Apparu sur IndieGogo sans fanfare mais avec une certaine réussite à la clé (les développeurs ayant récupérés 6700 $ à l’heure ou cette preview est écrite) le jeu de Squatting Penguins Studio se découvre avec émerveillement…
Un monde original et complet
Les Polonais de Squatting Penguins Studio nous proposent donc un jeu de gestion de peuple franchement quelconque sur le papier, mais nous en reparlerons. En revanche, le monde qu’ils mettent en avant est assez enchanteur et place de très originales et mignonnes créatures sur de le devant de la scène.
Les Mims, qui donnent leur nom au jeu, sont votre peuple principal, celui que vous suivre de sa naissance à sa probable extinction selon ce que vous en faites. Trois têtes tentaculaires avec une paire de yeux pour chacune, une grande bouche pour communiquer, tout cela sur une petite patate membrée de deux bras et deux jambes : voilà ce qu’est un Mims.
Bientôt, vous découvrez aussi le reste de ce monde très végétal, très sauvage. Les insectes rampant, sorte de grosses limaces baveuses, viendront tenter de pourrir vos fleurs. Ces mêmes fleurs que vous devez faire pousser pour en obtenir le fruit, sorte de « carburant à tout faire » du jeu. Ces mêmes fleurs qui vous lancent les fruits n’importe ou sur la carte lorsqu’ils sont murs. Du grand n’importe quoi, amusant, original, qui donne un vraie sens à ce monde nouveau.
Un gameplay classique
Le reste n’est que gestion classique avec, évidemment, quelques originalités. Vous avez plusieurs types de ressources, comme les fruits ou l’électricité. Chacune de ces ressources vous permet plusieurs actions : alimenter les bâtiments pour commencer, ce qui vous permettra de faire des recherches, de découvrir d’autres types de fruits à planter pour d’autres propriétés utiles au bon développement du peuple de Mims que vous suivez.
Mais il est aussi question de pouvoirs que vous pouvez lancer sur la carte, permettant de brûler la végétation (si vous avez besoin de place pour construire) de soigner vos Mims ou encore d’utiliser la principale force d’attaque du jeu, le Psy, permettant d’utiliser une force gravitationnelle assez impressionnante sur vos ennemis. Rapidement, vous découvrirez que vous pouvez entraîner certains de vos Mims pour qu’ils deviennent des soldats Psy et qu’ils puissent se défendre sans vous ou, en tous les cas, avec vous.
On est dans le classique jeu de gestion d’un peuple original, aux forces déséquilibrées qu’il faut aider à faire évoluer. En soi The Mims Beginning n’est pas bien novateur, mais il propose assez de petites originalités pour rendre la découverte du gameplay un poil plus marrante que dans n’importe quel jeu du genre.
Des promesses…
Il y a clairement fort à faire pour rendre le jeu complet, intéressant de bout en bout et facile à utiliser (surtout que les caméras ont encore besoin d’un peu plus de liberté de prise en main pour être agréables) mais globalement, le moteur est plaisant, pratique, rapide et très compétent en matière d’affichage des unités et des nombreux bâtiments. The Mims Beginning semble être bien parti pour être peaufiné au mieux et clairement, le résultat final pourrait bien en étonner plus d’un.
Ses musiques, son univers visuel et ses personnages sont très réussis, mettent immédiatement dans l’ambiance. Par conséquent, on ne serait pas étonné que tout ce beau monde réussisse à faire la différence en recrutant quelques apprentis gestionnaires de peuples auprès des plus jeunes joueurs qui trouveront ici autre chose qu’un monde dévasté, de la science-fiction sans âme ou un énième jeu de guerre très humains.
Découvrir ce peuple très original que sont les Mims est peut-être le petit plus qui fait la différence dans ce genre qui ne manque pourtant pas de concurrence !
Je trouve que la 3D a souvent tendance à gâcher le plaisir de nos bon jeux rétros.