Vlambeer frappe de nouveau, cette fois en Early Access. Leur nouveau projet s’appelle « le trône nucléaire » en bon français, se nommait auparavant « Wasteland Kings » (ça y’est, vous vous souvenez ?) et il ne se distingue pas des autres titres de la firme visuellement parlant. Ni dans le gameplay d’ailleurs, tant celui-ci se veut aussi nerveux que tous les autres jeux du catalogue de Vlambeer. Mais alors, qu’a t’il à offrir ? Plein de choses !
Bourrin à outrance
Après avoir choisi votre personnage parmi les sept qui se posent autour d’un feu de camp faisant office de seul moment paisible du jeu (même le logo et l’écran titre sont survitaminés), vous voilà balancé dans un désert aux nombreux ennemis. Entièrement réalisé en 2D, avec des pixels adorables qui ne tachent même pas, Nuclear Throne vous demande de tirer au pistolet sur vos adversaires pour les mettre à terre. Sorte de jeu de shoot mélangé à du rogue-like, ce titre est on ne peut plus bourrin : vous tirez dans tous les sens, vos ennemis en font de même et certaines fois, vous trouvez de nouvelles armes. Vous pouvez en équiper jusque deux, une dans chaque main, en switchant de l’une à l’autre d’un petit coup de molette bien senti.
À force de tuer du monde, il n’y a plus personne. C’est alors que vous ouvrez un passage vers le niveau suivant, plus difficile, peut-être même différent visuellement si vous atteignez un certain nombre de portails dimensionnels. Attention cependant : votre barre de vie est très faible et la mort vous ramène au choix du personnage. Impossible de continuer, difficile de trouver de la vie et selon le personnage que vous choisissez, vous aurez plus ou moins de chance de vous en sortir. L’un des avatars à incarner n’ayant que deux points de vie pour s’en sortir !
Chaque avatar a ses propres caractéristiques, mais on en débloque aussi de nouvelles en passant certains portails. On peut ainsi faire baisser la résistance des ennemis, augmenter notre précision, etc. A chaque fois, on vous proposera plusieurs skills et vous ne pourrez en choisir qu’un qui vous suivra jusqu’à la fin du jeu. Enfin, plusieurs coffres sont mis à disposition du joueur pour espérer y trouver un arsenal toujours plus convaincant, allant du simple pistolet au fusil laser en passant par des armes de corps à corps puissantes (mais plus difficiles à jouer) et des explosifs. Sachez d’ailleurs que les décors sont entièrement destructibles.
« Allez, c’est la dernière ! »
Vlambeer reste fidèle à lui même en nous proposant ce titre on ne peut plus bourrin, qui explose de partout, qui va très vite et dont la mort peut surgir de n’importe ou. Il faut être très vigilant et surtout, savoir manier le clavier et la souris comme un dieu. Évidemment, c’est aussi jouable à la manette.
Actuellement en Early Access, Nuclear Throne a beaucoup de belles choses à mettre en avant : son concept tout d’abord, forçant à recommencer, proposant une nouvelle partie de façon instantanée pour un jeu qu’on prédit déjà assez chronophage. On veut aller toujours plus loin, en espérant tomber sur du loot plus conséquent, en voulant découvrir tous ces ennemis « spéciaux » qui apparaissent en plein dans la mêlée et tapent bien plus fort que leurs comparses. Ce Big Bandit et autre Big Dog sont de véritables défis de qualité et on espère que les mises à jour du jeu, prévues toutes les semaines jusqu’à la version complète, continueront de nous enthousiasmer et de nous mener à un produit final aussi exceptionnel qu’on l’imagine. Croisons les doigts !