Jeremy et Alysa sont les héros de ce nouveau jeu d’action en coopération (locale) dans le monde des vampires. Si vous aimez sucer le sang de votre prochain, alors vous adorerez découvrir à quel point les développeurs aiment sucer tout ce qui se trouve dans votre porte-monnaie. Tout est lié !
Trouver des qualités…
Blood Knights, c’est l’histoire de Jeremy et Alysa qui transformés en vampires vont devoir combattre les forces du mal tout en choisissant si oui ou non, ils vont tenter de rester dans le camp des humains. Mais surtout, Blood Knights c’est un jeu d’action-RPG : à la manette (on vous le conseille) vous pouvez donner des coups d’épée ou d’arbalète et vous possédez deux attaques spéciales. Tout cela pouvant être amélioré lorsque l’on passe de niveau, après avoir affronté assez d’ennemis.
Dans des coffres peu correctement cachés, vous devrez appuyer sur le même bouton que celui vous permettant de sauter pour collecter un peu d’équipement supplémentaire, vous permettant de modifier habilement la tenue de votre personnage. À noter d’ailleurs que ce jeu fait partie de cette catégorie de titres signifiant qu’un héros mâle à besoin d’une armure de deux tonnes pour se protéger pendant qu’un héros féminin n’a besoin que de se couvrir la poitrine et les cuisses (et encore). Un design ridicule !
Vous avancez donc dans les niveaux, dans le but de tuer tout le monde, d’éviter les pièges et de déjouer les improbables bugs du jeu. Vous sautez de trop haut ? Quelquefois cela vous tue, quelquefois non. Vous touchez l’eau, même sur le sable au bord de la plage là où vous avez forcément pied ? Vous mourrez, car « les vampires n’aiment pas l’eau vive ». Que voulez-vous, c’est du grand n’importe quoi. Et c’est comme cela tout le long du jeu.
… Oublier des défauts.
Aux animations complètement ratées (quand le héros court, on rigole de façon nerveuse) et aux visuels franchement peu intéressants, Blood Knights est un très mauvais jeu vidéo. Il propose bien un mode en coopération, mais celui-ci est uniquement disponible en local ce qui limite de beaucoup les possibilités d’amusement. On joue alors en solo, passant d’un personnage à l’autre avec la bonne touche même si, il faut l’avouer, Alysa et son arbalète sont complètement abusés en terme de statistiques d’attaque.
Il y a bien des boss, mais ils sont surement les affrontements vidéoludiques les plus simples qu’il m’a été donné de jouer depuis bien longtemps. Le scénario ? Affligeant. Les quêtes annexes ? Rares et franchement peu palpitantes. Et je vous passe la durée de vie très moyenne, les murs qui se traversent, les caméras vomitives qui bloquent sur certains passages… Reste la bande-son, plutôt jolie.
« Les musiques sont jolies ». Voilà ce qui ressort de Blood Knights après quatre heures de jeu (je n’ai pas eu la force d’en faire davantage) d’une platitude sans nom, avec toutes les compétences et niveaux déverrouillés, surement à deux pas du boss de fin, mais proposant un moment tellement ennuyant qu’il est impossible de profiter d’un quelconque bon point. Il y en a t’il, en fait, plus serieusement ? Blood Knights est un jeu à fuir, de toutes vos forces, comme de la pire maladie qu’il soit. Et cela fait bien du mal pour le fan de la série des Ankh, des point & click très réussis développé par les mêmes développeurs qui ont osé sorti ce titre, ayant nécessité… trois ans de développement. Trois ans pour cela ? Quel temps perdu !