heureusement, il y a la partie construction dont la durée de vie est quasi infinie pour qui aura la fibre d’un ingénieur. Et si vous êtes fainéant, cet accès anticipé aura au moins eu la bonne idée de venir dès le début accompagné de la fonction Steam Workshop. Au moment où j’écris ces quelques lignes, ce dernier compte pas moins de 111 propositions de puzzles et 89 de contraptions. De quoi passer quelques heures à s’amuser, d’autant que le compteur ne cesse d’augmenter. Et rien ne vous empêche de proposer les vôtres, car cela fait aussi partie du plaisir de ce jeu, celui de construire. Alpha oblige, Contraption Maker est encore un peu vide, mais le concept est là et permet de se rendre compte qu’un joli potentiel nous attend derrière.