L’un est directeur de création chez BiP Media, l’autre est le créateur d’Alone in the Dark, Little Big Adventure et une légende du jeu vidéo « French Touch » et ensemble, ils sont venus nous parler de leur aventure indépendante. Ou comment d’un simple rendez-vous, la GamesCom se transforme en bouffée d’air frais, teinté de nostalgie et de promesses véritables…
Un ancien Profiler veut se venger des Serial Killer qu’il a croisé et part en croisade pour en exterminer un maximum. Surtout, il veut sauver les enfants que ces infâmes personnages ont kidnappés et qui s’apprêtent à être tués d’atroce façon. Un petit coté fantastique plus tard, voilà le nouveau jeu de Frederick Raynal et son équipe, pitché avec envie. Le papa d’Alone in The Dark et Little Big Adventure nous laisse rêveur. Mine de rien, c’est lui qui a créé le genre du Survival Horror même si, quand on lui en parle, il ne semble pas vouloir s’en rendre compte.
C’est une histoire horrible qui nous est proposée, mais l’ambiance Voxel vient rendre le tout très accessible : le but de l’équipe de Frederick Raynal et de créer un jeu à gameplay, un « vrai jeu » en quelque sorte. C’est l’histoire qui sert le gameplay et non le contraire. Le décalage entre le sujet, grave, et le voxel, mignon, donne clairement envie de s’y essayer.
Le but n’est pas de survivre : chaque niveau est plongé dans un noir total et vous ne serez éclairé que par votre bougie, votre torche, votre lampe qu’il faudra recharger en pile, en pétrole, etc. Le but est de trouver des enfants, de les sauver, de tuer le Serial Killer de la zone et de se rendre au point d’arrivée. Vous obtiendrez un score en fonction de votre réussite et clairement, le jeu se destine à une rejouabilité de qualité. C’est du Scoring, pur, amusant, sur fond troublant et scénaristiquement intéressant. Terminer tous les objectifs d’un seul niveau, en un seul « run », demandera pas mal de temps et de nouveaux essais.
Ce qui risque d’être amusant, c’est les envies de jouer avec le joueur, ces petites mais horribles étincelles de génie : par exemple, Frederick Raynal nous a parlé des enfants et de leur volonté de ne pas forcément vous suivre, de ne pas parvenir à se taire lorsque vous vous cachez dans la pénombre. Il faudra leur dire de vous suivre, dire « chut ! » lorsqu’ils commencent à faire trop de bruit, etc. Tout se joue aussi au son, mais de façon surtout visuelle : le son « s’affiche » à l’écran via quelques traits rapidement reconnaissables et il faut donc jouer avec cela pour savoir ou se rendre sans se faire repérer.
Des accessoires, des armes, des objets à combiner, tout fait penser à un jeu qui a bien plus d’ampleur que le laissais suggérer les premières images. L’histoire sera aussi contée à travers plusieurs livres à découvrir pendant la partie, pour ceux qui aiment fouiller les niveaux de fond en comble.
Oui. Clairement. On veut y jouer ! Et l’équipe nous a confirmé qu’elle ferait bientôt parler d’elle sur une célèbre plateforme de Crowfunding française, histoire de voir si les fans de Frederick Raynal, les amoureux de la French Touch désormais un peu disparue et les amateurs de jeux indépendants et prometteurs seront de la partie. Nous, on en sera.
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