Depuis ses origines, le jeu vidéo a voulu être un moment de convivialité et d’évasion. Et c’est bien ce qu’ont voulu faire les gens de Chromatic Dream Studio avec Jamsouls, en proposant un brawler dénué de mascottes, mais faisans la par belle à la mythologie grecque et aux bons moments entre amis.
Comme Pandore…
JamSouls, c’est le résultat de l’ouverture d’une boîte qui n’aurait jamais dû être ouverte. Enfin, dans le cas présent d’une bouteille ou fiole (comme c’est le cas dans le mythe antique) qui, malgré son « Cadeau – ne pas ouvrir » intrigue trop la jeune Pandore, et libère alors sur le monde tous les maux de la création. Et ces fléaux ne sont autres que les neuf personnages qui vont se livrer un combat impitoyable, à savoir Mort, Guerre, Famine, Maladie, Passion, Vice, Misère, Tromperie et Folie. Mais comment pourrions-nous en vouloir à d’aussi mignonnes créatures ?
En lui-même, le jeu est un Smash Bros-like, dans lequel le joueur incarne un des fléaux libérés par Pandore. C’est au travers de 3 modes de jeux différents que le joueur pourra montrer ses compétences au combat. Entre le traditionnel Deathmatch, le Capture the Flag ou le mode Football (consistant à pousser une balle dans des buts de football ou de basket tout en gérant la puissance à laquelle vous l’envoyez), le joueur devra toujours être celui qui marque le plus de points afin d’espérer l’emporter. Et pour ça il ne faut pas compter sur la force de ses poings, mais bien sur celle de ses jambes, puisque la principale façon de se débarrasser d’un de vos adversaires sera de lui sauter dessus, comme dans un Mario Bros. À la manière de Smash Bros, des items sont présents dans l’arène et peuvent aussi bien être offensifs que défensif. Au final, tout le concept du jeu repose sur le fait de bien comprendre la physique des sauts afin d’être celui qui saute sur l’autre et pas l’inverse. Avoir le contrôle des points en hauteur devient vite un avantage stratégique. À ça se rajoute les âmes des Goo apparaissant à certains endroits de l’arène ou lors de la mort d’un adversaire, et permettant d’obtenir un pouvoir dépendant du personnage incarné et anéantissant vos adversaires en un seul coup.
Uniquement en local !
Cependant, tout ceci n’est possible qu’avec des amis à côté de vous puisque le jeu propose un multijoueur en local uniquement. Et si vous n’avez pas d’amis vous pourrez toujours vous confronter à des bots très nerveux qui vous donneront du mal même en easy. Il faudra par contre, être au moins 2 joueurs pour avoir accès au mode football (la création d’une I.A pour ce mode aurait certainement été trop compliquée). La durée de vie dépendra donc principalement de comment vous y jouez : seul le jeu vous amusera quelques minutes, tandis qu’entre amis le jeu aura un bon petit goût de « reviens-y » qui animera parfaitement vos débuts de soirée.
Mais il faut bien l’avouer, en lançant Jamsouls, c’est surtout sa direction artistique qui vous marquera le plus. Que ça soit ses décors aux tons pastel ou ses personnages au design kawaii, tout est fait pour marquer votre esprit, tout en nous rappelant de bonnes choses telles que Rayman Origins. Du même côté, la bande-son du jeu est très agréable et accompagne à la perfection vos affrontements.
Une idée très simple peut parfois cacher un concept très addictif permettant de passer d’excellents moments entre amis. Bien qu’un manque de profondeur puise se faire sentir, le jeu est facile de prise ne main, avec une bande-son solide, et une très belle direction artistique. Jamsouls est un excellent petit jeu qui mérite bien ses 2 euros à condition d’y jouer entre amis et de savoir de quoi il retourne.