3 MO. C’est le poids que pèse MURI une fois installés sur nos bécanes. 3 MO de nostalgie qui risquent de ne pas laisser tous les joueurs indifférents à ces charmes d’un autre temps…
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Les créateurs de Ittle Dew, Ludosity, reviennent sur le devant de la scène avec un tout petit jeu qui reprend l’esthétique et le concept d’un vieux titre sur ordinateur. Conçu pour être imaginé comme un jeu sorti sur DOS aux balbutiements de l’ère idéologiquement riche de nos PC de joueurs, il nous fait jouer un héros racontant son histoire en quelques « cinématiques » en écrans figés, avec un texte explicatif entre chaque écran. C’est un retour à un temps que les moins de vingt ans ont du mal à connaître.
Plusieurs niveaux de difficulté sont proposés, pour vous permettre de travers les quatre mondes de plusieurs niveaux chacun sans que se soit ni trop dur, ni trop facile pour vous. Il y en a pour tous les niveaux de joueurs, surtout que le titre est assez « sympathique » et ne propose pas une difficulté aussi horrible qu’avant. On à affaire ici à un action/plateformer assez simple ou il vous est possible de sauter/voler sur une longue distance verticale et tirer vers l’avant. Il est aussi possible de se baisser, entre autres pour éviter les projectiles adverses.
Il faut alors se rendre d’un point A à un point B. Sur le chemin, il y a des portes électrifiées qui vous barrent la route et vous demanderont d’exploser le générateur pour passer. Chaque niveau est créé pour ressembler, plus ou moins, à un labyrinthe de possibilité. Plusieurs chemins s’offrent à vous et un seul vous mène à destination. Les autres sont des secrets, recelant quelques disquettes à ramasser pour toujours plus de score ou quelques nouvelles armes. Des passages secrets sont aussi de la partie, vicieux et impossible à deviner tant qu’on a pas frôlé chaque mur d’un Level Design de qualité.
Pixels et 16 couleurs
Le traitement esthétique est tel qu’évidemment, le jeu jure graphiquement. Mais il a une certaine classe, un look original, une vraie profondeur dans son traitement qui le place au-delà de l’hommage. Il « est » un jeu de l’époque, il est juste sorti beaucoup trop tard. Du coup, on s’y amuse comme à l’époque : rapidement, à l’arrache, sans véritable but. Mais on s’y plaît sincèrement et MURI a beaucoup de choses à offrir aux amateurs du genre Action/Plateformes qu’il représente fièrement.
Grâce à un principe de score déja très sympathique, demandant de fouiller à 100% chaque niveau pour grimper dans les classements, MURI propose une certaine rejouabilité. Reste que le jeu ne plaira clairement pas au plus grand nombre. Plus que rétro, il est vieillot, ce qui fait à la fois son charme et ce qui peut le rendre repoussant pour certains. Tant pis pour eux, tant mieux pour les vieux ! Et plus sérieusement, MURI est surtout une belle preuve qu’un bon gameplay ne vieillit jamais, qu’importe les graphismes qui l’entourent.
La musique du trailer est vraiment pas mal. Elle est toujours aussi rythmée ?
Ouais, mais répétitive aussi 😉