Il y a des jeux comme celui-ci qui sortent plus ou moins de nulle part et qui sont impossibles à tester. Non pas qu’ils soient complexes à comprendre, mais surtout parce qu‘il ne faut rien dire, rien spoiler, sous peine d’être le méchant critique qui a gâché toute l’expérience. Tentons le coup…
PAS DE SPOILERS !
C’est difficile de parler de The Stanley Parable sans raconter ce qu’il en est vraiment alors nous allons tourner méchamment autour du pot. C’est l’histoire de Stanley, un gars lambda derrière son ordinateur, qui est payé toute la journée à taper sur son clavier. Jusqu’au jour où, sans savoir pourquoi, il se rend compte qu’il n’y a plus personne dans le bâtiment. Guidé par une voix off, il va alors tenter de comprendre pourquoi. En vue FPS. Avec plusieurs fins. Et une voix off, je l’ai peut-être déjà dit ? Je ne sais plus. Prenez la porte de gauche s’il vous plait… Vous prenez celle de droite ? Très bien. Et cette fenêtre ouverte, vous arrivez à y accéder sans pouvoir sauter dans ce jeu d’exploration à la première personne ? Malin !
Activez donc les succès dans les options, ce sera plus amusant. Pourquoi ça ne l’est pas de base ? C’est tout le sens de The Stanley Parable voyons : vous donner le choix. Le choix de la chose à faire, de la direction à prendre, des nombreux embranchements qui mène tous à l’inéluctable fin, quelle qu’elle soit. Parce qu’après tout, qu’importe le chemin, pourvu qu’on en ait la conclusion ? À moins que ce ne soit le contraire. Je ne sais pas, je ne sais plus, ce jeu m’a rendu complètement dingue.
Au final, il a une durée de vie de vingt minutes. Puis de dix. Puis de cinq. Puis de quinze. Puis de deux minutes parce que vous avez lâchement fermé la porte de votre bureau de départ. Et puis vous vous dites qu’il y a forcément d’autres fins cachées, et il y en a, alors la durée de vie devient monstrueuse.
Plus calmement…
The Stanley Parable c’est clairement le jeu genre « truc » qui, une fois lancé, est assez ennuyant. On ne sait pas où on veut nous amener, puis on commence à se dire qu’il y a plein de choses à découvrir alors forcément, on souhaite aller toujours plus loin. Et « plus loin », ça veut dire recommencer le jeu plusieurs fois. Là où on frôle le génie, c’est que quelquefois, recommencer la partie va vous permettre d’accéder à des choses que vous n’aurez jamais pu avoir lors de votre première fois. Sans parler des nombreuses scènes cachées, des succès hilarants (qui vous demandent, par exemple, de cliquer plusieurs fois sur plusieurs portes que la voix off vous désignera) et de l’absence de scénario sensé. C’est magique. Stupidement magique.
A noter qu’une démo jouable est sortie pour cette version HD, qui est en fait un remake du célèbre mod Half Life 2 du même nom. Cette démo jouable est à télécharger absolument, tant elle ne montre absolument rien de The Stanley Parable. On pourrait même voir cette démo gratuite comme un Stanley Parable 2 tant elle propose le même type de folie, mais dans un contexte totalement différent. Bref : The Stanley Parable c’est une expérience loufoque et incroyable qu’il vous faut absolument vivre au moins vingt fois. Le temps de voir toutes les fins disponibles. Une belle surprise !
Il me le faut !
Une expérience absolument fabuleuse, du pur génie! L’un des meilleurs « jeu » de mon année 2013! Un must pour les adeptes de jeux indép et de jeux « intelligemment loufoques »!