Généralement quand on nous parle de Western, on nous propose du tir au pigeon (souvent mal rasé) et des chevaux à monter sur des airs du Bon, de la Brute et du Truand. Cette fois, c’est surtout au niveau gestion et économie que tout se jouera…
Il n’est pas beau mon Saloon ?
Nous sommes en 1849, comme le nom du jeu l’indique. L’or se trouve sur les rivages, dans les eaux peu profondes et forcément, vous en tirez parti du mieux possible : en lançant votre propre affaire de construction de villes. C’est ainsi que tout démarre pour le grand magnat que vous êtes, ou que vous serez. Passé un tutorial très simple et mettant en avant la relative accessibilité du titre (même en anglais), 1849 s’offre petit à petit au joueur, ville par ville.
L’Histoire de l’Amérique est au centre de ce jeu ou vous devez équilibrer le nombre de villageois avec le taux de travail disponible en ville. Pour créer du travail, il faut construire des fermes et des boutiques, qui elle-même produiront des matières premières ou de la nourriture, histoire de rendre la ville commercialement intéressante. Ensuite, il s’agira d’ouvrir des voies commerciales entre plusieurs villes pour échanger, acheter et vendre des produits. C’est très simple, sûrement trop pour les habitués du genre et on espère qu’au-delà des quelques missions jouées dans cette preview, tout deviendra un peu plus complexe.
Un shérif par quartier !
Sorte de Sim City au Western pour débutants, 1849 demande au joueur de positionner le poste des pompiers et l’hôtel du Sheriff au bon endroit, puisque ceux-ci ne couvrent qu’une certaine zone de la (petite) carte disponible. Si vous ne le faites pas, les zones non-desservies seront sujettes à des vols, des cambriolages voir pire, des feux plus que destructeurs. Ensuite, il y a aussi l’or : il faut construire des mines, mais aussi des installations permettant de tamiser l’or au bord de la rivière.
Honnêtement, 1849 a du potentiel mais il paraît beaucoup trop simple pour l’instant. Visuellement sympathique, très vieillot mais pas dénué de charme, 1849 peine aussi à convaincre sur la longueur puisque les missions proposées dans la campagne se répètent et font réellement office de géant tutorial avant un probable bac à sable. On croise les doigts pour que les développeurs continuent à améliorer du mieux qu’ils peuvent un titre qui a tout pour plaire, pourvu qu’il ait du contenu. C’est clairement un jeu à suivre de près…